Chapitre 1

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Arriver aux portes de la ville, je mis ma cape de couleur bordeaux. Je rangea correctement dedans mes cheveux mi-long brun légèrement ondulé. Un groupe d'enfants foncèrent vers moi je les esquiva de justesse, en rigolant. Je pouvais entendre leurs rires en se chamaillant de loin. Il fallait que je trouve Gaius sans que personne ne me voit ! Telle un espion du roi, je marchais donc dans la ville en me dirigeant chez lui. Je pus constater qu'il y avait plus de marchand qu'avant.

En chemin j'aperçus quelques chevaliers se diriger à la taverne, sûrement pour ravitailler leur soif ! Cela ne changera jamais. J'aperçus dans le troupeau qu'ils formaient, Messire Leon ! Ses cheveux avait poussé ! Cela lui allait à ravir ! Je suis sur qu'il est toujours aussi doué au combat.

Je continua ma route, hâte de retrouver mon vieil ami. Son habitation était situé dans le château, il était le médecin de la cour royale. Il avait beaucoup de talent et était très doué dans son domaine.

A l'entrée été posté deux gardes, je leur dis que je voulais voir le médecin pour chercher un remède. Ils me laissèrent entrer. Si j'avais montré mon visage ils auraient prévenue tout le monde ! La surprise aurait été gâché...

Je monta les marches en pierres, pour enfin arriver devant la porte en bois de sa maison. Je toqua plusieurs, mais personnes ne répondit. Alors je rentra en passant tout doucement ma tête dans le peu d'espace que j'avais fait.

- Il y a quelqu'un ?

Sans réponse.

- J'entre alors.

Je referma derrière moi. Je pouvais voir des étagères remplis de divers remèdes et des bibliothèques remplis de livres ! Tiens sa barrière est cassé. J'espère qu'il n'ai pas tombé de là-haut au moins ?! Il faudra que je lui répare. Je me dirigeas dans la chambre du fond, pour voir si il ne dormait pas. Je toqua une nouvelle fois et ouvrit, personne. Le lit était défait et un foulard rouge était disposé dessus complètement chiffonné ! Il y avait plusieurs affaires. Sûrement qu'un patient à Gaius séjourne ici ou un ami serait plus logique, vu que sinon le patient serait ici à se reposer sinon.

Je retourna dans le pièce principale et déposa mon sac sur une chaise. Je me déshabilla enlevant ma cape, dévoilant ma tenue. Je portais une haut marron, un corset en cuir, et des hautes bottes m'arrivant aux genoux de la même couleur, ainsi que qu'un pantalon bouffant en tissus noir. C'était très confortable et pratique pour se battre. Et je l'assume, ils mettaient mes formes en évidence. A mes hanches, était accroché mon ceinturon où était mis mon épée. Je remis en place mes cheveux qui était en bataille à cause du tissus qui les recouvrait. La porte s'ouvrit d'un coup brutal.

- Gaius désolé du retard, le crétin royal ma demandé d'astiquer son armure ! Il ne pouvait pas attendre cette après midi ! Comme d'habitude !

Il releva la tête en ma direction et ouvrit grand la bouche et me pointa du doigt. On lui a jamais dit que c'était malpolie à ce garnement. Il avait des cheveux noir et des oreilles décollées, un visage fin et des beaux yeux gris, il était grand et mince, on dit aux revoir aux abdos bien attendu. Pas déplaisant à regarder tout de même...

- Vous n'êtes pas Gaius... Dit-il.

- Félicitation ! Vous souhaitez peut-être des applaudissements à savoir reconnaître une femme d'un homme ! Dis-je avec un sourire malicieux. Vous pourrez arrêter de me pointer du doigt s'il vous plaît ? Repris-je d'un air sérieux.

- Oh ! Oui bien sûr... Qui êtes- vous ? Et que faites vous ici ?

- Premièrement, je suis une femme comme vous avez pu le constater. Deuxième je m'appelle personne, car je ne vois guère pourquoi je vous dirais mon prénom. Troisièmement, j'attends Gaius ! Cela sera les seuls informations que vous aurez.

Il souriait bêtement, comme un idiot. Je ne vois pas en quoi ce que j'ai dit était drôle. Ce moque -il de moi avec ses airs enfantins ?! Je lui jeta un regard noir, lui montrant que je n'aimait pas qu'on se foute de mes dires. Je le vis déglutir, il commença alors à bégayer.

- Dé-Désolé... Je m'appelle Merlin ! J'aide Gaius et je suis aussi le valet officiel du prince Arthur... Dit-il tristement.

Le pauvre... Il doit supporter le prince. J'ai un peu de pitié pour lui d'un seul coup.

Merlin & La GardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant