Chapitre 42_ Dernière soirée Sicilienne

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* Point de vue Nino*




Je me redressais, emportant mon sac afin de rentrer chez Elena, le posant à l'entrée avant de la rejoindre sur la terrasse les mains dans les poches.



— Plutôt agressif comme management. Ricana Elena. Tu as pu savoir ce qu'il y avait comme problème ? Demanda Elena en enroulant ses bras autour de mon cou.

— Oui oui. Il devrait retenir la leçon s'il est pas trop con. Souriais-je avant de l'embrasser.


Je passais ma main dans mon dos, posant les lames sur la table avant d'enrouler mon bras autour de son corps. Elle pencha la tête vers le chef des gardes qui observait Guiseppe en faisant un signe de croix. Elle leva alors un sourcil en ramenant son regard vers Nino.


— Quelle leçon dot il retenir ? Pourquoi mon chef de garde fait une prière pour Guiseppe ?


Je me penchais à mon tour, ricanant avant de reposer mon regard sur Elena.


— Je lui ai promis de me servir de ses organes en déco s'il était encore repris à te mater. C'est pour ça que tes gardes lui font la misère. Il bosse bien, mais il te trouvait aussi à son goût. Alors j'ai offert le recadrage. Souriais-je.

— Jé lé paye pas pour mater mon cou. Grogna Elena.


Elle attrapa une des lames sur la table et la lança aussi vite, la plantant en travers de la gorge de Guiseppe. Puis regarda le chef de garde.


— Tu me trouves un remplaçant pour ce soir et la prochaine fois, je m'occupe de toi si tu ne gères pas ce genre de merde ! C'est compris ? Lui cria Elena.


Eh bah on sait pourquoi il priait au moins...


Elle replaça ses bras autour de mon cou, me souriant.



— Bien. Je crois que c'est le moment où tu allais m'embrasser... Me souffla t-elle.


Je me penchais pour la porter, m'emparant de ses lèvres aussi vite avant de descendre mes lèvres dans son cou.


— Il va falloir que je te laisses aller te préparer. Murmurais-je en l'embrassant dans le cou.


Elena regarda alors sa montre avant de grogner.


— Pourquoi faut que ça tombe un samedi...


Elle l'embrassa fougueusement puis recula rapidement son visage.


— Sauve-toi avant que je ne craque mon Dragon.


Je rentrais avec la demoiselle, la posant sur le comptoir en continuant de l'embrassant. Je posais finalement mes mains sur le côté, soufflant en reculant le visage.

L'Aube Du Dragon_ Livre VIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant