Chapitre 9

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PDV Harry

-Tu l'as balancé ou ?
-De quoi ?
-Mon soutif.
-J'en sais rien, cherche.
Et la voila a quatre pattes entre deux paillasses tentant de trouver son soutien-gorge.
-Ca va durer combien de temps tout ça ?
-Tout ça quoi ? Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Combien de temps on va faire semblant de ne pas être ensemble ?
J'étouffe un rire nerveux qui dissimule plus de l'agacement qu'autre chose.
-Excuse moi ?
-Tu as très bien compris Harry
-Moi oui, toi par contre je n'en suis pas si sur. Entre nous c'est purement sexuel.
Son aire outré m'amuse plus qu'autre chose, elle est pathétique et tellement... Quelconque. Le parfait cliché de la londonienne superficielle et arrogante.
-Pardon ? Sérieusement la ? En fait je suis quoi pour toi ? Un pute ? Un pantin que tu utilises a ta guise pour assouvir tes montées de testostérone c'est ça ?
-Bah oui, t'es une fille quoi... Et excuse moi hein, mais tu n'es pas très crédible les seins a l'air au milieu de la salle de biologie... Je vais t'avouer quelque chose, je ne connais même pas ton prénom, mais je m'en fou, j'en ai pas besoin, je ne compte pas le prononcé lorsque je jouis.
-Mais... Heu... Harry comment tu peux...
-Tu pensais être unique ? Etre la seule a couché avec le capitaine de l'équipe de baseball ? Tu te trompes ma chérie.
Je jette un rapide coup d'œil a ma montre.
-Merde, je vais être en retard. Bon bah... rappel moi hein.
-Casse toi connard, tu penses sincèrement que je vais t'appeler ?
Cette situation n'a pas l'aire de l'amuser du tout. Ce qui est tout l'inverse de moi, son air de dégout d'elle même me fait jubiler intérieurement, le sentiment de l'avoir utilisé en tant que sex toys et le fait qu'elle s'en soit rendu compte m'amuse terriblement. C'est une sorte de satisfaction du dominant.
-Jenne. Je m'appelle Jenne. dit elle au moment ou j'attrape la poignée.
-Salut Jenne.
J'ouvre la porte et sorti.

J'ai précisément 4 minutes pour arrivé sur la terrain avant d'être officiellement en retard, mais c'est une fois arrivé devant la porte des toilettes des garçons que je décide de me rincer le visage, je pousse la porte des toilettes en question et je reste figé sur place, littéralement. Les poings fusent dans des bruits assourdissants, Sam se tient dos au mur, l'arcade en sang.
-LACHE LE !!!!! LOUIS LACHE LE TOUT DE SUITE !!!
Mais il n'en fait rien, il continue de le regarder droit des les yeux. Son corps entier tremble, ses yeux sont d'un noir effrayant et il s'apprête a le refrapper. Il est exactement dans le même état que lorsque je lui ai "parlé" pour la première fois a l'hôpital. Il est en sueur et tout ses muscles se contractent spasmodiquement. Sa mâchoire est apparente au fait que ses dents sont a la limitent de grincés.
-LOUIS ARRETE CA TOUT DE SUITE BORDEL !!
Mais encore une fois il ne réagis pas. C'est comme si je n'étais pas la, comme s'il ne m'entendait pas. J'ai peur, vraiment peur, la scène est impressionnante, il est comme... possédé.
-LOUIS LACHE LE. LACHE LE BORDEL.
Son visage ne se détourne pas de celui de Sam. Sa respiration est rapide et saccadée.
Je pose ma main sur son épaule.
-Louis... Louis s'il te plait, écoute moi. Lâche le, s'il te plait. Je... s'il te plait.
Et c'est ce qu'il fit. Il lâcha Sam qui s'effondra lourdement sur le carlage blancs. Il se précipita vers la porte, l'ouvrit et sortit avec toujours la même colère visible sur son visage. Je me précipite vers Sam, le visage ensanglanté par de multiples coups plus que bien portés.
-Sam ?
Son arcade est en sang et l'hémorragie ne cesse de croitre.
-Sam est ce que tu m'entends ?
Il ne répond pas.
Comment une personne comme Louis peut battre un mec comme lui ? Sam fait partit de l'équipe de baseball, il pèse dans les 90 kilos et mesure bien 1m90.
Et si je n'étais pas entré, jusqu'ou serait il allé ? L'aurait il tué ? Rien que d'imaginé la scène, j'en ai froid dans le dos.
-Sam ?
Après quelques secousses je fouille dans ma poche et merde... mon téléphone. J'ai du l'oublié dans la salle de bio tout a l'heure. Je fouille alors dans ses poches a la recherche de son téléphone mais rien. Plus les secondes passent et plus la quantité de sang sortant de sa blessure augmente. J'enlève mon t-shirt et compresse sa plaie avec.
-Sam, je sais pas si tu m'entends mais si tu veux que je t'aide et que j'appel les pompiers je dois te laisser 10 seconds tout seul okay ? Ca va aller je reviens.
Je rejoins la salle en questions en courant comme jamais, mon téléphone est bien sur la première paillasse comme je m'y attendais et c'est donc torse nue dans les couloirs vident que je retourne auprès de Sam. Jusqu'à que...
-Monsieur Styles ?
Et merde... Je me retourne rapidement pour lui faire face.
-Je peux savoir ce que vous faites torse-nu dans les couloirs de cette université au lieu d'être en cours ? Est ce que c'est... ? Qu'est ce vous avez sur la main ? Vous vous êtes blessé ?
-Bonjour Monsieur le proviseur, je heu... j'ai eu un petit problème de heu... de t-shirt.
-Je vois ça, et quel est il ce problème ?
Je panique, je ne cesse de penser a Sam allongé dans ces toilettes, et le visage de louis qui me revient sans cesse. Je perds mon temps dans un mensonge pendant que mon ami se vide littéralement de son sang a quelque mètres de nous sur le carlage blancs de toilettes universitaires.
-Je... heu... j'ai renversé de la peinture dessus.
-De la peinture ?
-Oui c'est ça... de la peinture... rouge.
-Et je peux savoir pourquoi vous aviez besoin de peinture rouge au juste ?
Mon dieu, ça ne s'arrêtera jamais...
-Hum hum... c'était pour... pour un association, on a fait une grande pancarte pendant notre heure de pause et.... voila.
-Et voila... je vois. Et la ou est ce que vous alliez ?
Si je pouvais lui demander de fermer sa gueule, je le ferais. Plus les secondes passent, plus la panique monte et il l'a malheureusement bien remarqué.
-En chercher un autre.
-Un autre quoi ?
-Bah un autre t-shirt monsieur.
-Je vois...
-Je peux y aller ? S'il vous plait... je me sens... nu.
-Allez y monsieur styles.
Je lui tourna le dos et lui lança un signe de la main en guise de remerciement.

Lorsque j'entre a nouveau dans les toilettes, Sam n'est plus tout seul, les genoux a terre sans une flaque de sang il compresse la blessure avec mon t-shirt autrefois gris.
-Louis...
Je n'ose pas m'approcher mais lorsqu'il tourne la tête, c'est une toute autre personne que j'ai face a moi, il semble totalement perdu, paniqué, désorienté, seul...
-Harry... Je... Je sais pas ce qu'il m'a prit, il... il m'a provoqué et... et il a commencé a me frapper et il y a eu le truc avec le casier aussi et... d'habitude je ne réagis pas et... Harry qu'est ce que je vais faire ?
Ne sachant pas quoi faire je déverrouille mon téléphone et compose un numéro
-Non non !!! S'il te plait Harry n'appel pas la police, je t'en supplie... Il a insulté ma mère alors... alors je me suis défendu, et... Et il t'a insulté aussi et.. Il m'aurait démoli sinon.
-Alors tu t'es dit que tu allais changer les rôles et le massacré a ta place.
-Non.. je heu... non. Harry aide moi.
Il y a tellement de pitié dans son regard que je ne sais pas comment réagir. Il est au bord des larmes et sa voix tremble.
-Je t'en supplie, je ne veux pas qu'il meurt...
-J'appel les pompiers, rentre chez toi. Je m'occupe de Sam. Je t'appel après.

Je n'ai rien dit. J'aurais très bien pus tout dire au proviseur, mais je n'en ai rien fait. En réalité, je n'y ai même pas pensé, ma priorité était de protégé Louis, de le couvrir. A aucun moment l'idée de le dénoncer ne m'a effleuré.

Soul for saleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant