chapitre 7 :

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Les flammes étaient partout. Et aucune raison ne semblait pouvoir expliquer l'absence de leurs amis. Ils crièrent, appelèrent, mais personne ne leur répondirent. Au bout d'un moment, des cris leurs retentir. Les autres groupes partis chercher dans la forêt étaient en vie et arrivaient.

Ils se réunirent. Ils avaient cherché partout ceux qui étaient restés dans le camp. Mais ils n'étaient nul part. La seule chose qu'ils trouvèrent furent des armes, les leurs, avec du sang dessus. A partir de ce moment, les orphelins surent que quoi qu'il fut arriver à leurs camarades, ça ne suggérait rien de bon.

Il ne restait plus grand monde. Sur les trente choisi a la base, ils n'étaient plus que          :

-Elise
-Sara
- Alix
-Zoe
- Angel
- Ester
- Leonor
- Ivy
- Violette

- Kilian
- Jack
- Léo
- Alexandre
- Tiago
- Adrien
- Camille
- Loïc
Et Elouan.

Loïc et Elouan s'effondrèrent quand ils comprirent qu'ils ne reverraient peut-être plus jamais Vincent. Elouan serait sans doute mort si Vincent n'avait pas été la à l'orphelinat quand il était harcelé par les autres orphelins et haït par les surveillants. 

Il avait voulu mettre fin a ses jours. Mais Vincent l'avait pris sous son aile et l'avait protégé. Il l'avait guidé et aidé a devenir celui qu'il était aujourd'hui. Et Vincent ne serait plus là pour l'aider.
Pour Loïc aussi, la perte de cette ami était dur. Dans le même incendie, leurs parents avaient péri. Ils étaient arrivés en même temps a l'orphelinat. Ils avaient fait leur deuil ensemble. En s'entraidant. Le trio devenait duo.

Pendant les jours qui suivirent, le groupe fonctionna au ralenti. Elouan pensa plusieurs fois a M. Colson qui les aurait tué si il les voyaient. Mais depuis le crash, aucun appareil électronique ne fonctionnait. Il devait s'arracher les cheveux si il voyait ce qui se passait sur Terre.

Ils trouvèrent une rivière et un bosquet d'arbres fruitiers. Pendant deux semaines, ils se nourrirent de ça, sans rencontrer de problème particulier. Chacun avait perdu des amis, peut être même plus, car pour chacun d'entre eux, leur groupe était devenu leur famille. Puis, peu a peu, la plupart finirent leur deuil. Ils pleuraient toujours le soir. Mais ils arrivaient à penser à autre chose la journée. Chacun fit la promesse secrète de venger leurs camarades peu importait la menace. Celle-ci semblait d'ailleurs avoir disparue.

Les deux groupes finirent par se mélangèrent. Ils apprirent a se connaître. Elouan passait beaucoup de temps avec Léonor, celle qu'il trouvait être la plus sympa. Il en apprit beaucoup sur elle. Elle avait perdu ses parents à quatre ans suite a une maladie et n'avait connu que l'orphelinat par la suite. Elle était très attachée a Morgane, qui avait été tuée quand ils étaient partis.

Le temps passa, et la vie s'organisa. Les tentes brûlées furent remplacées par des cabanes. La nourriture ne fut plus un problème une fois que les adolescents réussirent à chasser. Elouan se débrouillait assez bien pour poser des pièges. Le jeune garçon aimait découvrir et explorer la forêt. Il feuilletant souvent le cahier de ses parents qui essayait de comprendre ce qui avait poussé les hommes a quitté la Terre, même si les Hauts Dirigeants ne voulaient pas que ça se sache. Dans ce cahier se trouvait des tas de choses utiles. Comme les plantes comestibles, les animaux, ou même sur les lieux. Elouan apprit par cœur la carte du monde. Il se demandait sans cesse sur quel continent il avait atterri.

Malgré tout, le souvenir de Vincent ne le quittait jamais. Depuis ce triste jour, il s'était refermé sur lui-même et Loïc, Tiago et Léonor n'arrivaient pas à lui arracher un sourire

Un jour, le jeune garçon voulut explorer plus longuement pendant la journée. Après avoir eu l'accord de Camille qui jonglait avec Adrien et Élise pour le rôle de chef, il demanda à Léonor de venir avec lui. Il voulait passer du temps avec elle.

Parfois, il se demandait si il n'était pas amoureux d'elle. Mais cette possibilité lui faisait peur, car il ne connaissait pas et la rejetait plus loin. Pourtant, la question revenait de plus en plus souvent. Sa gêne avec les filles y était peut-être aussi pour quelque chose. 

Ils s'engagèrent dans la forêt. Ils marchèrent côte à côte. Elouan ne savait pas jusqu'où il voulait aller, mais suffisamment loin pour être le premier à y aller. Elouan trouva enfin le courage pour demander à Léonor d'où venait la cicatrice qu'elle portait au visage.

- Je suppose que vous avez eu de la chance pendant votre entraînement. Notre prof devait être plus sévère que le votre. Si on tombait, un coup. Si on trébuchait, un coup, si on ratait, un coup. Et elle n'était pas la reine de la douceur. Parfois même elle avait un fouet. Comme la fois où je suis tombée et avec la fatigue, je ne me suis pas relevée assez vite pour elle. Et vous c'était comment ?
- Pas de petit déjeuner et quinze repas pour trente. On de débrouillait pour partager, mais ça ne faisait qu'un demi repas.
-Je ne sais pas pourquoi ils étaient si durs. A part ce qui ce qui est arrivé à la moitié d'entre nous, ce n'est pas si dur la vie sur Terre.

Les paroles de Léonor, en rappelant le drame, intensifièrent la boule dans le ventre d'Elouan. A chaque fois qu'il partit explorer, il avait peur de rentrer et de découvrir qu'il était seul. Si jamais ça arrivait, il ne s'en remettrait pas.

Quelque chose attira le regard de Léonor. Elle tourna la tête vers le sous-bois, attirant l'attention de son compagnon. Ce dernier la rejoignit. Elle était accroupie près d'un buisson, intriguée par ce qu'il y avait en dessous. Elouan se pencha pour jeter un coup d'œil a son tour. Quand Léonor comprit ce que c'était, elle poussa un cri d'horreur. Quand Elouan comprit a son tour, il cria lui aussi.

Passé le moment d'incompréhension, a l'aide de bâtons, ils poussèrent la chose a l'extérieur, pour mieux l'observer. Avec un sentiment de dégoût, ils s'approchèrent pour observer. L'odeur leur donna un haut-le-cœur. C'était bien un cadavre d'homme. Mais pas un de leur camarade. Un cadavre d'un homme qu'ils ne connaissaient pas, mais qui par ses habits et physique, semblait indiquer qu'il était un habitant de cette planète, comme si il avait toujours vécut ici. Mais tous les humains avaient été emmenés sur le Nouveau Monde, alors, que faisait il là ?

C'est un petit peu brouillon, je sais. Mais j'ai toujours du mal a écrire le deuil. Si vous avez des conseils sur ça ou autres, n'hésitez pas, ça me fait plaisir. Je sais que ce n'est sûrement pas la meilleure partie de cette histoire, désolé, mais je maîtrise pas trop. Merci de l'avoir lue. 
J'ai relu cette partie et quand je vois le nombre de faute de frappe que je fais, je suis vraiment désolé, surtout que je sais que je ne vois pas la plupart des fautes que je fais. 

Objectif : TerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant