Merlin & La Gardienne

Chapitre 2

Au moment où j'allais lui faire par de ma compatissance, face à l'imbécile de maître qu'il devait supporter, la porte s'ouvrit sur un vieillard. Je me précipita vers lui pour le serrer dans mes bras fin et légèrement musclé. Je recula pour lui faire face avec un sourire radieux.

- Oh ! Mon enfant ! Cela faisait si longtemps Éléonore que je ne t'avais pas vu !

Il me prit à tour dans ses bras, c'était affectif et rempli de tendresse. Un raclement de gorge à notre gauche nous coupa dans nos retrouvailles. Je le regardais de travers.

Éléonore : On ne vous a jamais appris à ne pas interrompre des retrouvailles ! Dire que j'avais de la pitié pour vous quand vous m'avez dit que vous travailler pour un imbécile !

Gaius me regarda et me frappa l'arrière de la tête.

Gaius :Tu n'as pas changé toujours aussi brutal avec ceux que tu ne connais pas ! J'en ai besoin pour qu'il m'aide à livrer mes remèdes ne me le traumatisme pas !

Merlin : Merci Gaius. Votre soutient est précieux !

Gaius : Je te soutiendrais quand tu feras ton lit un jour !

Il partit vers la table et nous montra d'un geste de main de venir s'asseoir. Pour mon plus grand malheur je me retrouve à côté de ce «Merlin». Je jeta un coup d'œil en sa direction, il était gênée. Il se gratta la nuque avec sa main droite, n'osez point me regarder et tapoter ses pieds contre le sol de la pièce.

Éléonore : Vous avez des verres au postérieur ?

Merlin, paniquer: Non, pourquoi cette question ?

Éléonore, suspicieuse : J'essaye de trouver une réponse à vos agitements. A moins que se soit ma présence à vos côté qui vous gêne ?

Je ne sais pas pourquoi mais j'aimai bien l'embêter. Je suppose qu'Arthur doit se faire plaisir lui aussi ! Je le vis paniquer et ne sachant pas quoi me répondre. J'explosai alors de rire, face à ses expressions faciales. Il me regarda avec un air interrogateur.

Gaius :Arrête de le tourmenter !

Il posa plusieurs assiette sur la table, une pour chacun. Je ne savais pas ce qu'il y avait dedans, mais tant que sa se mange, cela ne me déranger guère.

Gaius, surexcité : Alors, qu'as-tu fais pendant ses cinq longues années Éléonore ?

Éléonore : J'ai voyagé en passant par divers royaumes, j'ai même fait diverses tavernes !

Gaius :Cela ne m'étonne pas de toi !

Éléonore, joyeuse : J'y ai rencontré plusieurs personnes intéressantes, et je me suis même fait des ennemis!

Merlin, timidement : Comment cela peut-il vous rendre heureuse ?

C'est qu'il est curieux ce garçon.

Éléonore : ça mes plus d'animation dans des combats !

J'avalai plusieurs cuillère de ma nourriture. Jusqu'à la fin du repas je parlais de mes aventures et des ennuis que j'avais pu me faire, mais toujours avec un sourire ! Je sentis tout le long le regard de Merlin sur moi, il écoutait avec attention chacun de mes mots. Je pus voir dans ses yeux une certaines envies.

A la fin du repas Merlin me posa enfin la fameuse question qui lui brûler les lèvres !

Merlin, incertain : Qui est-tu exactement ?

Éléonore, faussement amusé : On se tutoie à présent ?! Eh bien Merlin ! Tu verras le moment venu.

Il fit une mine déconcerté alors que Gaius lui rit aux éclats à ma réponse.

Gaius : Merlin tu devrais retourner voir Arthur avant qu'il ne vienne te chercher. Je ne suis pas sur qu'il sera très sympathique...

Merlin : Oui vous avez raison ! Je n'ai pas envie de nettoyer l'écurie !

Gaius : J'aimerais éviter que tu empeste la maison...

Merlin : Très drôle Gaius...

Gaius, souriant : Je ne vois pas quoi tu parles.

Merlin partit en trottinant. Je me retourna vers Gaius qui lui me regardé avec intensité.

Il prit alors la parole.

Gaius : As-tu trouver ce que tu cherchais ?

Éléonore : Malheureusement pas vraiment, l'espèce que je cherche est légèrement en voie d'extinction !

Gaius : Tu as finalement décidé de le voir, vu qu'il est-

Éléonore : Ne parlons pas de sa maintenant Gaius ! Tout ce qui compte pour moi à présent c'est de retrouver tout le monde.

Gaius : Comment vas-tu faire savoir ta présence ici ?

Éléonore : Je penses aller voir ce soir Guenièvre après le souper, je reviendrais pour dormir, Je lui demanderais alors un petit service... Et comme sa je pourrais la revoir !

Gaius : Tu comptes ne pas m'en dire plus n'est-ce pas ? Dit-il avec un sourire en coin.

Éléonore, rigolant : Vous en entendrez parler à mon avis !

Gaius : J'en ai bien peur malheureusement...