Chapitre 16_ Nouvel An à la Demeure.

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— Bonjour Patronne !


Je me retournais étonnée, croisant le regard rieur de Vincenzo. Je l'embrassais sur les joues aussi vite, le saluant avant de me pencher derrière lui en arquant un sourcil, essuyant mes mains.


— J'y vais Salomon, laisse. Tu cours déjà bien assez. Le rassurais-je.


Je sortis de la seconde cuisine, rejoignant le hall afin de me rendre à la porte d'entrée, souriant en voyant sortir de sa voiture mon samurai et Vincent.

Je descendis les marches, les saluant en Sicilien.


Tu es magnifique ! Me compliment t-il en Sicilien

Il faut bien être à la hauteur de tes attentes. Répondis-je dans sa langue en m'approchant de lui.

Tu l'es toujours. Sourit-il

Avant que je ne rentre à la demeure... J'ai le droit à mon câlin ? Lança en Sicilien Vincent en ouvrant les bras.


Je me mis à rire doucement, me décalant d'un pas avant de me précipiter sur Vincent, passant en mode Koala sur Vincent avant de l'embrasser sur les deux joues. Je posais ma tête dans son cou, le serrant dans mes bras.


— Dans trente minutes nous amenons tous les invités dans la pergola derrière. Murmurais-je. Occasion parfaite pour réceptionner une éventuelle commande...

— Je suis découvert. Ria t-il

— Voyons Vincent, il y a bien des choses que je sais sans les dire. J'en ai profité pour conseiller des jouets à Noz. Après tout, dans ce monde, on est jamais mieux servis que par soi-même non quand on tient à la sécurité de nos proches. Pensez à vous amusez tout de même ce soir. Soufflais-je


Je l'embrassais sur la joue avant de descendre, lui faisant un clin d'œil avant de rejoindre mon samurai.


— Je manque à tout mes devoirs Monsieur Napoli. Même pas je vous embrasse. M'excusais-je théâtralement

— Il va falloir vous faire pardonner ce manquement très cher. Répondit-il

— Oh mon cher, comment puis-je donc effacer un tel affront ? Sachez bien que je ferais tout mon possible pour cela !

— Madame, la bienséance m'empêche de vous révéler cela tout de suite.

— Alors je patienterais si j'y suis contrainte. Puis-je tout de même ?

— Je vous en prie, faites. Je ne puis attendre plus longtemps. Sourit-il en m'attrapant par la taille pour m'amener contre lui.


Je glissais ma main sur sa nuque aussi vite en souriant avant de l'embrasser longuement, profitant de ces retrouvailles.


— Nous sommes les derniers arrivés ?

— Non ne t'en fait pas, les derniers ne devraient pas tarder. Rentrons.


Je l'amenais à l'intérieur, lui laissant le temps de saluer les personnes que l'on croisait, finissant enfin par arriver dans un des salons où je lui versais un verre de saké avant de m'en verser un. Je fis signe à Marco de nous rejoindre, m'excusant auprès de mon samurai avant de les laisser alors que j'allais accueillir les derniers arrivant. Revenant finalement dans le hall accompagné par certains du groupe des Ombres.

L'Aube Du Dragon_ Livre VIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant