CHAPITRE 4 : Le jour où tout recommença

9 3 14
                                    

Mon réveil sonna, l'heure du retour à l'enfer me réveilla avec une douce mélodie, cette mélodie avait un goût amer à mes yeux, car elle avait le pouvoir de m'annoncer ma descente en enfer.
Je levais mon faible corps, tremblant à l'idée de voir tous les regards posés sur moi et que les moqueries reprennent... Je me préparais avec des vêtements simples et du fond de teint pour cacher mes cernes dû aux insomnies. Je voulais éviter le plus possible de me faire remarquer. Une fois dans le bus mon ventre ce serrait de plus en plus, chaque membres de mon corps tremblaient, la crise d'angoisse était là, comme chaque matin... Je cachais mon visage avec mes cheveux pour éviter que l'on me reconnaisse ou qu'on aperçoive le moindre signe de faiblesse. Mais je sais que je suis faible, faible de chaque jours vouloir cacher mes sentiments, faible à faire sans cesse des crises d'angoisses. À quoi était dû cette faiblesse ? A cause de moi ? Non a cause d'eux. Ceux qui aime me voir faible, ceux qui aime me faire souffrir.
L'heure tant redoutée était là... Ma première heure de cours... Celle où j'allais affronter ma classe après 3 semaines d'absence. C'est la boule au ventre que je me dirigeais vers la salle, bien sur comme mes cauchemars l'avaient prédit j'étais le centre d'attention, la jeune fille qui a tenté de mettre fin à ses jours est de retour ! Certains me regardaient avec pitié, d'autres le sourires aux lèvres, sûrement par fierté d'être la cause de cette volonté. Pour l'instant rien ne c'étais passé, j'étais juste comme toujours seule, mais cela je m'y était habitué. Les cours s'enchaînent jusqu'à la pause pour manger, je m'étais assise à une table vite, mais bizarrement des gens de ma classe étaient venu s'assoir à côté de moi... J'avais un très mauvais pressentiment... Qui s'avéra vrai... Ils étaient venu pour me rabaisser et verser tous leurs déchets dans mon assiette, je pouvais plus rien manger, je partais donc m'enfermer dans les toilettes pour vider toutes les larmes de mon corps. Ça recommençais... J'avais espoir qu'ils aient au moins un peu de pitié pour moi, qu'ils réalisent se qu'ils me font endurer... Mais non...
Après mettre calmé la sonnerie retentit, je retournais donc en cours comme si rien ne c'étais passé. Au fur est à mesure de la journée mon ventre criait famine et me faisait mal voyant la fin de la journée approchait... Ils allaient s'en prendre à moins sur le chemin du bus j'en suis sûre...
Et bien sur j'avais raison... Ils sont venu, se mettant tous autour de moi, ils commençaient par s'en prendre à mes jambes, puis les côtes, le ventre. Mon corps commençait à lâcher, mes oreilles ne pouvait plus entendre cette vague de haine, mes yeux ne pouvaient plus voir leur visage souriant... Je m'effondre, recroquevillé sur moi-même, quand a eux ils me donnaient des coups de pieds partout où ils le pouvaient... Ils finirent par me laisser à la limite du malaise, je me relevais petit à petit après avoir repris mes esprit et continuais mon chemin, boitant et effondrée... Leurs mots tourne en boucle dans ma tête, leurs insultes, leurs moqueries, tout !
Je rentrais donc chez moi brisé, le corps tremblant. Personne n'étaient là, je pouvais m'effondrais sans que personne le sachent... Mon corps commençait à former de légères tâches bleus dû au coups qu'il avait reçu, cela me faisait mal physiquement et mentalement... Mais le pire était le mental, je ne supportais plus tout cela... Les idées noires revenait au galop, je regardais mes ciseaux posé sur mon bureau, c'est débile je sais mais moi ça me libérait, en me faisant mal j'oubliais le temps de quelque seconde mon mal-être... Quelque minutes plus tard mon bras gauche était couvert de fin trait rouge, il saignait, tout comme mon cœur...
Mes parents et ma sœur rentraient quand j'étais sous la douche ce qui m'arrangeais, ils ne verront pas ce que j'avais fait...
À l'heure du repas je sorti de ma chambre pour allais manger avec ma famille, je ne laissais rien paraître et faisais comme si rien ne c'étais passé. Ils ne s'en rendirent pas compte car j'avais tellement l'habitude de porter ce masque qu'il en devenait réel.
Une fois tout le monde couché, les nuits horrible recommençaient, les larmes incontrôlables, et les nuits blanches... Cette nuit se sera nuit blanche et non cauchemars, de toute façon les deux sont horrible. Car nuit blanche dit pleurs et bêtises, les cauchemars eux disent réveil chaque heures en pleurs et sommeil compliqué à regagner...

À suivre...

Espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant