Chapitre 7

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-Tu rentres chez toi, Deku?

A l'entente de cette voix rauque le concerné se retourna directement pour découvrir le Dr. Bakugo, qui venait d'apparaître dans son dos.

-Non, ce soir je suis de garde de nuit.

-Oh... intéressant... réfléchit-il tout bas pour lui même.

Et aussi rapidement qu'il était arrivé, le blond reparti. Laissant un Izuku seul un peu perdu.

Ce dernier ne s'en formalisa pas plus et finissa de remplir le dossier qu'il avait commencé avant s'atteler aux dernières tâches qu'il avait à faire pour la soirée. Une fois tout son travail finit, la nuit était déjà bien entamée et la fatigue commençait doucement à le gagner. Il se renda donc dans l'un des dortoirs au hasard; c'étaient de petites salles dans lesquelles étaient entreposées trois ou quatre lits superposés, pour les employés qui, comme lui, sont de garde ou alors tout simplement fatigués pendant la journée. Il rentra donc sans bruit dans la pièce, quelqu'un était allongé dans le noir, il ne dormait pas. Mais Izuku n'osa pas s'attarder plus, ne voulant pas le déranger.

Il se posa sur le premier lit qui venait, n'y prêtant pas plus d'attention. Il garda son bipeur près de lui au cas où on l'appellerai pour une urgence et sans plus tarder, ferma enfin les yeux.

Mais très vite, il les rouvrit effrayé. Il sentait un corp sur lui... Plus précisément à califourchon sur lui!?

-D-Dr.Bakugo!? Qu-Qu'est ce vous faite!?

Avec un mince sourire, le concerné s'avança lentement... Très lentement... Trop lentement! Mais une fois à quelques centimètres de l'oreille du plus petit, il se stoppa et lui susurra d'une voix suave:

-Appelle moi Kacchan...

-D-Dr.Bakugo! S'il vous plait, éloi... éloignez vous!

Apparemment le vert était obstiné à ne pas lui céder ce qu'il désirait. Il voulait jouer? Très bien...

Une chose est sûre, l'occasion était bien trop tentante pour ne serai ce qu'envisager d'abandonner et le cendré était bien déterminé à obtenir ce qu'il voulait. Pour cela, il commença alors une douce torture. Il s'approcha toujours plus de son oreille jusqu'à ce que la distance qui les séparaient devint ridicule. Il lui lècha hâtivement son lobe avant de directement le prendre en bouche pour le mordiller violemment.

Un gémissement se fit entendre, un mélange de douleur et de plaisir qui satisfaisa Katsuki, qui eut la réaction qu'il recherchait. Izuku, quant à lui, essayait vainement de le repousser. Mais le blond n'y prêta même pas attention, dominant complètement l'échange.

Tout en continuant de jouer  lascivement avec sa langue le long de la clavicule qui s'offrait à lui, il décida de passer outre le vêtement et caressa de sa main le torse du plus petit, pour qui cette lenteur extrême fut un véritable supplice. Il y avait cette main qui courait toute la longueur de son corp, retraçant habilement ses muscles finement dessinés, touchant avec empressement la plus grande étendue possible de cette peau dénudée. Il était tiraillé, ne comprenant pas toutes ces sensations qui s'abattaient tout à coup sur lui. Il était à la fois complètement perdu et voulait s'éloigner de cette chambre le plus loin possible, mais en même temps il voulait crier, supplier son supérieur de continuer les délicieux tourments qu'il lui prodiguait.

-D... Dr... Bakugo...

-Nan Deku... Tu sais très bien que ce n'est pas ce que je veux entendre.

La main qui jusqu'alors traçait doucement son chemin, se pressa alors vers l'un des tétons gonflés par l'excitation d'Izuku. Il l'effleura d'abord d'une immense douceur qui surpris le bouclé de part la rareté de ce genre de gestes. Avant de le pincer durement, presque menaçant:

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