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PDV Jane

Cela fait une semaine jour pour jour depuis le camping. Nous sommes samedi et je viens à peine de finir tout mes devoirs. Je n'ai toujours pas retrouvé l'intégralité de mes souvenirs mais je sais qu'il n'y a rien d'important que j'ai pu oublier. Clive m'a finalement avoué ses erreurs et nous sommes passés à autre chose.

Il a changé depuis le weekend dernier.
Il est plus enjoué, plus tactile également. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans sa tête mais ça ne me déplaît pas. Nous sommes comme des meilleurs amis. J'aime beaucoup me confier à lui !

Ce soir,je vais enfin rencontrer sa mère. Je stresse un peu... J'ai peur qu'elle ne m'apprécie pas. Et si elle pensait que j'étais une mauvaise fréquentation pour son fils ? Après tout, il a de bien meilleures notes que moi.

- Tu es papote ma chérie, manges un peu !

- Et si ça se passait mal papa ?
Je demande complétement flippée maintenant.

Il roule des yeux, c'est peut être la troisième fois que je lui pose la question.

- Pourquoi elle n'aimerait pas une gentille fille comme toi ?

Je hausse de épaules et fais la moue.

- Tu vas ramener cette boîte et tout se passera bien. Maintenant file où tu as être en retard !

Je regarde l'heure et vois avec effroie qu'il ne me reste que vingt minutes pour me rendre chez Clive. À pied.

Je remercie mon père pour la boîte, prends mon sac d'affaires derecha ce et sort de la maison à grand pas.

***

Je toque à la porte vigoureusement avant de souffler sur mes doigts. Ça fait mal bon sang !

La porte d'entrée s'ouvre sur mon ami et tout de suite, un sourire naît sur nos lèvres respectives.

- Salut !
Je lance frigorifiée.

- Jane ! Je ne m'attendais pas du tout à te voir !
Il lance théâtralement ce qui me fait rire.

Il me fait rentrer et me demande de me déchausser à cause de la neige.

Je rougis quand je vois une chaussette grise et l'autre noire.

- T'as du style !
Se moque le brun.

Je lui tire la langue alors qu'il prends la boîte de mes mains. Il l'ouvre et son regard s'illumine.

- Muffins myrtilles... Mes préférés.

- Ah bon ?
Je dis innocemment.

Il me fait un bisou sur la tempe et appelle sa mère.
Des bruits de pas se font entendre ta dans l'escalier en bois et je découvre une jolie femme deux secondes plus tard.

- Tu es réelle !
Elle s'exclame joyeusement en me faisant un câlin.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit tactile ! Je lui rends son étreinte, déstabilisée d'être aussi proche d'une femme de l'âge de ma mère.

Elle arbore un grand sourire quand elle s'éloigne et regarde la boîte avec envie.

- C'est...
Commence telle.

- Pour moi !
S'enquit Clive, lui coupant la parole.

- Les macarons sont pour vous madame.
Je dis poliment, non sans un regard réprobateur pour le brun.

Jane La Glue ✓ FINIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant