OVERDOSE [L.S] ✓ AUTOEDITÉ

Chapitre 14

Bonne année! J'espère que vous allez bien?

Moi je suis très contente de commencer cette année avec vous et je vous remercie encore infiniment pour tout ce que vous m'apportez au quotidien avec vos messages et vos commentaires qui me touchent énormément.

Et tout simplement, merci de donner une chance à mes histoires. ❤️

J'espère que la suite de cette fiction vous plaira tout comme j'aime l'écrire!

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CHAPITRE 14

« Tu sais qu'il reste une place pour les enfants comme nous
Le même sang coule dans chacune de nos veines
Tu vois bien que les ailes ne font pas les anges
Tu dois seulement chasser ces démons de ta tête » -AaRON (U-turn, Lili)

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(Ghosts_BANNERS)

Je regarde le piano maintenant installé dans le coin de ma chambre et je crois que j'ai encore du mal à réaliser ce qu'il vient de se passer. Ce piano que j'essayais dans le magasin est maintenant là, en face de moi. Est maintenant mon piano alors que je n'ai jamais pu en avoir malgré que c'était mon rêve de gosse d'en avoir un rien qu'à moi pour pouvoir jouer quand l'envie me venait.

-« Je ne sais pas comment te remercier.. » Je souffle en me retournant vers Harry qui est assis sur mon lit.

-« Tu l'as déjà fait. » Il répond en me souriant légèrement. « Cinquante fois dans la voiture. Ou cinquante deux. »

Je ris doucement, levant les yeux au ciel, puis secoue la tête en me pinçant les lèvres qui ne peuvent pas s'empêcher de se transformer en un sourire. Je ne peux pas décrire la vague qui me traverse en ce moment même. Cette vague qui me réchauffe le corps et le coeur en même temps que je repose mon regard sur Harry qui a la tête légèrement baissée et qui ne peut donc pas me voir le regarder de cette façon.

Et tant mieux je crois, parce qu'il aurait sûrement peur de mon regard. Parce que moi-même j'ai peur de ce que je ressens en ce moment-même lorsque je le regarde. J'ai envie de courir à lui, le renverser avec moi sur le lit et embrasser chaque partie de son visage. Envie de sentir son souffle se mêler au mien et ses bras me resserrer contre lui comme si j'étais la seule personne qui existait.

Ça ne m'était jamais arrivé. Je n'avais jamais ressenti ça auparavant. C'est bon. C'est bon comme c'est effrayant. Parce que ce sentiment me rappelle à quel point je n'aimerais pas le perdre. A quel point j'aimerais ressentir ça encore et encore, à chaque fois que mon regard se pose sur lui. Ou à chaque fois que le sien se pose sur moi.

Il n'y a pas dix mille mots pour qualifier ce que je ressens, je le sais. Je le connais ce mot. Mais c'est un mot que je veux encore garder en moi. Que je veux encore cacher au fond de mon regard. Est-ce que si je le disais à voix haute, Harry fuirait? Peut-être. Sûrement? Je ne sais pas. C'est trop tôt pour le savoir. J'ai encore trop peur pour le savoir.

Ce qui me vient à la place alors, lorsque je regarde Harry, c'est à quel point il fait des efforts ici. Parce que je vois sa jambe qui sursaute à chaque fois qu'il s'assoit. Je crois qu'il est bien ici, mais qu'il n'en a pas l'habitude. Peut-être même que l'envie de fuir l'a traversé plus d'une fois, mais il est resté. Il est resté malgré que je lui ai avoué cette histoire d'article dont je faisais parti et que je lui avais caché.

Alors j'ai envie de faire un effort moi aussi. Malgré mes insécurités. Je veux lui montrer que je peux aussi prendre sur moi et vouloir avancer pour lui faire plaisir. Pour nous faire plaisir.