Espoir

CHAPITRE 5 : Une lueur de joie

Les jours s'enchaînaient et se ressemblaient, toujours la même souffrance, la routine des nuits infernales, le trajets de bus avec la boule au ventre, les journée entière seule... Mais vaut mieux-être seule que mal accompagnée comme on dit si souvent. Les seules fois où je n'étais pas seule c'est quand ils s'en prenaient à moi... Ils venaient en groupe lorsque j'allais à mon bus, car c'était le seul moment où j'étais or du lycée... Alors ils m'encerclaient, tel des animaux autour de leurs proie, mais la proie c'étais moi, celle qu'ils aiment voir souffrir, j'étais réduit à l'état d'objet, qui subit sans pouvoir rien faire. Ils faisaient ce qu'ils voulaient de mon faible corps, j'étais torturé physiquement et mentalement à travers des coups et des insultes. Chaque soir mon corps se remplissait de plus en plus de tâches bleus, ses tâches je les haïssais, elles étaient la pour me rappeler cet enfer qui me paraissait insurmontables. Alors chaque soir les idées noires me venaient en-tête, celles qui me permettraient de mettre fin directement à ce supplice. Même si cette idée est irréparable au moins je souffrirais plus, plus jamais. Mais après je pensais à ma famille, la seule raison qui me permettait de tenir, la seule raison de restais en vie. Mais c'est quoi la vie ? La vie est un combat, elle te met toutes sortes d'obstacles que tu dois surmonter pour ensuite avoir du répit. Si tu n'est pas assez fort pour surmonter un obstacle elle te le laisse jusqu'à que tu le détruise toi-même, en prenant du recul et de la force. Sauf que certains obstacles sont plus dur à surmonter, comme le mien et c'est là que cela devient un cercle vicieux, tu pense que tu ne vas jamais y arriver, alors tu pense à la pire des issues, ta vie part fumée, et la vie a gagner. Moi elle m'a donnée une seconde chance en me faisant rater ma tentative de mette fin a ma vie... Mais cette seconde chance m'est inutile, elle me fait juste continuer cet enfer. Je finirais bien par trouver une solution... Enfin je l'espèrais....
Je passais mes nuits à pleurer et à essayer de trouver une solution, la seule solution que je voyais été celle de tout dire à la CPE... Mais j'avais peur, peur que cela empire les choses, qu'ils s'en prennent encore plus à moi... Surtout qu'ils étaient malin à s'en prendre à moi en dehors du lycée, personne ne pouvait me surveiller. Je ne savais vraiment pas quoi faire, je disais plus rien à ma mère, je me renfermer encore une fois...
Ma meilleure amie elle, elle me parlait plus elle m'avait laissé tomber depuis ma tentative... Elle avait honte de moi, et puis elle c'était fais de nouveau amis, elle avait un petit ami alors petit à petit elle m'a effacée de sa vie pour débuter une nouvelle vie, bien meilleure que celle d'avant avec un boulet dans les pattes...Cela me briser le cœur mais je le voulais pas être un poids pour elle, je l'étais déjà bien assez pour moi-même...
Enfin je me disperse, aujourd'hui je suis en vacances parce que c'est Noël ! Avec ma sœur Margot on avait demandé un chien à mes parents, mais on a pas trop d'espoir de l'obtenir alors j'avais aussi demandé une nouvelle baffle et ma sœur tout un tas de jouets ! Durant ses vacances je vais profiter de ma famille pour essayer d'oublier le temps de quelque jours ce que je vis au lycée... On est le 24 décembre aujourd'hui alors avec ma mère on prépare tous ce qu'il faut pour le repas de ce soir avec toute ma famille, mes grands parents, mes tantes, mes oncles et mes cousines ! J'allais passer une bonne soirée, car pour moi la famille et ce qu'il y a de plus important, en même temps je n'ai pas d'amis ... Enfin plus du moins depuis quelle ma laisser alors qu'elle était là seule que j'avais... Mais je lui en veux pas elle a entamé une nouvelle vie alors le passé c'est le passé, elle est bien mieux sans moi. Surtout que ce soir je me change les idées toute ma famille est là alors je vais profiter d'être bien entouré.
Je passais une bonne soirée, à jouer avec ma sœur et mes cousines, je mettais bien habillé et maquillé surtout pour cacher quelques marques bleus sur mon corps ainsi que mon visage. Personne ne vu ses marques, ils ne me posa pas non plus de question sur les cours et sur les raisons de ma tentative échouée... Ils savaient juste que je voyais un psychologue, qui m'aidait un peu à me libérer. Tout ce passait donc très bien, j'avais même souris et rigolé sans me forcer, c'était un miracle ça faisait longtemps que ça n'était pas arrivé !
Je partais donc me coucher l'esprit tranquille en repensant à cette soirée et au cadeaux que j'allais avoir. Même si le plus beau cadeau serais que mon enfer scolaire finisse...
Le lendemain matin Margot venait me réveiller en me sautant dessus tellement elle était excité d'ouvrir les cadeaux, mais nos parents nous amené à l'extérieur, on se regardé étonné avec ma sœur. Mais l'étonnement s'évadé pour laisser place à la joie quand on vit une petite boule de poil venir vers nous pour nous sauter dessus ! Le visage de ma sœur s'illuminait avec une immense sourire tout comme mon visage, on était si contente ! Le père noël enfin mes parents mais comme ma sœur croit encore au père noël pour elle c'était lui qui avait réalisé notre rêve, et moi cela allait me ramener un petit peu de joie de voir cette petite boule de poil chaque fois que je rentre. C'était un petit chiot avec un bouille adorable, il avait des poils long et doux, les yeux marrons, il était couleur caramel avec des taches blanches. On le nommait Chimmy, car on trouvait ce nom très mignon tout comme le petit chien ! On allait le chouchou à ce petit Chimmy, il allait devenir ma petite source de bonne humeurs... En plus de ce merveilleux cadeau on eu d'autres cadeaux au pieds du sapin, ma sœur avait eu des jouets qu'elle avait bien sur demandé au père noël, tandis que moi j'eu un nouveau téléphone car le miens je l'avais depuis 4 ans, et une nouvelle baffle.
Les vacances passaient à une vitesse folle, le premier de l'an je l'avais juste fêté avec mes parents et ma sœur. On approchait de la rentrée, les insomnies étaient de retour, je passais mon dernier week-end de vacances enfermée dans ma chambre. La boule au ventre était la, la peur de retourner en cours était elle aussi présente. Je veux plus continuer à souffrir, je veux plus être la fille dont tout le monde a pitié, ni celle sûr qui on se défoule.

À SUIVRE...