Chapitre 4

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Je m'étais levé un peu avant Merlin. Gaius était déjà debout et m'avait fait un petit déjeuner copieux.

- Je sais que ta journée va être longue et forte en émotion !

Il me sourit et regarda Merlin d'un air désespéré par terre. J'engloutis ma nourriture, m'habilla.

- Gaius je compte sur vous pour réveiller Merlin à temps !

- Ne t'en fais pas file !

Je sortis et couru rejoindre Guenièvre chez elle. Elle était déjà prête, toujours en avance mon amie. Je la serra dans mes bras et nous allions aux château. Elle partit chercher le repas de Morgane. J'attendis devant la chambre de la pupille, en faisant les cents pas ! Je suis si stressé ! Je vis mon amie revenir au bout de dix minutes. Je lui tendit ma cape et prit mon sac que j'avais emporté avec moi ce matin.

- Attend ici Guenièvre ! Je viendrais t'ouvrir ! Sa ne devrait pas être trop long...

- Prend ton temps, je ne suis pas pressé.

Je lui souris et ouvrit la porte de la chambre avec le plateau dans les mains. Je fis le moins de bruit possible. J'entrai sur la pointe des pieds. Je posa délicatement le plateau de nourriture sur une petite table. J'ouvris les rideaux violemment, je pus apercevoir son visage. Elle était encore plus belle qu'avant, avec un magnifique teint de porcelaine ! Je vis qu'elle se frottait les yeux. Je me dépêcha de prendre mon sac et de l'ouvrir. Je balança alors des pétales de roses sur tout son lit et sur son visage en criant.

Éléonore : Oh ! Gente demoiselle, réveillez-vous !

Elle se réveilla en sursaut paniquer. J'éclatai de rire face à son visage paniqué. Elle me jeta son oreiller qui atterrit sur mon nez ! Je vis son expression passé de la colère, à une joie immense !

Elle se jeta sur moi. Nous tombions à terre toute les deux !

Éléonore, rigolant : Quel retrouvailles renversantes !

Elle se redressa et m'aida à me lever par la suite.

Morgane, rigolant : Tes jeux de mots sont aussi idiot à ce que j'entends !

Éléonore : Il faut de tout pour faire un monde !

Nous discutons un peu, puis j'ouvris à Guenièvre. Pendant une demi heure nous rigolons comme des pintades.

Éléonore : Désolé j'ai un imbécile royale à réveiller mes dames !

Je leur fis une révérence.

Morgane : Ne sois pas trop douce avec lui !

Je lui répondit en souriant. Je partis dans les couloirs en longeant les murs, j'aimerais éviter croiser le moins de personnes possible.

Devant la chambre du prince, Merlin s'y trouvait avec le déjeuner de sa majesté.

Merlin : J'espère ne pas avoir d'ennui après.

Éléonore, sûr d'elle : Il ne te dira rien du tout ! Sinon je le frapperais pour toi si tu veux !

Merlin : Il va vraiment falloir qu'on m'explique votre lien avec la famille royale...

Éléonore, joyeuse : D'abord à l'attaque !

Merlin et moi rentrons dans la chambre discrètement. J'avais pris en main le saut d'eau que Merlin avait préparé. Il posa le plateau sur le bureau et ouvrit les rideau.

Merlin : Le jour est levée mon chère prince !

J'entendis sa majesté râler dans ses draps. Je lui jeta dans la figue l'eau et sauta sur son lit en l'écrasant.

Merlin & La GardienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant