Chapitre 20

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Point de vue d'Aiko

Après avoir achevé notre partie de Mortal Kombat, le cadran affichait déjà 22h30. La faim commençait à se faire sentir, mais Denki était plongé dans son téléphone, semblant insensible à mes rumeurs de ventre vide. D'un bond, je m'élance sur mon lit, atterrissant directement sur son ventre. Un grognement étouffé s'échappe de sa bouche, suivi de mon éclat de rire.

"Bouge ton gros cul de moi. T'es grosse," râle-t-il, provoquant un sourire amusé sur mes lèvres.

"Je ne suis pas grosse," répliquai-je, feignant l'indignation.

"Ah oui, pardon. Tu n'es pas grosse. Tu es énorme !" ajoute-t-il, accentuant la taquinerie.

"Enculé !" ripostai-je, commençant à lui asséner des coups de poing taquins.

Il se met à rire sous mes attaques simulées.

"Tes coups ne me font même pas mal. Même une mouche fait plus mal que toi," se moque-t-il gentiment.

"J'vais t'enculer !" menaçai-je en faisant mine de lui donner un coup de poing.

"Oh, vas-y. Ça ne me dérange pas," réplique-t-il, avec un sourire en coin.

Je m'arrête brusquement, le fixant avec incrédulité. Il éclate de rire en voyant ma réaction stupéfaite.

"Mon père avait raison," finis-je par murmurer, laissant planer un silence choqué dans la pièce.

"Comment ça ?" demande-t-il, l'air intrigué.

"Tu es vraiment gay ? Puisque tu aimes te faire enculer," rétorquai-je avec un ton moqueur, provoquant un éclat de rire chez lui.

"Non non non ! Je rigolais !" se défend-il, tentant de dissiper mon malentendu.

"Je suis choquée à vie ! Je vais le dire à Katsuki !" menaçai-je, feignant l'indignation.

Je me lève précipitamment, courant vers la porte de ma chambre. Denki se redresse brusquement.

"Si tu le fais, je te bute," lance-t-il d'un ton menaçant.

"T'as qu'à essayer de m'attraper !" répliqué-je en ouvrant grand la porte et la refermant derrière moi.

Cependant, ce que j'ignorais, c'est que Denki avait placé ses doigts au même moment. Je les écrase accidentellement en refermant la porte.

"OH, la putain de ta race ! Je vais t'attraper et te zigouiller !" hurle-t-il de douleur.

"Oh, merde !" m'écrié-je en réalisant ma maladresse.

Denki ouvre la porte, mais je reprends ma course vers la chambre de Katsuki.

"Katsu ! Viens vite ! J'ai un truc de ouf à te dire !" appelé-je en panique.

"Je vais te tuer, connasse !" crie-t-il en me poursuivant de près.

Grâce à mon Alter, je déplace un meuble que je place derrière moi. Denki s'y heurte violemment et tombe au sol. Je ris nerveusement tout en poursuivant ma course. Arrivant devant la chambre de Katsuki, j'ouvre la porte. Il est tellement absorbé dans son jeu qu'il n'a pas entendu mon appel. Je m'approche de lui et lui tapote l'épaule. Il met son jeu en pause, retire son casque et me regarde.

"J'ai un truc de ouf à te dire," commence-je.

"Je t'écoute," répond-t-il.

"Bah en fait, papa avait raison," lui révélé-je.

"Raison sur quoi ?" demande-t-il, intrigué.

"Que Denki était—" je commence à dire, mais Denki interrompt brusquement.

Un amour électrisant (Denki x OS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant