Chapitre 16 : Des vacances ou un cauchemar ?

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Point de vue Dayen :

Elle réapparut sous mes yeux, je la vis marcher à grande vitesse jusqu'au stade sans même prêter attention au verglas présent. Laissant ses cheveux voler autour d'elle, ses bras se promenant dans le vent glacial de la matinée, une chose apparut sur son visage : un sourire. Il y avait un petit moment qu'elle ne l'avait pas laissé apparaitre sans même s'en rendre compte ce qui voulait dire que c'était son cœur qui souriait.

Dans un coin de mon cœur, je sentis encore des petits picotements sur mon petit doigt en devenant presque addictif, une promesse ?

— Je suis déçu de l'image que tu lui donnes Dayen. On pourrait croire à première vue qu'elle est timide mais lorsque ma main à rencontrer la sienne un déferlement d'idées plus sombres les unes que les autres inondaient mon esprit telles des ...

Dans un souffle mes sens s'éveillèrent tel un volcan mit trop longtemps au repos. J'avais à peine eu le temps de prendre une respiration que mon genou appuyer sur le torse d'Amor, son corps frappé sur le sol de béton. Mon côté remplit d'ombre venaient de recouvrir mon corps faisant sourire mon ami à ma vue, heureux de me revoir parmi eux.

Cependant sa main agrippait fermement mon bras pour l'empêcher d'appuyer sur sa gorge et lui priver trop longtemps d'air. Ne souhaitait-il pas jouer jusqu'au bout ?

— Mesure tes paroles Amor mais surtout, tes pensées. Elles frôlent l'obscénité et je ne saurais les tolérer surtout si elles sont dirigées vers une personne en particulier.

— Je ferais preuve de plus de discrétion si ce n'est que ça.

— Leur bâtiment est tout neuf mais tu penses qu'il cassera celui d'à côté dans sa chute ?

Amor laissa sa langue glisser sur ses lèvres entendant uniquement mes pensées envers lui et non les paroles muettes qui sortaient de ma bouche. Il n'avait pas besoin de jouer un long moment pour comprendre la limite que j'imposais et qu'aujourd'hui, aucun débordement ne sera tolérer.

— Je te demande pardon.

Son regard s'adoucit et son odeur disparut aussitôt autour de nous me faisant lâchant ma prise.

Lissant mes vêtements sous mes doigts je laissai Amor rouler sur le côté reprendre son souffle et revenir dans notre monde, quel crétin. Un instant mon esprit se mélangeait devant toutes les informations que je venais de collecter sur elle, ce qui allait débuter et du grand danger qui pesait sur nos épaules. La liste de nos ennemis ne faisait que de doubler au fur à et mesure des jours qui s'écoulaient et si l'univers devrait partir en cendre alors je serais celui qui allumera la mèche.

— Tu as eu la même vision que moi ?

— Oui, soufflais-je enfonçant mes mains dans mes poches de perplexité.

— Tu souhaites tout même y aller ?

— J'ai confiance en toi Amor.

Ses yeux virèrent au sol ne s'attendant pas à ce que je lise si bien dans son regard ni le sens caché de ses questions. Il y avait un traite ou du moins, il y en aurait un. Je voulais partir confiant en eux tous, ne pas regarder ce qu'il pourrait chuchoter dans mes oreilles et le dénicher de moi-même.

Les traites sont tous les mêmes. Plus ils sont en confiance plus ils vous confieront eux même leurs plans, puis, ils pointeront du doigt leurs victimes ne sachant pas que leurs victimes, c'est vous.

Point de vue Aria :

Six heures du matin et trois minutes exactement, était l'heure à laquelle tous les élèves devaient être présent devant les portes de l'école. Près de soixante étudiants prêts pour partir en vacance et ne plus penser une seule secondes à tous nos examens et cours par centaines qui nous tombaient dessus comme une pluie déferlante qui ne cessait jamais de tomber.

Le secret des Enfers ( En cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant