Chapitre 6

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Cela faisait maintenant presque une matinée entière, que nous nous baladions dans la forêt à rechercher des herbes pour Gaius. Nous aurons bientôt atteint l'endroit que je parlais auparavant.

Pendant ce temps Merlin continuait de faire l'idiot et de me faire rire. Il était tombé cinq fois de cheval depuis notre départ ! Arthur avait raison, il était légèrement empoté... A chaque fois, il faisait un petit sourire en coin de gêne et rougissais au niveau des pommettes. Je ne pus m'empêcher de trouver cela adorable !

C'est vers midi, que nous arrivons à l'endroit souhaiter.

Merlin : Nous devrions déjeuner avant de commencer à cueillir ici.

Éléonore : Bonne idée Merlin !

Nous descendions des chevaux. Merlin prit une couverture et la mit par terre, de mon côté je pris le panier. Nous nous installions sur le tissu et sortions ce que contenait le panier, il y avait : deux sandwich à la viande de porc, tomates, salades ; une barquette en bois de tomates cerises et pour le dessert un récipient remplit de fraises. Nous mangions tranquillement, tout en continuant de bavarder et d'en apprendre plus sur l'un et l'autre. Plus la discussion passer, plus j'avais l'impression qu'il me cacher quelque chose. Mais après tout, moi aussi j'ai un secret.

Une heure plus tard, fini de se gaver de bonne chose. Nous commencions à ramasser des plantes, elles y étaient toujours et encore plus belles qu'avant ! Je m'écarta un peu de Merlin, pour apercevoir un point d'eau, je savais que certaines herbes rares y poussaient. Je décida de m'y approcher pour mieux y voir. Je me pencha au dessus de l'eau, j'y aperçus mon reflet. Je resta bloquer un instant. Un mouvement attira mon intention au fond de l'eau. Je ne pus reculer à temps, qu'une masse volumineuse m'entraîna dans les eaux. J'avais beau me débattre, c'est chose ne voulait guère me lâcher. Je releva la tête vers la surface, je vis Merlin arriver en nageant, c'est yeux devinèrent jaune, un sorcier... Le bras qui me tenait me lâcha d'un coup. Le sorcier m'attrapa et me sortit de l'eau, ainsi que lui même. Je repris ma respiration doucement et avec peu de difficulté.

Éléonore, estomaquer : Tu es un sorcier ?! Dis-je le fixant droit dans les yeux.

Merlin : Oui je sais, nous en parlerons plus tard avant que sa revienne !

Il m'aida à me relever, mais trop tard, la créature avait émerger. Ce que je vus me resta sans voix... Comment cela était possible ?! Cette créature était composé du torse et de la tête d'un jeune singe attachés à partir du bassin au corps  d'un poisson, une créature mi-mammifère, mi-poisson.

Éléonore, surprise : Je croyais qu'elle n'existait pas ! Elle doit être la dernière de son espèce...

Merlin : Qu'est-ce donc ?!

Éléonore : Une sirène de Fidji... (petit empreint à un auteur) Merlin va t'en, je m'en occupe !

Seul le feu pourrait la tuer, c'est une créature marine. Sous l'eau elle est imbattable mais une fois à la surface, elle est vulnérable. Merlin ne comprenant pas me mit derrière lui, afin de me protégé sûrement avec sa magie. La sirène sautant, je me posta entre Merlin et elle, pour enfin sortir de ma bouche du feu. Elle s'émietta avant même de nous atteindre.

Je me retourna vers le sorcier, il me regarda avec des yeux ronds.

Éléonore, timidement : On a apparemment un gros secret à conserver tout deux...

Merlin : Es-tu une sorcière toi aussi ?!

Je me baissa pour ramasser quelques écailles épargner par mes flammes, afin de les enfermer dans un petit sachet en tissus. Cela pourrait peut-être être utile un jour pour une potion de Gaius. Par la suite je me dirigea vers nos chevaux et grimpa dessus.

Éléonore, souriante : Nous parlerons en route, grimpe sur ton cheval.

Il exécuta mes dires, nous pouvions commencer à nous diriger vers la sortie.

Éléonore : Gaius est au courant et je suppose qu'il sait pour toi aussi.

Merlin : Oui effectivement...

Éléonore : Je ne suis pas une sorcière, mais je suis né comme cela. Il y a longtemps à l'époque des dragons. Certains d'entre eux pouvait se transformer en humain. Une population venait alors de ce créer. Car les dragons ayant cette capacité, sont tombés amoureux d'humaines et qui ont elles données naissances à des enfants. Nous les appelons les gardiens, comme les dragons ils avaient une chose à protégé. D'où leur nom, c'était dans leurs gênes de protégé un objet ou un être vivant.

Ces personnes étaient mi-humain et mi-dragon. Je fais partit de ce peuple et j'en suis la dernière de mon espèce.

Merlin me fixa avec peine.

Éléonore : J'ai voyagé afin de trouver un dragon, pour qu'il puisse me guider dans ma recherche.

Merlin : Ta recherche ?

Éléonore : Trouver ce que je devais protégé. Chaque gardiens ou gardiennes était guider par un dragon, afin de trouver notre objectif.

Merlin : Incroyable... Du coup un dragon te guide ?

Éléonore : Non, le but de mon voyage été de le trouver et qu'il m'aide à ma recherche. Mais maintenant je n'ai plus le choix, je vais devoir aller le voir.

Merlin : Kilgarah.

Éléonore : Exactement !

Pendant le reste du trajet nous parlions lui et moi. Je ne savais pas pourquoi mais je lui faisais complètement confiance. Il m'a demandé pourquoi j'étais partit alors qu'un dragon était déjà tout proche de moi. Je lui expliqua le pourquoi.

Quand je suis arrivé à Kaamelott, j'ai tout de suite sentit une présence. Un mois après, une voix m'appelait. Alors une nuit, je me suis levé pour voir qui m'appelait sans cesse. J'ai été jusqu'au cachot, pour ensuite continuer ma route et y découvrir à destination un dragon... Par la suite, pendant plusieurs années j'y aller presque toute les nuits. Il me parlait de mon peuple, m'en apprenait plus sur mes origines. Mais il y a six ans il commença à me hurlait dessus, d'un destin auquel j'étais destiné ! Plus j'y aller, plus il m'en parler sans me donner de détail. J'ai fini par ne plus aller voir mon ami. Mais je pouvais l'entendre communiquer avec moi toute les nuits qui suivirent. Je ne dormais presque plus... J'ai réussir à tenir un an dans cette situation, mais c'était la goutte d'eau de trop. Tous le monde s'inquiétait pour moi, chaque jour mes cernes se faisaient de plus en plus grandes. La fatigue me provoquait des mal de têtes à répétitions.

Je prit mon courage en main et je suis redescendu pour régler le problème. Je lui parlais calmement au départ, pour qu'il m'en dise plus, pour que je le comprenne enfin. Connaître la raison de son harcèlement, mon corps ne supportait plus mon mal être. Surtout en ne connaissant guère sa véritable cause. Mais cela ne serva à rien... Sans que je ne sache guère, il haussa la voix voulant me dire que je ne devais jamais bouger de ce château pour que m'a destiné arrive à moi. Que cela était primordiale pour l'avenir. Explosant de rage, je cria de frustration de ne rien savoir. Mais c'est un hurlement de dragon qui sortit de ma bouche. Je pouvais encore sentir en moi, le sentiment que j'eus à cette époque, de la haine... Je partis le lendemain pour un voyage sans destinations précises, ma famille compris que j'avais besoin d'air et de prendre un nouveau départ. Même s'il ne savait guère ma véritable raison.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 13, 2020 ⏰

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