Chapitre 15.

633 27 11
                                    

Fred passa ses mains autour de la taille d'Alice et l'embrassa tendrement comme elle l'aimait tant.
- Ça m'avait tellement manqué dit-elle en collant son front contre le sien.
- À moi aussi ajouta t-il.
Elle se pencha alors vers son visage et l'embrassa tendrement.
- On va manger ? Demanda t-elle. J'ai faim ! Et on pourra parler comme ça...
- Oui j'ai faim aussi affirma t-il.
- Allez viens. Tu veux manger quoi ?
- Je sais pas, comme toi. À vrai dire tant que je mange je m'en fiche.
- Une pizza ? Je sais que tu adores ça, en vrai italien que tu es dit-elle amoureusement.
- Oui, ça me va.
Et il sourît.
- Alors dis moi que veux tu savoir. Dit-elle en lui prenant la main.
- Tout, je veux tout savoir. Raconte moi un souvenir qui te vient à l'esprit là, maintenant.
- Tu veux tout savoir sur quoi ? Sur nous ? Le boulot ?
- Ah non, pas le boulot. Sur nous dit-il en la regardant tendrement comme s'il la connaissait depuis toujours.
- Sur nous ? Et que veux tu savoir sur nous ?
- Tout Alice, tout. Je sais pas moi raconte moi ton meilleur souvenir avec moi ou ton pire, notre première nuit ensemble, tout ça quoi.
- Alors pour commencer tu m'as attendu pendant cinq ans, cinq ans avant qu'enfin je m'avoue mes sentiments pour toi. Entre nous il y a toujours eu nos ex : Matthieu, Léa, Rachel, Adam. Je t'ai fait attendre, je me suis faites désirée. Malgré notre premier baiser et notre première nuit ensemble je ne m'étais pas rendu compte que je t'aimais vraiment, pour moi tu étais un ami, mon meilleur ami. Aujourd'hui tu es mon époux, mon collège, mon meilleur ami, mon confident, mon amant. Tu élèves Paul comme ton propre fils alors que pourtant tu déteste son père, tu m'acceptes avec mes défauts même si d'après toi je suis la femme parfaite.
Elle s'interrompit, l'émotion la gagnait petit à petit. Elle plongea son regard émeraude dans les yeux bleus azur de son époux et l'embrassa tendrement à la commissure des lèvres, d'un très léger baiser. Elle reprit son récit.
- Pour moi tu es l'homme parfait, aucun homme ne s'est comporté avec moi comme toi tu le fais. Il n'y a pas une seconde ou je doute de ton amour, de ta sincérité comme j'ai pu en douter avec Matthieu ou encore avec Adam, il n'y a pas un seul jour sans que tu me regardes en me disant que je suis la plus des femmes, la plus belles de tes conquêtes, que tu m'aimes comme tu n'as aimé aucune une femme avant moi, que tu me prennes dans tes bras, que tu m'embrasses à toute heure de la journée et ceci même au boulot. Quand je te regarde, je me dis que je ne veux aucun autre homme que toi pour mes futurs enfants, de même pour toi. Il y a quelques mois tu m'as demandé en mariage de la plus belle des façons qu'un homme ait pu me le demander. Tu me connais par cœur, tu sais que mes roses préférées sont les blanches et non pas les rouges. Il y a quelques semaines tu m'as dis que tu voulais un enfant de moi, une petite fille qui me ressemblerait trait pour trait, alors mon amour tu es toujours d'accord ? Je t'aime tellement Fred, j'espère que tu me seras fidèle toute la vie. Si tu me trompes ou si tu me quittes je ne m'en remettrais pas conclue t-elle la voix pleine d'émotion.
Et tout ce qu'Alice venait de raconter, Marquand s'en souvint. Tous les détails de ce qu'elle avait romancé, c'est comme si il ne les avait jamais oublié. Il prit sa femme par la taille et la fit basculer, telle un pas de danse. Il la regarda amoureusement.
- Non, je ne te serai jamais infidèle car, pour moi, ça signifierait que je ne suis pas un homme mais un lâche. Et puis de toute façon je t'aime trop pour ça, tu es la femme de ma vie, la seule.
- Je t'aime aussi.
Et elle l'embrassa tendrement.

Quand rien ne va plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant