CHAPITRE 2 : Retour au présent

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Voilà donc comment je me suis retrouvée dans ce lit d'hôpital, aussi pâle que mon visage. Comment je le sais ? Le regard de pitié que ma famille me porte. Vous n'avez quand même pas pensé que je m'étais regardée dans un miroirs ? Je ne peux plus me regarder dans un miroirs, la vision que celui-ci me montre me donne juste envie de vomir et de détruire mon visage tellement il est laid. Enfin revenons à ma famille, l'hôpital l'a prévenu de mon réveil. Qu'est-ce que j'aurais aimé ne jamais me réveiller mais malheureusement je suis encore là.
Si vous voyez le regard qu'ils me portent, ils me regardent avec de la pitié en essayant de savoir pourquoi j'ai voulu faire cela. Mais je reste muette, malgré leur persistance. Je finirais peut-être par leur dire mais j'en ai pas la force... je suis juste fatigué, j'ai besoin d'un moment de répit, je me sens si faible que je m'endors sans même essayer de dormir, cela n'étais pas arrivé depuis fin août... Avant le début de l'enfer...
Je me réveille 3h plus tard, mon père et ma sœur étaient partis, il ne restait que ma mère. Petite j'étais très proche d'elle, je me confiais sur tout ce qui ce passait dans ma petite vie. Depuis cette année je me suis éloigné d'elle, pour lui cacher mes problèmes. Mais maintenant je le regrette... J'aurais dû lui parler, maintenant elle est mal à cause de moi... Son visage est couvert de larmes, larmes dû à mon éloignement et mon silence. Je décide donc de rattraper mon erreur et me confie... Au fur et à mesure de mon récit je fond en larmes et elle aussi, moi de souffrance et elle de savoir que ça "petite fille" vis un enfer sans qu'elle s'en soit rendu compte...
Après ce moment émouvant ma mère me convaincu d'aller voir un psychologue à ma sortie de l'hôpital. D'après les médecins je vais devoirs rester à l'hôpital un bon moment, le temps que mon corps reprenne des forces et que mon état psychologique ce stabilise aussi.
Quelque jours plus tard j'avais repris des forces, j'étais complètement guéri. Enfin physiquement du moins... Je sorti donc de l'hôpital, en sortant j'eus la force de regarder les tonnes de messages que j'avais reçu, ils venaient tous de ma famille et de ma meilleure amie, Lola. Ils s'inquiétaient de mon état et me questionner sur comment en étais-je arrivé là. Je répondis à ma famille qu'il fallait pas s'inquiéter sans leur donner de réponse sur ma tentative de mettre fin à mes jours. Mais j'expliquais à Lola tous ce qu'il c'est passé... Elle était choquée et énervée contre elle-même d'être parti loin de moi, elle se disait quelle aurait pu arrêter tous ça si elle avait été là... Elle ressentait énormément de culpabilité mais je fini par la convaincre que ce n'était pas sa faute. Pendant le trajet en voiture je regardais ce que j'avais louper durant mes deux semaines à l'hôpital, celle dans le coma et l'autre a dormir jours et nuits. Puis ma sœur me sorti de mon écran en me suppliant de jouer avec elle, se que je fis, cela me changeais les idées et me fit sourire de l'entendre rigoler au éclat.

A suivre ...

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