XXIII.
U L T I A
Je le suis dans la cuisine après qu'il ait fait monter toute les courses sans une once de mon aide. La vérité c'est que je l'ai déjà pardonné pour ses mots mais je veux des excuses sincères d'abord.
D'ici là je ne suis pas apte à lui parler à ce bataradé.
J'ouvre le frigo fraîchement rempli et me sors du lait puis un bol et des céréales fourrées au chocolat. Vous savez les carrés chocolatés fourrés au chocolat. Bref ma vie.
Je me sers tout ça puis vais me poser devant mon ordinateur avec un plaid, et je regarde un épisode de Dear White People.
J'entends à peine Taïr bouger dans l'appart, je m'en fous en fait. Lui, je sais qu'il cogite à comment il va me faire parler.
TAÏR - Y fait chaud wesh.
Je ne réponds pas, concentrée dans ma série, il lâche un soupire puis ouvre la baie vitrée du salon.
- Tu peux fermer s'il te plaît j'ai froid, j'suis un peu habillée comme une pute et moi et mon enfant on veut pas mourir de froid. Merci, dis-je en ingurgitant une cuillerée de céréales.
TAÏR - Ultia wesh jamais j'ai dit que tu faisais la pute c'est quoi ton problème ? Parcontre ton bébé c'pas l'mien tu peux pas nier, juste j'ai pas utilisé un ton décent, j'm'excuse.
- Tchrrrr, tu t'excuses ou tu m'demande de t'excuser ?
TAÏR - C'la même wallah, monte pas sur mes coui... M'saoule pas.
Je lâche un rire vert.
- D'accord.
TAÏR - Arrête wesh ! Dit-il en s'approchant de moi puis de s'asseoir près de moi.
- Bouge Taïr tu m'irrite au nom de Jésus.
TAÏR - L'amour supporte tout non ?
Je souris faiblement puis le pousse.
- Fais pas ça, je suis énervée laisse moi redescendre. Tu m'énerves, tu m'fais pas confiance.
TAÏR - Tu le laisse baiser ton front comprends moi, j'suis pas sa salope pour qu'il ksar ma meuf devant oim.
- Sisi le belge.
TAÏR - Nan sah, comprends moi Ultia, j'crois ton coma il t'a fait oublier que j'étais un jaloux compulsif, la prochaine fois connaissance ou pas j'le monte en l'air lui et sa grand mère.
- D'accord, j'accepte tes excuses.
TAÏR - Tchrr excuse moi de t'avoir mal parlé mais pas à lui wallah y mérite des tleha à la vida, a la muerte lui.
- Orh bâche. (Ta gueule)
TAÏR - Fais bisou, dit-il en tendant ses lèvres en cul de poule vers moi.
J'attrape ses joues et dépose ma bouche sur ses lèvres tendrement. Rapidement, le baiser devient un peu chaud quand il entre sa grosse main dans mon pantalon pour serrer mon gros moutou (fesses).
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U L T I A. [I]
General FictionElle a oublié dix ans de relation. Elle a oublié l'homme qui la rendait heureuse. Elle a oublié la mort d'un enfant. Ultia et Taïr vont goûter à l'enfer de l'amnésie. Elle va mettre à rude épreuve le cœur de nos deux âmes sœurs. La vraie questi...