Chapitre 14 : Trahison

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Un léger son de choque sortit alors de mes lèvres observant le poing de mon ami rencontrer la joue de cet homme. Il tomba brutalement au sol faisant arrêter tous les cœurs par la violence du coup mais encore plus de la scène.


Sans perdre une seconde de plus à penser je courus jusqu'à eux en même que son groupe. Alors que Pitt allait retenir le bras de Dayen, ce dernier leva simplement son poing projetant Gabriel quelques mètres plus entre les élèves le faisant gémir de douleur. Les yeux écarquillés je n'osais à nouveau plus bouger ayant encore la scène qui passait en boucle dans ma tête. Il n'avait pris aucun élan, et une force avait suivi tellement naturellement, que ça en devenait effrayant.

Quittant des yeux Gabriel qui se relevait lentement sur ses deux pieds, mon attention se reporta sur Dayen qui faisait demi-tour passant entre les élèves, s'éloignant de l'agitation et de la colère de mon ami. Tout l'indifférencier donc.

— Lâche-moi !

Gabriel venait de pousser Mirah qui avait tenté de l'aider à se relever du sol. Un air de dégout était inscrit sur le visage de ce dernier comme s'il lui reprochait tous les maux de la Terre jusqu'à son existence même.

— Ne pose plus jamais tes sales mains sur moi, ça sera la dernière fois que je te préviens.

Mirah ouvrit grands les yeux sous les mots durs et violents de Gabriel dont ce n'était pas le genre de parler ainsi surtout à une femme. Il prenait toujours le soin de choisir ses mots même s'il était blessé alors je me demandais ce qu'elle a pu faire pour le mettre dans tel état. Et je savais que si je l'interrogeais, je pouvais attendre quelques siècles pour qu'il réponde honnêtement à mes questions.

Entendant quelques chuchotements je compris que notre professeur venait d'arriver dans la cour, il valait mieux se disperser et éviter d'être exclue pour une semaine. Tournant le dos à leur groupe, je tapais le bras de Gabriel pour le prévenir puis partie enfin à leurs opposés, m'éloignant de l'attroupement.

Je trouvais refuge assise sur la barrière du terrain, un vent froid volant dans mes vêtements mais qui n'arrivait pourtant à éteindre le feu de colère qui vivait dans mon cœur ainsi que celui de mon ami.

Notre professeur réussit à attirer l'attention de tous, tapant dans ses mains il nous illumina de son sourire trop radieux pour un jeudi matin, surtout à huit heure du matin, et ce froid qui tapait dans nos corps me faisant presque greloter.

— Bonjour à tous, belle matinée n'est-ce pas ? Je vois déjà votre excitation palpable à l'entrainement de ce matin.

Un fin sourire se dessina sur mes lèvres au visage de Gabriel en réponse. Une moue de désaccord resta sur ses traits, ses bras croisés fermement contre lui laissant ses cheveux blonds voler au vent. Grincheux.

— Comme vous savez déjà chaque année plusieurs voyages sont organisés par l'école mais je me dois de l'expliquer pour nos quelques nouveaux ici présent. Nous sommes une école prestigieuse, pour ne pas dire la plus de toute la région, et de nombreux donateurs nous confères le confort de nos bâtiments et la richesse de cette enseignement. Ceci nous permet donc d'en profiter et de vous offrir un beau voyage à la montagne.

« Nombreux donateurs », parents d'élèves qui s'ennuient de leurs argents souhaitant que leurs précieux enfants puissent manger des repas raffinées à chacun de leur diners et que les lits de leurs chambres soient assez douillées. Merci papa, merci maman.

— Demain matin, à l'aube, un bus viendra vous chercher direction votre destination de rêve. Le temps d'une semaine malheureusement alors tacher d'en profiter un maximum avant les examens qui arrivent à grands pas. Vous serez logés dans des chalets de hautes qualités, en groupe.

Le secret des Enfers ( En cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant