CHAPITRE 3 : Enfin rentrée

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1h plus tard j'étais de retour chez moi, je parti directement à ma chambre et m'affale sur mon lit, car malgré le fait que mon corps va mieux je me sens toujours très vite fatiguée. Je commence à m'endormir quand je sens un petit corps tout chaud se coller à moi, c'est ma petite sœur, Margot, elle a 5 ans elle ne sait donc pas pourquoi j'étais à l'hôpital, mais elle c'est quand même inquiétée. Margot est assez différente de moi, moi je ressemble à ma mère, j'ai la peau très claire et les yeux légèrement bridés, et oui ma mère est d'origine asiatique, coréenne précisément. Mais j'ai les cheveux brun comme mon père. Margot elle à la peau claire avec des taches de rousseur, ainsi que des cheveux brun, elle tient tout cela de mon père qui lui ai français. Mes parents se sont rencontrés en France, ma mère est venu faire ses études en France et en ai jamais repartie.
Après avoir rassurée ma sœur par rapport à ma santé on fini par s'endormir. Mes parents nous trouvèrent moi et ma sœur endormi dans les bras l'une de l'autre. Malgré notre écart d'âge assez important nous sommes très proches. Mais chacune voudrait avoir les caractéristiques de l'autre, moi je l'enviais de ne pas avoir un seul trait asiatique et d'avoir des jolie taches brunes sur son petit nez et ses joues, tandis que elle m'enviait d'avoir les yeux légèrement bridés et les yeux vert, car elle, elle les a marron comme ma mère.
Même si j'étais bien contente que ma sœur ressemble à mon père, elle au moins ne peut pas recevoir des propos raciste, ces propos ont été le début de mon enfer mais ça je n'en parlerai pas à ma mère... Elle se sentirait tellement coupable et je ne veux pas quelle pense cela. Surtout que ma mère a tout fait pour qu'on soit accepté de tous, notamment avec nos prénoms Ambre et Margot vous avez sûrement remarqué que ça fait bien français, ma mère a préféré cela a des prénoms asiatique car ils sont dur à prononcer et en plus on nous colle directement une étiquette, on nous juge sans avoir vu notre visage une seule fois. Je comprend vraiment pas pourquoi le racisme existe, on est tous de la même espèce, seul les différence physique nous différencie, nous sommes tous unique mais à la fois tous les mêmes. Notre génome le prouve entre chaque personne il y a seulement 0.1% de différences. Mais ça les gens racistes ne veulent pas le savoir, pour eux ils sont des êtres supérieurs, très différents de tous. Mais je pense que se sont nous les êtres supérieurs, car nous, nous avons l'intelligence de dire que nous sommes tous à égalité, tous uniques mais génétiquement pareil.

Le lendemain je me réveillais dans mon lit, avec ma petite sœur dans mes bras. Elle dormait encore paisiblement, moi j'avais bien dormi, sans faire de cauchemar. Enfin je ne m'en souviens pas du moins car chaque nuit nous rêvons, mais nous nous souvenons de nos rêves que rarement. Cela faisait bien 7 mois que je ne m'étais pas réveillée sans me souvenirs de mes rêves enfin cauchemars plutôt... Mes cauchemars étaient basé sur mon enfer, ce que la journée allait me faire encore endurer... Malheureusement je vais bientôt devoir retourner à mon lycée, cela m'angoisse rien que dit penser... Je vois déjà tous les regards braqués sur moi, à cause de ce que j'ai essayé de faire... Mais au fond je prie pour que ça arrête cet enfer, que ma classe est compris qu'elle est allée trop loin... Mais mon cerveau me fait vite revenir à l'horrible vérité, celle qui dit que cet enfer n'est pas encore fini...
Cette après-midi j'ai rendez-vous avec le psychologue... Je vais devoir me confier, ce que je déteste faire. J'ai l'habitude de tout cacher pour éviter les crises de larmes interminables... Mais bon je vais y aller pour ma mère, elle pense que ça peut m'aider...
L'après-midi est très vite arrivée, une fois devant le cabinet du psychologue mon ventre a fait des siennes, il a provoqué un nœud qui me faisait mal à ne plus en tenir debout... Mais je ne montre rien, je vais bien... Dans la salle d'attente je mis mes écouteurs, pour essayer de me détendre grâce à la musique mais cela n'a pas marché. Une fois avec le psychologue, celui-ci essaya de me mettre alèse, je me confia sur mon enfance, petite j'étais une enfants heureuse, toujours un sourire collé sur mon visage. Arrivé à l'adolescence mon sourire s'effaçait de temps à temps à cause de certaines critiques, puis est arrivée cette fameuse année... Mais arrivée à cette période une pointe me transperça le ventre et plus rien ne sortais de ma bouche, seul les larmes coulaient sur mes joue... C'est la que la séance c'est terminé. Je passais au toilettes pour me calmer avant de rejoindre ma mère qui m'attendais dans la salle d'attente, on rentra donc à la maison dans un silence de mort...
Une fois rentrée j'allais dans ma chambre pour laisser le torrent de larmes que j'avais retenu dans la voiture... Tous les mauvais moment avaient refait surface. J'allais bientôt devoir retourner au lycée, et cette idée m'angoissait, encore des nuit a pleurer m'attendait... Mais est-ce que mon physique allait le supporter ? Et mon moral ?

À suivre

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