Partie 05

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- J'avoue qu'en venant ici, je n'étais pas sûr que tu l'ai toujours, je pensais que tu t'etais servi de tous cette or ou l'argent à d'autres fins. Je suis désolée d'avoir penser ça de toi. Merci beaucoup, je ne t'oublierais pas et Adieu.

Je sors de sa maison et cours prendre un taxi et lui demande de m'amener à un auberge très loin d'ici tout en vérifiant si le contenu du coffre est intacte et il me semble que Oui.

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Voila une semaine que nous sommes dans cette auberge. Le premier jour j'avais des problèmes parceque je n'avais pas présenté de carte d'identité mais je leur avais assuré que je l'avais perdu mais dès que j'aurais un peu de temps j'irais à la police régler cela. Avec ma taille j'ai pas eu de problème à me faire passer pour une femme majeure qui est en compagnie de son petit frère et de son fils.

Après avoir fini de laver Ange et de sortir à Amadou ses vêtements  vu que Monsieur refuse que je l'aide à prendre son bain, je descend pour acheter des couches et de quoi petit-déjeuner.
Il y'avait un queue dans la boutique ce qui m'a fait perdre un peu de temps.
Je retourne dans ma chambre en courant sous le regard des gens du quartier. De toutes façons, je suis habituée à leur regard.
Je trouve la porte ouverte,  je me précipite à l'intérieur et voit une femme avec Ange, je me précipite vers elle et lui prend mon frère avec force tout en cherchant Amadou du regard.

- MAIS VOUS ÊTES FOLLE D'ENTRER CHEZ LES GENS COMME ÇA ET PRENDRE LEUR BÉBÉ?

- Oh, je suis désolée,  quand je suis sortie de cette chambre en face, dit elle en me la pointant du doigt,  j'ai entendu le bébé pleurait  sans cesse et vu que la porte n'était pas fermée, je me suis permise d'entrer après avoir tapé plusieurs fois sans réponse.

J'ouvre la porte de la salle de bain et voit Amadou dedans, je referme et m'adresse à la jeune fille.

- Merci alors

- Si je peux me permettre de vous donner un conseil, éviter de laisser la porte ouverte en vous déplaçant. Une personne mal intentionnée pouvait bien faire du mal à votre fils qui en passant est très beau.

La peur ne m'a toujours pas quitté et la méfiance non plus c'est pourquoi je suis toujours sur la défensive et la regarde intensément.

- Je vais y aller et encore désolée.

Je referme la porte dès qu'elle sort et reprend mon souffle. Je regarde Ange et lui fait un bisou, je ramasse par la suite tout ce que j'avais fait tombé avant de donner son biberon à mon beau petit frère que j'aime de tout mes forces.

Amadou, après avoir mis ses vêtements, vient faire un bisou à Ange avant de se mettre en place pour prendre son petit-déjeuner. 

- j'ai mis du thon sur ton pain vu que tu adores.

Il ne me répond pas et mange.

- Amadou, j'en ai marre de tes réactions, tu n'es plus un enfant, pourquoi tu réagis comme tel? Je suis ta sœur et je ne pense pas t'avoir fait quelque chose qui a fait que tu ne m'adresse plus la parole. Ou si tel est le cas, tu m'en parles car je ne supporte plus ton mutisme.

- ....................

- Tu sais j'aurais voulu qu'on partage tout puisqu'on est maintenant seul au monde. Je n'ai que toi et Ange, si tu fais cela, moi qu'est ce que je vais faire. Maman n'aurait pas voulu que l'on se comporte comme des inconnus.

Je termine ma phrase en pleurant.
Je sens des mains m'enlacer. Je lui fais un bisou sur la joue et le sert dans mes bras.
Il me sourit mais ne me dit rien pour autant mais ça me va. C'est un premier pas.

Cauchemar Où les histoires vivent. Découvrez maintenant