Jane La Glue ✓ FINI

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PDV Jane

Fini ! Terminé !

Je ne laisserai plus cet idiot me blesser. Je dois m'entourer de personne gentille et honnête. Pas d'un ronchon égocentrique, égoïste et méchant !

J'essaye de me rassurer parce que je n'aime pas ignorer les gens, je n'avais même jamais fait ça avant aujourd'hui...

Mais je ne veux plus l'entendre m'accuser ou se plaindre. Ce qu'il a fait hier été très déplacé et maladroit. Je ne peux pas cautionner ça, nous ne seront plus jamais amis bien que nous l'aurons, apparemment, jamais étais.

***

Je frissonne de froid en sortant du coffeeshop. Comme le weekend arrive, j'ai eue plus de boulot à faire ce soir. Mais je suis contente d'aider mon père et puis il me paye un peu, laissant les pourboires à l'ex-tolard.

Je compte bien m'acheter une voiture avec cet argent !

- Papa ! Dépêches-toi il fait froid !
Je cri devant la porte.

Il s'occupe de fermer cette dernière à clé tandis que je descend les marches en bois à toute vitesse pour me réfugier dans la voiture.

Arrivée sur le parking, j'ai l'insouciance de continuer à courir alors que le goudron est recouvert d'une fine pellicule de glace.

Mon pied droit glisse en avant et je penche dangereusement en arrière, perdant l'équilibre. Je me sens tomber, la dernière image que j'ai étant le ciel étoilé.

***

J'ouvre les yeux lentement, sur une chambre immaculée. La lumière est tamisée ce qui m'aide pas à reconnaître le lieu.

Un ronflement attire mon attention à ma gauche, au fond de la chambre et je reconnais de suite mon père.

- Papa !
Je cri rassurée.

Il se lève dans un sursaut, c'est presque amusant.

- Ma chérie ! Tu es réveillée ! Il se met à pleurer. Les médecins l'avait prédit mais j'avais si peur !

Je le regarde perdue. Alors c'est bien une chambre d'hôpital. En même temps, c'était ça ou un asile.

- Qu'est-ce que je fais ici ? Pourquoi tu avais peur que je ne me réveille pas ?
Je m'inquiète.

Il secoue sa tête tristement.

- Tu es tombée devant le coffeeshop, ta tête a prit un sacré coup.

J'essaye de me souvenir mais rien ne me vient.

- Je ne m'en souviens pas... C'est bizarre parce que je ne suis jamais tombée aussi bêtement !
Je ris un peu.

-Bah la glace y est pour beaucoup sur ce coup là, ça aurait pu m'arriver aussi. Enfin moi je n'aurais pas courru dessus non plus !
Il rit à son tour.

- Quelle glace ?

Son rire se stoppe net, comme si j'avais dit une horrible chose.

- La glace sur le goudron...
Il me réponds lentement.

- Mais pourquoi il y avait de la glace ? Je demande contrariée de ne pas me souvenir. Je ne me souviens pas d'une patinoire sur le parking !

- Mais Jane, il y a toujours eue de la glace en novembre ! Tu... Que...

Sa respiration s'accélère et je me met moi aussi à paniquer.