XXXIII. The end.

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XXXIII.

U L T I A

Un an plus tard...

Quinze mois plus tard, me voilà dans mon appartement assise face à ma meilleure amie, Diya, entrain de préparer la décoration pour ma baby shower.

Eh oui, oui je suis retombée enceinte huit mois après avoir donné vie aux deux petits montres.

Ça fait un an et trois mois qu'on s'est quitté.

Vous et moi mdr.

Vous en avez raté des choses hein, nan je rigole vous n'avez rien loupé à part :

- L'arrestation d'Hussein et son incarcération.
- Ma sortie de l'hôpital.
- La sortie des petits monstres.
- Le réveil de Diya.
- La vie avec mes deux bébés et Taïr.
- Et l'annonce du nouveau bébé.

Comment vous dire que je ne pouvais imaginer une meilleure fin que celle-là. Après tout ce qu'on a traversé, j'ai pu offrir à Taïr le bébé qu'on a toujours voulu.

On a appris chacun à aimer...

Saphyr et Merlia. Mes deux bébés, mes deux monstres.

Je me demande encore comment j'ai pu vouloir les laisser partir, comment j'ai pu ne pas profiter de les avoir dans mon ventre parce qu'aujourd'hui je suis juste folle amoureuse d'eux et c'est même pas explicable avec de simples mots.

Je sais que j'aimerais ce nouveau bébé avec le même amour.

En ce qui concerne Taïr, il est amoureux fou de Merlia, c'est sa nouvelle femme et parfois même il me refuse une gâterie pour elle. Tchrrrr.

Lui qui a eu peur de ne pas les aimer à leur juste valeur, il m'a surpris dans sa façon de s'en occuper. Et j'ai vu en lui le père qu'il a toujours rêvé d'être pour Azîm. Lui et moi on s'est pardonné pour notre premier bébé, aujourd'hui on avance avec notre petite famille et on ne peut faire plus heureux que nous.

J'ai appris à développer des skills de femme et de mère. J'avoue que j'ai toujours pensé que ce serait plus simple d'être mère mais parfois je vois flou, je vais pas vous le cacher.

Au début, j'ai galéré et j'ai eu peur de pas être à la hauteur. Comme par exemple, le jour où je suis allée au parc avec mes deux bébés pour prendre l'air et que Saphyr s'est vomi dessus et je ne l'ai même pas remarqué. C'est une mémé qui me l'a dit. Je vous dit pas comment j'ai pleuré dans ma chambre pendant une semaine, Taïr il était mort pour lui c'est rien.

DIYA - Wesh t'es grave dans tes pensées là.

- Ouais je pense à cette dernière année, j'me dis que je suis trop contente de comment notre vie a tourné, on vient de loin.

DIYA - T'y croyais plus hein...

- Nan...

Elle me sourit et me tend un cupcake bleu.

DIYA - Tiens mange.

- Mais nan ! C'est pour les invités.

DIYA - Ok, dit-elle avant de croquer dedans.

U L T I A. [I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant