Chapitre 3

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Je passa le reste de l'après midi avec Gaius en l'aidant à faire des remèdes. J'avais quelques bases en médecine grâce à lui, qui mon servit plus d'une fois à aider mes prochains. Mais aussi sur moi même, lors de quelques blessures aux combats ! Il me raconta ce qu'il avait fait pendant ses années, ainsi la venue de Merlin chez lui. Enfin je pense qu'il m'en a caché une partie... Mais s'il le faisait c'est qu'il y avait une raison, je ne préféré guère l'embêter avec cela.

Le soir arriva très vite, pendant que je me préparer à voir Guenièvre, Merlin rentra de son travail.

Merlin : Vous partez ?

Éléonore : Il va falloir que tu choisisses entre le vouvoiement et le tutoiement. Et je sais que sa te ferais très plaisir Merlin, mais non je vais juste voir une amie, je reviendrais pour dormir. Avant que je partes je dois te demander un service.

Merlin, joyeux : Je t'écoutes !

Je lui expliqua et il accepta de suite avec un grand sourire, sans même trop comprendre pourquoi je voulais faire cela. Je fis la bise à Gaius et un en revoir de la main au valet.

Ma capuche mise en place, je sortis rejoindre mon amie. Il y avait presque plus personne dans les rues. Le froid se fit de plus en plus ressentir...

J'approchai de sa maison, il y avait de la lumière à l'intérieur. Je toqua plusieurs fois à sa porte. Elle ouvrit et me regarda d'un air interrogateur.

Guenièvre : Que puis-je faire pour vous ?

Je souleva légèrement le tissus qui recouvrait mon visage. Elle voulu hurler mon prénom mais je plaqua à temps ma main contre sa bouche.

Éléonore, paniquer : Chut ! Il ne faut pas qu'on sache que je suis là...

Guenièvre : Entrons alors ! Dit-elle joyeuse.

Elle me tira à l'intérieur. Je n'eus même pas le temps de baisser ma capuche, qu'elle me sauta dessus en m'enlaçant. Je la serra à mon tour dans mes bras. Elle se décolla et me détailla du regard.

Guenièvre : Tu es encore plus belle qu'avant ! Beaucoup d 'hommes ont dû te faire la cour pendant ses années.

Éléonore, tristement : Quelques un en effet, mais aucun n'a su me prendre mon cœur... Mais toi aussi tu es magnifique ! Plusieurs hommes ont bien dû tenté quelques choses ?

Elle soupira et s'assit à sa table, je pris place devant elle tout en attendant une réponse.

Guenièvre : Il y a eu un homme mais il n'ai plus à Kaamelott... Il s'appelait Lancelot, il était très fort, courageux, noble...

Éléonore, rigolant : Très beau je présume aussi !

Guenièvre, rigolant et gênée : Oui c'est vrai ! Je ne vais mentir, il n'était pas déplaisant !

Éléonore : Pourquoi n'est-il plus ici ?

Guenièvre : Il a été banni pour avoir menti... Il voulait être chevalier, il avait toute les qualités requises et même plus ! Il avait tout sauf un titre de noblesse...

Éléonore : J'avais oublié ses traditions débile !

Guenièvre : Oui... Alors pour le remercier de lui avoir sauvé la vie, Merlin lui fait un faux titre de noblesse à ce que m'a dit Lancelot.

Éléonore, surprise : Merlin ?!

Guenièvre : Tu le connais ?

Éléonore : Oui mais je t'expliquerais après, continue.

Guenièvre : Le roi a fait des recherches à son sujet, ayant des doutes. En découvrant la vérité il le banni...

Elle posa ses mains sur la table, alors je posa les miennes sur les siennes et lui souris. Un sourire qu'elle me rendu l'instant d'après. Elle me demanda par la suite ce que je devenais. Je lui raconta ce que j'avais dit à Gaius l'après midi même. Je lui expliqua aussi que j'avais le voir avant et que j'y retourner se soir pour dormir. Sans que je m'y attende nous parlions de Merlin.

Guenièvre : Tu sais, Merlin subi tout les caprices du prince ! Mais le pire c'est que je me demande si parfois Merlin ne cherche pas à être pendu en répondant à Arthur de manière sarcastiques !

Elle éclata de rire. Surtout qu'elle me raconta la première fois où il se sont rencontré. Quel idiot ce Merlin ! Je ne le pensais pas comme ça. Pour l'instant je sais maintenant que c'est un jeune homme, sarcastique, drôle, idiot, curieux, toujours dans les ennuis !

Nous continuons pendant une bonne heure à blablater sur des sujets variés. Avant de partir je lui demanda à son tour un service, qu'elle accepta avec joie. Je rentra très tard. Je fis le moins de bruit possible pour ne pas réveiller les garçons, mais Merlin était encore réveiller. Il était dans le salon.

Rentrer il tourna son regard vers moi et sourit.

Merlin, chuchotant : Tu peux prendre mon lit.

Gaius dormait près de ses remèdes.

Éléonore : Où vas-tu dormir ? Et ne me dit pas que tu m'attendais ?

Merlin : Je vais dormir par terre, ne t'inquiète pas. Et... Oui j'attendais que tu reviennes pour te dire de prendre mon lit...

Je le vis rougir légèrement au niveau des pommettes. Je m'approcha de lui et mis ma main sur son épaule.

Éléonore : Tu sais Merlin tu peux dormir dans ton lit, j'ai l'habitude de dormir par terre.

C'est vrai qu'avec mon voyage je n'avais pas l'habitude de dormir sous un toit mes plutôt à la belle étoile.

Éléonore : Merci Merlin...

Merlin : De rien... Vas-y tu dois être fatiguer, une nuit par terre ne vaut rien contre toutes tes nuits en cinq ans.

Il rigola légèrement pour ne pas réveiller Gaius. Je lui fis une bise sur la joue pour lui dire bonne nuit. Son visage devient rouge pivoine ! Je rigola et partit vers la chambre. Sur le lit se trouvait une robe de nuit blanc cassé. J'enlevai mes habits et m'habilla avec. Une fois couché je pensa à la journée de demain. Ce jour sera pleine de surprise !


Merlin & La GardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant