Chapitre 1

191 7 5
                                    

Je ne sais pas comment était la vie avant l'Oasis et pour être totalement franc j'en rien à fiche, mais je sais comment serais la vie si elle venait à disparaître et cela ne me plaît absolument pas.

L'Oasis reste pour moi comme pour la plus part des gens aussi indispensable que l'oxygène que nous respirons. Je veux bien me passer de capsule senseur de café ou à la rigueur de pate cacao (substitue chimique apparu après la disparition du chocolat) mais l'Oasis, c'est indispensable.

Le monde d'aujourd'hui est moche et le mot est faible. Les villes n'existent plus, ce ne sont que des bidonvilles, mélanges de piles, de squats et bâtiments délabrés. Le ciel est le plus souvent couvert d'un nuage de poussière et de pollution. Il paraît qu'avant, il y a longtemps il était bleu... Il parait. Les eaux sont tellement sales et polluées que je suis pratiquement sur que l'on peut marcher dessus.

Je ne suis pas spécialement triste, car je n'ai rien perdu (et je suis à peu prés sur que je ne flotte pas.) Après tout c'était comme ça avant ma naissance et ça sera de même (ou pire) lorsque je partirais.

Mais comme je le disais, par chance, nous avons l'Oasis de James Donovan Halliday.

Je suis un « enfant perdu » ou « oublié ». C'est comme cela que l'on appel les bébés et enfants abandonnés. La vie est difficiles à notre époque et les gens trouvent plus simple d'abandonné les enfants que de les nourrir alors qu'eux même sont affamé.

Moi on m'a trouvé dans une vieille boite en carton d'achat en ligne. (Celle avec le sourire). Par gentillesse j'avais même eu droit à un morceau de plaide. On m'avait déposé devant une Ruche à la bordure Los-York. (Ce qui reste de New York).

Les ruches sont des... Comment dire... Des S.P.A pour bébé. Avant il y avait des orphelinats comme dans le film Annie... Maintenant on des Ruches. Zero affection, zero contacte humain. Disons qu'on nous maintient en vie avec les stricts minimums pour survivre. Eau, nourriture (repas varié... pâtes et tofu ou tofu et pâtes). Un lit, dans un dortoir général le plus souvent. En moyenne 100 à 150 lits. Et bien entendu, un accès pourris à l'Oasis, mais un accès quand même.

Et le jour de nos 18ans... Hop ! Dehors... Même pas un câlin ou un gâteau d'anniversaire.

Ce sont des humains qui nous gardent ne vous méprenez pas. Mais il est difficile d'avoir un lien affectif avec quelqu'un qui s'occupe de vous en gardant ses gants aptiques et sa visière connecté à l'Oasis.

Quand aux autres enfants, pour la plus part, ils ne parlent pas. (Génération d'asocial). Ils se contentent des qu'ils en ont l'occasion, d'enfiler leurs équipements et de filer l'Oasis sur la planète pour enfant.

Chacun d'entre nous avait son propre compte, créé avec un pseudo formé du schéma type. (Pas le droit au libre choix dans la Ruche). Initiale, numéro d'oublié, ainsi jusqu'à mes 17ans, j'étais PC10148.

Le « P » pour Peter, le « C » pour Campbell. Le 1 pour garçon (comme à la sécu), 01 pour le mois où l'on m'a recueilli (Janvier) et pour finir, 48 pour l'année (présumé) de naissance.

La gérante de la Ruche (non, nous ne l'appelons pas la reine, n'exagérons pas.) m'a expliqué, après l'avoir saoulé une fois de plus en lui posant la question, que je m'appelais Peter comme l'officier qui avait rempli le formulaire d'abandon. (Encore heureux qu'il s'appelait Bud ou Kirikou). Campbell c'était le noms de famille du personnage de série préféré de la gérante en question (j'aurais pu m'appeler Peter Kent ou Cosby).

C'est grâce à l'oasis que j'ai appris... A vivre. Tout se que je sais, l'oasis me l'a enseigné. Dans l'Oasis je n'étais plus un oublié blond et ridiculement petit et maigrichon. J'étais se que je souhaitais. Enfin presque... Etant un enfant perdu je n'avais pas une thune, donc mon avatar était l'un des trois avatars masculins par défaut et je ne pouvais pas voyager... Mais c'était déjà mieux que ma vie en dehors de l'Oasis.

Ready Player One. DÉBUT DU DLCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant