Chapitre 5

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Mon alarme sonne, il est 6h30 et je regrette déjà mes grasses matinées du mois de Juillet.
Je me force à sortir de mon lit douillet pour aller me préparer :

- Une bonne douche dès le réveil il n'y a rien de mieux.

Je traîne sous le jet d'eau brûlante un long moment, j'en viens même à me perdre dans mes souvenirs :

- L'eau...

Mon cœur palpite lorsque ce souvenir resurgit, j'effleure de mes doigts l'affreuse cicatrice gravée le long de mon flanc gauche. En posant ma main dessus un frisson m'envahis longeant ma colonne vertébrale :

- Pourquoi ne suis-je pas partie avant... si j'en avais parlé ça aurait peut-être été différent...

Je pose mes mains sur mes tempes comme pour me ressaisir. Ce qui est fait est fait tu es loin maintenant, c'est terminé, tu es libre.
Je sors de la douche et me prépare rapidement, un coup de brosse dans mes long cheveux, un maquillage léger, un coup d'œil sur ma montre et ... :

- Hein ?! Déjà 7h50 !!

Je dévale les escaliers le plus rapidement possible, prends un fruit et mon sac de cours avant de claquer la porte de mon appartement :

- Vite ! Vite ! Vite !

Une pomme dans la bouche, ma main droite sur la lanière de mon sac pour éviter de le perdre, je cours sans m'arrêter, slalomants entre les passants dans l'espoir d'arriver à l'heure en classe.
J'arrive sur le campus plus rapidement que je ne le pensais, il est 7h57, je me dirige vers ma salle de classe et y arrive peut de temps avant notre professeur :

- Alors, on a eu un problème de réveil ?

C'est Kise, prétentieux top modèle et membre de la génération miracle. D'habitude ce genre d'énergumènes ne prête pas attention à moi, mais par politesse et étant donné que nous allons être coéquipiers je me retourne pour lui répondre :

- Quel esprit de déduction dis moi.

Le blond me regarde en souriant :

- Mais c'est que tu sembles avoir du répondant.

- On peut dire ça.

- Femme de caractère, joueuse de basket, douée qui plus est. Ça me plais.

- Kasamatsu t'as mis au courant ?

- Tout à fait et j'avoue que je regrette d'avoir loupé ça !

Le concerné se retourne un sourire en coin :

- Si tu prenais l'habitude de venir à l'entraînement tu n'aurais rien loupé, c'est pas des filles sans cervelle qui vont te faire avancer dans ta carrière.

- Je sais mon vieux mais bon que veux-tu elle sont toutes folles de moi.

- Ça va les chevilles ?

Kasamatsu se met à rire :

- Bon les garçons il serait tant de se mettre au travail je pense.

- Oui chef !

Les deux me répondent en cœur et se concentre sur le cours qui au passage est très intéressant, du marketing ma matière favorite :

- Quelle galère ce truc.

Kasamatsu se plaint puis regarde par la fenêtre sans poser à nouveau les yeux sur sa feuille de note de toute l'heure, un vrai gosse.
Les trois heures de cours passent puis nous sortons tous de notre salle.
Mes notes à la main je sens une masse se poser sur mes épaules :

JonetsuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant