L'assassinat

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Henry n'était pas retourné à a galerie. Il était coincé devant ce message qu'il y avait trouvé. Qu'est-ce que ça peut signifier ?Au dos du message, un petit dessin à peine visible était dessiné.Henry mit un moment avant de pouvoir discerner le croquis.

 C'était une bougie.Pourquoi une bougie ?Henry descendit l'escalier et partit dans la cuisine, où il trouva une bougie.Il l'alluma, avant de l'observer. La bougie éclairait d'une légère flamme, fondant avec tranquillité. Qu'est-ce que ça allait apporter ?

Un bruit de porte fit sursauter le jeune homme. Dans son bond, Henry fit tomber la bougie. Il se précipita de la relever. Sa mère se tenait juste là, à l'entrée.

-Ne t'en fais pas, ce n'est que moi, je suis simplement venu me chercher quelque chose à boire.Henry souffla un coup, avant de reprendre son message.

-Tes recherches avancent ?

-Lentement, mais sûrement.

-C'est bien...

Muni de son verre, Mme Bréjean retourna dans le salon, laissant Henry seul.De nouveaux traits étaient apparus au dos du message !

Un nouveau dessin commençait à faire face.Henry ne mit pas longtemps avant de comprendre qu'il s'agissait d'encre sympathique, réagissant la chaleur de la bougie.Henry rapprocha alors la petite flamme à côté du message.Le reste du dessin apparut alors. Il s'agissait d'un plan.Peut-être le plan de leur laboratoire.

Il ne ressemblait à rien de ce qu'il connaissait dans Paris. Où se trouvait ce bâtiment ?La bougie commença à s'éteindre, faute de combustible.Henry décida de s'accorder une petite pause, afin de reposer ses idées. En vain. Ce nouvel indice était peut-être le chemin vers la découverte de cette étrange confrérie.

Il partit quelques instants vers le salon, où le journal était posé. Henry s'attarda aux gros titre.Un assassinat avait eu lieu. Henry s'y intéressa de plus près.Il n'en cru pas ses yeux. Alphonse Villeret avait été tué.A en croire l'article, il aurait été poignardé. La police avait retrouvé une dague, encore planté dans son dos.Plus étrange encore, on aurait retrouvé sur cette dague l'inscription M.W.S.Il avait été tué par un membre de la société... Mais pourquoi ?

Victor Bréjean apparut dans le salon, et s'installa.

-Tu as vu ce qu'il s'est passé avec ce pauvre journaliste ?

-Oui, je viens de voir...

-A en croire la presse et les rumeurs, cette société voudrait s'en prendre à ceux qui souhaiterait éclaircir cette affaire...

-Eclaircir cette...

En y réfléchissant un instant, Henry comprit que cette société aurait certainement envie de garder leurs secrets pour eux. Ils n'étaient pas prêt à partager leur savoir.

-Quoi qu'il en soit, je voudrais que tu arrêtes tes recherches. Tu as certainement suffisamment de matières pour écrire toutes les histoires du monde, alors, s'il te plait, cesse de vouloir découvrir qui se cachent derrière tout ça.

-J'étais sur le point de faire une découverte majeure sur le sujet.

-Peut-être, mais tant que cette menace planera, il faudra que tu cesses tes recherches.Henry était sur le point de répliquer, mais le regard de son père lui fit finalement renoncer.Henry retourna dans sa chambre, agacé.Il agença toute ses notes, puis sortit sa vieille machine à écrire.Son père avait raison, il saurait écrire son premier chapitre avec tout ce qu'il a. Il avait suffisamment de matière pour écrire un bon texte.Il passa le reste de la journée à mettre de l'ordre dans ses idées.

 Il n'arrivait pas à s'imaginer s'arrêter maintenant, en si bon chemin.Malheureusement, il devait s'y plier. Il n'avait plus le choix.Après un moment de réflexion, Henry devait bien admettre qu'il serait idiot de mettre en péril sa vie pour son roman. Il saurait écrire son chapitre, c'est tout ce qui compte.Il gardait tout de même l'espoir au fond de lui, qu'une découverte sera faite dans les prochains jours.Un jour ou l'autre, quelqu'un devra prendre la relève.

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