Chapitre 16.

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Il l'embrassa fougueusement. Après ce baiser, la juge lui murmura à l'oreille :
- Je t'aime aussi Fred.
Puis elle lui rendit son baiser.
- On va manger maintenant ou tu veux qu'on rentre à la maison ? Demanda t-elle d'un sourire plein de sous entendu.
- J'ai bien faim mais ton sourire me donne envie de rentrer dit-il en souriant.
- Alors on fait quoi ?
- Comme tu veux.
- On va d'abord allez manger, on rentrera après ça te va ?
- Oui parfait, pizza alors? Demanda t-il.
- Parfait. Et tu sais ce que j'aimerai ?
- Non mais tu vas me dire.
- J'ai envie que tu me prennes dans tes bras et que me serres fort, très fort.
- Pas trop fort quand même, la dernière fois que je t'ai à peine serrée tu as dis que je te faisais mal affirma t-il en rigolant.
- Non la dernière fois tu m'as vraiment serrée très très fort. Alors tu attends quoi ?
- Mais c'est faux rigola t-il.
Marquand la prit alors dans ses bras. Ils s'assirent ensemble sur le banc qu'ils avaient quitté un peu plus tôt. Alice posa sa tête contre le torse de Fred, elle entendait son cœur battre. Leurs battements s'entrelacèrent, ils ne formaient plus qu'un.
- Fred ?
- Oui ?
- Alors on fait quoi pour Noël ?
- Oh ça m'était complètement sorti de la tête dit-il tristement. Tu veux qu'on convie qui ?
- Personne juste toi moi et Paul.
- Ah bon, on ne le fait en grande comité ? Demanda t-il me comprenant pas.
- Non pas cette année. Cette année j'ai juste envie de retrouver mon mari et si les autres ne me comprennent pas, qu'ils aillent tous se faire voir dit-elle triste.
- Oh calmes toi ma chérie, très bien nous passerons Noël juste Paul, toi et moi, rien que nous trois. Paul ne va pas être déçu ?
- Paul à juste envie de retrouver son papa, de ne l'avoir rien que pour lui, il veut revoir sa maman heureuse et pour ça elle n'a pas envie de voir une bande de faux culs à sa table de Noël.
- D'accord, je vais réfléchir à ce qu'on fera alors, j'ai envie de vous gâter et de vous chérir affirma t-il amoureusement.
- Mais mon plus beau cadeau c'est que tu sois parmi nous...
- Oui mais j'ai envie de vous faire plaisir.
- Et comment ? Demanda t-elle tendrement.
- Je ne sais pas encore, il faut que j'y réfléchisse.
- Tu n'es pas obligé tu sais...
- Mais j'en ai envie Alice, j'ai été absent pendant une trop longue durée, faut rattraper le temps perdu.
- Alors d'accord. On va manger ?
- Oui, j'ai faim s'exclama t-il.
- Moi aussi.
- Merci pour ce repas Fred, ça m'avait tellement manqué, tu m'as tellement manqué.
- De rien Alice. Tu veux qu'on aille se promener un peu ?
- Pourquoi pas oui.
- Tu n'as pas l'air enthousiaste...
- Si... si mais je suis fatiguée je ne me suis pas beaucoup reposé depuis ton accident...
- Alors on va rentrer d'accord ?
- Non avant on va passer à l'hôpital comme on aurait dû le faire ce matin dit-elle en lui prenant la main.
- Tu es sûre ? Demanda t-il en serrant sa main.
- Oui ! Allez on y va mon chéri.
C'est main dans la main que le couple prit la direction de l'hôpital.
- Ça va allez ma chérie ? Interrogea tendrement le commandant à sa femme.
- Oui pourquoi ? Lui répondît-elle tendrement.
- Je te sens un peu fébrile...
- Non tout va bien lui assura t-elle en se collant à lui.
Il passa son bras autour de sa taille, sa main sur la hanche de la juge et essayait de la rassurer.
Elle posa sa main sur celle du commandant.
- Fred tout va bien, vraiment.
- Je n'ai plus le droit de prendre ma femme par la taille ?
- Si bien sûr que si et ta femme adore ça.
Ils rentrèrent dans l'hôpital, le couple se dirigea vers l'accueil.
- Bonjour madame, je suis Frédéric Marquand, je suis parti hier de l'hôpital après un mois de coma se présenta t-il.
- Oh oui monsieur Marquand ! Que puis-je faire pour vous ? Demanda la secrétaire.
- Je voulais savoir qui était venu me rendre visite pendant mon séjour à l'hôpital.
- Oh oui bien sûr je vous trouve ça de suite. Alors il y a tout d'abord Alice Marquand votre femme ? Demanda t-elle.
- Eh oui ma merveilleuse femme assura t-il d'un regard amoureux.
- Il y a ensuite un certain Djibril ? Victor ?
- Nos collègues de travail.
- Monsieur Jacques Nevers ?
- Le père de mon épouse.
- Léonie Martin ?
- Alice, Léonie ?
- C'est la femme qui était dans la voiture qui t'as percuté Fred dit Alice d'une voix tremblante.
- C'est pas logique affirma t-il réfléchissant. Merci beaucoup madame, au revoir.
Il prit sa femme par le bras et l'entraîna à l'extérieur du bâtiment.
- Et l'enquête ? Questionna t-il.

Quand rien ne va plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant