CHAPITRE 8 : L'espoir que tout s'arrête

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Je me réveilla dans une ambulance, une personne inconnu a côté de moi. Il avait un uniforme de pompier, en même temps logique vu le lieu dans lequel je me trouve. J'avais une impression de déjà vu, comme quand je m'étais réveillée à l'hôpital après ma tentative de mettre fin à mon cauchemar. Mais cette fois ce qu'il s'étais passé avant mon réveil était très flou. Je ne savais pas pourquoi j'étais là. C'est la que je commençais à paniquer, mais j'étais attaché à ce brancards, seulement ma tête pouvait bouger. Mais l'inconnu qui se tenait près de près prit la parole :
Inconnu : Mademoiselle ne vous inquiétez pas nous vous conduisons à l'hôpital. Un jeune homme nous a appelé pour nous signaler que vous étiez inconsciente. Mais une fois sur les lieux il ne restait que vous, inconsciente, aucune trace du jeune homme qui nous a appelé. Vous souvenez vous ce qu'il c'est passé avant votre perte de connaissance ?
Soudain ma mémoire devenait complètement claire, je me souvenais de tout, tous les moindres détails remontaient à la surface, tout comme les larmes qui émergaient dans mes yeux. Mais rien ne sorti de ma bouche.. Je ne pouvais pas lui dire... La seule chose que je répondis était : "N..non... je ne sais pas...".Tandis que les larmes continuaient de me montait aux yeux, l'homme scrutait mon visage, il vit  immédiatement les larmes qui brouillaient ma vision et la panique qui pouvait se lire très facilement. Il prit donc une nouvelle fois la parole : "Je sais très bien que vous savez tout ce qu'il c'est passé dans les moindre détails, cela ce voit mademoiselle... Mes collège feront tous pour savoir surtout si c'est ce que je pense."
Mais je n'avais pas le temps de répondre que nous étions arrivés à l'hôpital... Ma mère était déjà là, ils l'avaient prévenu... Elle était morte d'inquiétude. Comment lui dire ce qu'il c'était passé sans l'inquiéter, c'étais impossible.

Une fois tous les examens passés les médecins ne trouvaient rien d'anormal, mais je devais passer la nuit là-bas pour être sur que tout aille bien. Ils avaient bien sur vu toutes les marques sur mon corps et de suite compris se qu'il s'était passé... D'après eux j'avais eu de la chance de m'en sortir sans rien de grave...
Mais le moment tant redouté arriva...
Maman : Maintenant tu vas me dire ce qu'il c'est passé s'il te plaît, je sais que tu n'as pas fait un malaise pour rien. Et que toutes ces marques ne sont pas arrivé là par hasard, tu en avais pas autant ce matin même si tu en avais déjà beaucoup trop...
Je la regardais, aucun son ne sortait de ma bouche, seul les larmes montaient...
Maman : Ambre s'il te plaît... Parle moi je suis là...
Moi : ils ont recommencés... Ils m'ont frappés quand j'allais au bus... Je n'en peux plus de ces coups et insultes... Je veux que ça s'arrête maman... Mon corps n'en peux plus, mon mental non plus... J'ai des bleus partout, mon cerveaux est remplis d'insultes et de moqueries. Je vois mon corps comme une ordure, j'ai l'impression de ne pas mériter mon existence, j'ai juste envie de disparaître... Ou juste d'être normale, d'avoir une vie normale, avec des amis, des sourires et des rires qui ne sont pas forcés... Je veux pouvoir aller au lycée sans avoir la boules aux ventre et la peur de me prendre des coups et des moqueries. S...sors moi de là...
Ces derniers mots sont mon appel à l'aide, le cri que mon cœur voulait pousser depuis longtemps... J'ai besoin qu'on me sorte de là, je ni arrive pas seule... Les larmes dévalaient mes joues, c'était un torrent de larmes, mes démons remontaient à la surface, ceux que je cache le jour et laisse sortir la nuit. Ces démons qui me laisseront peut-être jamais, ils reviendront peut-être même quand tout sera fini... Enfin peut-être que cela ne s'arrêtera jamais...
Ma mère me prit dans ses bras pour me réconforter. Cela me faisais du bien, de me sentir entourée. Mais elle prononça des mots qui perturbaient mon esprit : "Je te promet que c'est fini", pourquoi ce serait fini ? Son idée aurait-elle fonctionné ? Et qu'avait-elle fait ? Mais je n'étais pas apte à avoir des réponses à mes questions, je m'endormi dans ses bras, j'étais épuisée de cette journée.

Le lendemain matin je me réveilla à cause des infirmières qui venait vérifier si tout allait bien. Les examens montraient rien d'anormal, et elle  m'annonçaient que je pouvais sortir des maintenant ! J'allais pouvoir retrouver ma petite sœur et mon père !
Une fois à la maison, Margot me sauta dans les bras, mais je lâcha un cris de douleur dû aux bleus présent sur tout mon corps... Elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle s'excusa de m'avoir fait mal. Je lui fait donc un câlin en lui expliquant que ce n'était pas sa faute.
La journée passa assez vite, j'avais joué avec Margot durant une bonne partie de l'après-midi. Le soir je partis à ma chambre pour dessiner, mais ma mère rentra pour m'annoncer quelque chose, je me demandais ce que cela pouvait être.
Elle pris une chaise et s'assit à côté de moi puis elle pris la parole :
Maman : Ambre j'ai quelque chose à te dire de très important.
Moi : Oui dit moi, mais tu me fais peur là...
Maman : Mais non ne t'inquiète pas, c'est une bonne nouvelle !
Moi : Alors dit moi !
Maman : Tu te souviens quand je t'avais fait rester à la maison et que j'étais parti sans te dire où ?
Moi : Oui bien sûr que je m'en souviens, je me posais des milliards de questions, que je me pose toujours d'ailleurs...
Maman : Alors je vais y répondre. J'etais allée voir un lycée, je leur avais expliqué ta situation, et que cela était urgent de te faire changer de lycée. C'est pour ça qu'à partir de la semaine prochaine tu changes de lycée ! Durant ce temps tu n'iras pas au lycée, tu es enfin débarrassée de ce cauchemar !
Moi : Vraiment ils ont acceptés de me prendre ?? Ça veut dire que je vais plus voir les personnes qui s'en prennent à moi ??
Maman : Oui ! Oui tu es enfin libéré de ce cauchemar ! Et le directeur de ton nouveau lycée m'a dit qu'il veillerait à ce que tu sois bien intégrée !
Je pris ma mère dans les bras, des larmes de joie et de soulagement coulaient sur mes joues. J'allais enfin être libéré de cet enfer, après 7 mois de torture mentale et physique. Grâce au seul soutient que j'avais, j'ai pu doucement relever la tête de l'eau. Je la remercierai jamais assez pour ce qu'elle a fait ! J'allais peut-être retrouver une vie normale, avec des amis, des sourires, des rires. Mais ceux qui sont réels pas, pas ceux que tu portes avec ton masques. J'espère que tout allait bien se passer dans ce nouveau lycée, je voulais enfin vivre. Et peut-être briser ce masque, faire fuir les démons qui me hante depuis bien trop longtemps. Je veux être acceptée par certaines personnes, je veux plus que le regard des gens compte pour moi. Je veux juste être libérée de tous ce qui me fait souffrir.
Je restais donc à la maison toute la fin de la semaine, cela passait assez vite. Je passais mon temps à écouter de la musique et dessiner. Quand ma sœur rentrait je jouait avec elle, cela me changeait les idées, car malgré le soulagement de changer de lycée j'étais très stressée, j'avais peur que cela recommence dans ce lycée... J'essayais de me convaincre dans cela ne pouvait pas être pire que dans mon lycée...

À SUIVRE...

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