CHAPITRE 7 : Cela allait donc jamais finir ?

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J'avais du mal à croire ma mère, je voyait pas comment elle pouvait faire arrêter tout ça... Elle m'a dit de pas aller au lycée aujourd'hui, même si je n'aime pas sécher les cours, j'écoutais ma mère. Mais je trouvais cela étrange, auparavant jamais elle m'avait fait sécher les cours. Elle avait pris un jour de congés pour rester avec moi, mais l'après-midi elle partait, sans me dire où, ni pourquoi, elle me dit juste que je ne doit pas venir... Cela me stressais un peu, ma mère ne me cachait rien en temps normal, alors pourquoi me cachait t'elle où elle allait...
J'essayais de me changer les idées en écrivant, c'étais une des choses qui me calmais, alors je mettais de la musique et j'écrivais tous se que j'avais sur le coeur à travers des paroles, je n'avais aucun talent pour cela mais j'aimais bien, cela m'aidais à extérioriser mes sentiments. Par moment je dessinais, on m'a déjà dit que j'étais douée mais je n'y croyais pas alors je dessinais seulement pour faire passer le temps. Je passais deux bonnes heure à écrire, ensuite voyant que ma mère n'était pas encore rentrée, je commençais à préparer le repas car Margot n'allait pas tarder de rentrée manger. Une fois que tout était à cuire j'allais la chercher, heureusement son école était pas loin. Quand elle me vit elle me sauta dessus, car je n'allais jamais la chercher comme j'étais au lycée... Une fois rentré nous nous installons à table, ma mère était rentrée, elle n'avait pas voulu me dire où elle est allée et cela me stressais encore plus... Et si elle était allé parler de mes problèmes au principal... De toute façon il peut rien y faire car ils s'en prennent à moi en dehors du lycée, à l'intérieur c'est juste des rires moqueurs et des moqueries... La journée passait sans avoir de réponse à mes questions. Je savais seulement que demain je devais retourner au lycée, ma mère m'avait dit de l'appeler au moindre problèmes, mais aussi qu'elle était désolé de me faire aller au lycée avec ce qu'il m'arrive, mais que j'étais obligé de retourner en cours. Elle me pris la mains en me promettant qu'après tous serait fini...

Le lendemain, je retournerais au lycée la boule au ventre, la promesse de ma mère en-tête pensant que ce serait peut-être fini... Durant le trajet de bus avec la musique dans les oreilles je me retenait de ne pas hurler de douleurs tellement mon ventre me faisait mal, c'était une torture intérieure comme si tout ce broyait... Ce foutu stresse me torturait, comme si on me torturais pas assez... Arrivée au lycée j'entendais bien sur des moqueries du genre : "beurk regarde comme elle est moche celle-là !", "Elle a une tête de zombie ou de squelette vu comme elle est maigre" et des rires... Beaucoup de rires... Cela faisait bourdonner mes oreilles, ces rires mélodieux que j'étais incapable de faire sortir de ma bouche, c'était de la torture, j'avais l'impression d'être un clown sauf que moi je ne veux pas faire rire les gens. Je veux que tous s'arrête ! Je veux être normale au moins pour quelque instant ! Je veux avoir des amis, rigoler, sourire sans mettre un de ces masques, celui qui fait croire au gens que tout vas bien. Mais une fois que tu as mis ce masque tu es foutu, il ne se retire plus, même quand tu voudrais l'enlever pour une fois être honnête avec les gens qui t'entourent... Et quand il se détache sans que tu le veuille cela fait mal, tu as l'impression que tous s'écroule.
La journée de cours passa je devais maintenant aller au bus, c'étais le moment que je redoutais le plus, je savais pertinemment ce qui m'attendais... À cet instant je me détestais d'être encore vivante, mon corps allait encore être l'objet de tous ces coups. De toute façon je suis faible. Et l'être humain c'est aussi la loi du plus fort, et je suis malheureusement la proie des plus forts. Alors le combat commença, des la première seconde j'étais à terre entouré des bêtes féroces, ils me regardaient de leur regards perçants et moqueurs, leur bouches laissées apercevoir un sourire de satisfaction, tandis que moi j'avais mal, je me recroquevillé tel un animal sans défense. Les coups s'enchaînaient, et mes larmes coulaient le long de mes joues. J'avais mal, j'avais peur, peur que ça ne s'arrête jamais. Quand soudain plus rien, le noir, le néant... M'avaient-il tué par leurs coups ? Ou alors juste une simple perte de connaissances ?



À SUIVRE...

Désolé le chapitre est un peu court mais le prochain sera plus long !

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