Chapitre 1.

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C'était en plein mois d'avril, le printemps était bien installé sur la France. La petite famille avait décidé de passer des vacances sur les côtes normandes.
- J'avais hâte de partir dit Alice d'une voix enchantée.
- Moi aussi. Ça va nous faire du bien de prendre un bol d'air faire, de se ressourcer en bord de mer.
- Paul est tout content aussi, il est impatient.
- C'est la première fois qu'il va à la mer aussi.
- C'est vrai. Il m'en a parlé hier soir au couché, il était triste que tu ne sois pas là...
- J'aurais aimé être là tu sais mais on a pris une semaine de congés et fallait que je clôture l'enquête en cours.
- Oui je sais mais je ne te reproche rien.
- Mais maintenant plus de boulot, que du repos affirma t-il décontracté.
- Enfin oui... on y va ? Paul cria t-elle, on y va mon Loulou tu prends ton doudou mon chéri.
- Oui c'est parti !
Le petit accouru dans le salon et sauta dans les bras du commandant.
- Oh bah alors mon p'tit Paulo, t'es content de partir en vacances à la mer ?
- Oui papa, j'ai trop hâte !
- Doucement mon chéri tu es lourd maintenant laisses papa tranquille.
- Allez vas dans la voiture mon chéri.
Le petit courut vers la voiture.
- J'espère qu'il va dormir sinon il va être juste insupportable dit-elle en soufflant.
- Mais oui il va dormir, en plus de quatre heures de route c'est obligé que le sommeil lui vienne la rassura le commandant.
- J'espère sinon c'est toi qui t'y colles. Je ne pense pas pouvoir supporter pendant quatre heures des c'est quand qu'on arrive à tout va. Ton fils est impatient, je ne sais pas de qui il tient dit-elle en prenant sac et manteau.
- De toi confirma t-il.
- Pardon ? Tu peux répéter ? Moi je suis impatiente ? Rigola la juge.
- Carrément ouais, tu es impatiente. Mais bon, c'est ce qui fait ton charme affirma t-il le sourire aux lèvres.
- Rattrapes toi... pour la peine tu conduis et tu fermes la porte.
Elle quitta la maison et alla installer son fils sans un mot de plus.
- D'accord madame. Mais je te préviens à l'avance, on échangera de conducteur à mi-chemin, ou après comme tu veux. Je ne fais pas quatre heures de trajet d'affilées.
- Non on fera une pause, je suis fatiguée. S'il te plaît dit-elle avec un sourire auquel le commandant ne pouvait pas résister.
- D'accord mais en rentrant ne me demande rien alors, je me repose renchérît-il bien décidé à gagner gain de cause.
Elle soupira et l'embrassa tendrement.
- De toute façon tu es faible...
- Je suis faible ? Je te signale que j'ai bossé hier et jusqu'à tard.
- Tu ne me refuses jamais rien, tu fais tout pour que je me repose, pour que je passe du temps avec Paul quitte même à travailler tard le soir... Enfaîte tu es l'homme parfait dit-elle en se collant à lui.
- Ouais ça doit être ça, je suis l'homme parfait confia t-il avant de l'embrasser.
Elle lui sourit une nouvelle fois et alla s'installer du côté passager.
- C'est bon on n'a rien oublié, on est paré. C'est parti pour une belle semaine à la mer en famille dit-il en démarrant la voiture.
Et la voiture s'élança. Ils quittèrent bientôt la ville pour rejoindre l'autoroute. Ce n'est que quelques heures plus tard qu'ils arrivèrent enfin à destination, avec presque quatre heures de route dans les jambes, malgré des pauses marquées, Fred était fatigué. Lui n'avait pas pu dormir contrairement à sa femme et son fils. Il déchargea alors la voiture des bagages qui l'en contenait et les déposa dans la maison de location qu'ils s'étaient appropriés pour cette semaine. Sa première action fût de s'allonger dans le canapé qui s'offrait à lui dans le salon. Sa femme qui avait dormi presque tout le trajet fût compréhensive et le laissa alors se reposer. Ses paupières devenaient lourdes, il n'était plus maître de son corps, il s'assoupit alors.
Lorsqu'il se réveilla, il ne vit personne dans la maison. Il chopa alors son téléphone et textota à sa femme, lui demanda où elle était. Celle-ci lui répondît qu'il s'était assoupi une belle heure et que, pour ne pas le déranger, elle était parti faire un tour avec son fils, mais bien évidemment, pas à la mer, pour la première fois de son fils, il fallait absolument qu'ils y soient tous les deux. Il se leva alors du sofa et sortît dans le jardin. Une bouffée d'oxygène lui vint en pleine face, ici, il respirait. De l'air, du vrai. Pas celui de Paris, un air pollué à peine respirable. C'était l'air de la mer. Le vent salé faisait virevolter ses cheveux grisés. Il alla s'asseoir tout au fond du jardin, d'ici, il avait vue sur la mer. Il était plongé dans la beauté du paysage. Alice et Paul arrivèrent à ce moment-là. Le petit accourut dans le jardin et alla retrouver son père.
- Papa, papa t'es réveillé cria t-il.
- Oui, je suis réveillé confirma t-il amusé.
- Avec maman on est allé faire un tour mais on t'attendais pour aller à la plage, alors maintenant que t'es réveillé on peut y aller hein papa, tu veux bien ?
Marquand lança un regard à Alice qui hocha la tête.
- Oui on va y aller Paulo.
- Ouiiii s'écria le petit en sautant dans les bras de celui qu'il considérait comme son père.
- Tu as pu te reposer un peu ? Demanda la juge en prenant son mari dans ses bras.
- Oui et ça fait du bien, je suis en pleine forme maintenant, prêt à aller faire un tour à la plage sourît-il.
- Alors on va y aller ton fils est impatient.
- J'ai vu ça confirma t-il en rigolant.
- Tu vas chercher tes jouets que papa t'as acheté mon chéri ? Comme ça papa pourra t'apprendre à faire des châteaux de sables.
- Ouiiiii !
Le petit sauta des bras de son père.
- Ils sont où maman ?
- Dans l'entrée mon chéri.
Le petit courût alors dans la maison.
- J'aime le voir heureux déclara Alice en se tournant vers son mari.
- J'aime vous voir heureux confia le commandant.
- Et toi tu es heureux avec nous ?
- Je n'ai jamais été autant heureux qu'avec vous.
- Maman j'ai trouvé s'écria le petit garçon.

Le bouleversement.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant