Chapitre 17

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Les examens étaient enfin terminés. Pour ma part, tout s'était déroulé comme sur des roulettes ! Je me classais troisième meilleure de la classe, juste derrière Izuku, tandis que Katsuki se trouvait à la sixième place. Denki, quant à lui, se retrouvait bon dernier... Le pauvre.

Aizawa-sensei nous avait fait une fausse frayeur en affirmant que les cinq derniers seraient recalés pour le camp d'été. Heureusement, il s'agissait simplement d'une plaisanterie, mais les derniers avaient tout de même des révisions à rattraper. Parmi eux figuraient Eijiro, Mina, Sato, Sero et Denki.

Le jour du départ pour le camp d'été était enfin arrivé. Je me tenais devant le bus en compagnie de Katsuki, attendant l'arrivée de Denki. Le départ était prévu dans dix minutes, mais bien sûr, Denki était toujours en retard...

Cinq minutes plus tard, il déboula en sueur.

"Tiens donc, monsieur est en retard !" le taquinai-je.

"Désolé ! Ma mère n'arrêtait pas de me parler et j'ai complètement perdu la notion du temps," s'excusa-t-il.

"Ce n'est pas grave. L'essentiel, c'est que tu sois là," le rassurai-je.

Denki acquiesce, son regard croisant celui de Katsuki. Un léger sourire se dessine sur leurs lèvres respectives, et Katsuki tend la main vers Denki. Ce dernier répond au geste avec un sourire, serrant la main de Katsuki. Un soulagement m'envahit en voyant qu'ils ont mis fin à leurs querelles.

Aizawa-sensei arrive et nous indique de monter dans le bus. Nous obéissons et je prends place aux côtés de Denki. Katsuki s'installe juste derrière nous, aux côtés d'Eijiro. Le bus démarre, et nous nous engageons sur la route. Nous avons environ une heure et demie de trajet devant nous.

Une heure et demie plus tard, le bus s'immobilise sur le bas-côté de la route. Aizawa nous enjoint à descendre. Nous obéissons et nous nous approchons de lui. L'endroit est étrangement isolé, entouré d'une dense forêt. Aizawa nous annonce que le camp débute ici, maintenant. Une femme déguisée en chat surgit et nous fait basculer du haut de la route, nous projetant tous dans la forêt.

Nous nous retrouvons tous au sol, tombés pêle-mêle. Je me rends compte que je suis près de Denki, en fait, très près, puisque je suis pratiquement sur lui.

Moi : Pardon, je ne voulais pas te piétiner. Denki : Ce n'est rien. J'apprécie toujours quand tu es près de moi.

Pardon pour la confusion. Voici la version des dialogues écrite comme dans un livre :

À ces mots, un sourire taquin éclaire son visage. Le rouge me monte aux joues. Je lui assène un coup de poing joueur sur l'épaule.

"Espèce d'imbécile !" je m'exclame.

Denki répond, l'air innocent : "Hey, je disais juste ce que je pense."

"Tu ferais mieux de garder tes pensées pour toi," je rétorque, les sourcils froncés.

"Entendu, maman," il répond malicieusement.

"Je ne suis pas ta mère," je proteste.

"Vraiment ? J'en étais persuadé," il riposte, un sourire en coin.

"Espèce de crétin," je souffle, exaspérée. "Allez, viens. On doit se dépêcher, sinon on risque de ne pas avoir de quoi manger ce soir. Et j'ai faim."

"Déjà ? Tu as englouti l'équivalent de cinq repas dans le bus," il remarque avec un petit rire.

"Ton avis ne m'intéresse pas, idiot," je lance.

"Entendu. Je garde le silence," il acquiesce. "Allez, on y va. Ton estomac se fait entendre."

"Arrête de mentir," je réplique en souriant.

Un amour électrisant (Denki x OS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant