La sphère

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A l'intérieur de la boite, Charles fit une étrange découverte. Une sphère de pierre reposait à l'intérieur.Charles l'empoigna et l'a fit rouler d'une main à l'autre. Elle était parfaitement lisse. Tout ça, pour cela ?Une simple sphère de pierre ?

Charles passa un long moment à la regarder, se demandant ce que cette sphère avait à lui révéler.Après quoi, il observa le fond du coffre.Une inscription y était écrite.Charles prit sa loupe, et regarda de plus près l'inscription.

« Cette sphère n'est pas sincère ».

Ces quelques mots n'avaient aucun sens ! Quel lien pouvait exister entre une sphère et la sincérité ? En quoi cela va-t-il l'avancer ?Il réfléchissait à toute vitesse.Ce coffre devait forcément l'emmener quelque part ! Mais où ?Quel sens pouvait-il donc donner à ces mots ?

Le sens ! Voilà où est-ce qu'il devait chercher !Charles eu alors une révélation.Il prit la sphère avec lui, et descendit vers la cuisine.

Il versa de l'eau dans une grande marmite, qu'il fit bouillir.Cette sphère n'est pas sincère ! Cela ne pouvait être on ne peut plus clair à présent !Charles devait se pencher sur le sens du mot sincère.Etymologiquement, il vient de « san cere », sans cire. Cela faisait des siècles que les sculpteurs utilisaient de la cire pour pouvoir corriger les imperfections de leurs œuvres.Charles plongea la sphère dans l'eau bouillante.Comme il l'avait prédit, la cire se mit à fondre. Un peu plus tard, des reliefs apparurent sur la sphère.

Il la sortit délicatement.Il pouvait désormais clairement lire Encyclopédie d'Argent.A l'arrière, une adresse était noté.

Intrigué, Charles courut dans sa chambre. Il sortit une carte de la capitale, ainsi que le plan du bâtiment que son père lui avait donné.Il se mit à chercher la rue indiqué.C'était une petite ruelle, non loin de la gare d'Orsay.

Charles se promit de s'y rendre dès demain. Il se faisait tard. Pour le moment, il devait tenter de se reposer un peu.


                                                                                                 ***


La journée était déjà bien avancé. Charles n'avait pas arrêté d'enchainer les répétitions. La représentation était pour bientôt, et Georges devenait de plus en plus exigent. Il voulait que tout soit parfait.

La fatigue commençait à le prendre.En fin de journée, Georges prit la parole :

-Dans deux jours, cette salle sera rempli. Tout un public aura les yeux rivés sur vous. Et croyez-moi, lorsque vous aurez terminé, le public se lèvera, et il vous applaudira !

Toute l'équipe s'applaudit, comme un avant-gout de ce qui les attendra le grand jour.

-Si vous continuez dans cette lancée, nous pourrons très bientôt remplir les plus grandes salles parisiennes ! Votre talent ne ressemble à rien de ce que j'ai pu rencontrer jusque-là !

Tandis que Georges se perdait en éloge, Charles réfléchissait.Après avoir jeté un coup d'œil à sa montre, il se rendit compte qu'il serait trop tard pour se rendre à l'adresse indiqué sur la sphère.Il irait demain. De toute manière, les dernières répétitions ne commenceraient que dans l'après-midi. Charles aurait le temps de s'y rendre le matin.Une fois dans les vestiaires, Charles se changeait rapidement, pour ensuite pouvoir rentrer.

-Eh, Charles ! Lui cria Georges

-Oui ?

-T'as trouvé ton mystérieux inconnu ?

-Non, toujours pas.

Charles ne voulait pas s'attarder plus longtemps au théâtre, ni sur le sujet, et partit rapidement. La fatigue s'était emparé de lui, et il avait hâte de pouvoir gouter un peu au sommeil.


                                                                                            ***


Allongé dans son lit, Charles réfléchissait. Il ne savait pas à quoi s'attendre une fois sur place.Il n'avait pas résolu tout les mystères qu'enfermait cette société. Des réponses allaient peut-être bientôt arriver.Charles ne s'attendait à rien de particulier. Tout pouvait arriver. Chaque mystère réserve son lot de surprise.

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