Ils avaient passé une super journée hier. Après avoir regardé le film préféré de Katsuki, qui les avait d'ailleurs bien rapproché, ils avaient traîné au lit pendant des heures durant lesquelles ils avaient beaucoup parlé, rigolé, mais surtout apprit à mieux se connaître. Comme l'avait prédit le blond, il n'avait rien pu faire de la journée. Mais le soir, Izuku se sentit mieux, et là on ne les arrêtaient plus. Ils ne se souvenaient même plus du nombre de fois qu'ils l'avaient fait, mais par contre ils rappelaient de leur frustration lorsqu'ils avaient dû s'arrêter en voyant l'heure déjà bien avancé de la nuit.
Mais voilà, c'était maintenant fini. C'était le lendemain matin et leur petite bulle d'intimité devait éclater car ils étaient en route pour repartir travailler. Ils étaient si bien tout les deux que pour la première depuis qu'il avait commencé Izuku n'eut pas envie d'aller bosser. Et la parti de jambes en l'air ce matin qui avait pour but de le remotiver eût tout l'effet inverse.
Il voulait retourner dans les bras de Kacchan! Mais il savait très bien que c'était impossible. Au boulot, il allait le voir mais il ne pourrait pas lui parler ou alors uniquement put des choses professionnelles, l'appellant à chaque fois "Dr. Bakugo". Quand est ce qu'ils pourront se retrouver une prochaine fois seul à seul? Est ce qu'ils allaient se voir tout les soir? Est ce qu'ils auraient des sortes de rencards de temps en temps? Ou est ce qu'il ne se verront qu'au travail en cachette quelques minutes?
Trop de questions l'envahissait d'un coup. Il ne voulait pas embêter Kacchan avec ça, lui qui avait déjà du mal avec le fait d'être dans une relation avec quelqu'un.
Ils sortirent de la voiture et marchèrent en silence jusqu'à l'entrée de l'hôpital. Une fois arrivé, ils se saluèrent comme deux collègues et se séparèrent pour aller chacun dans leurs vestiaires respectifs.
Lorsque le vert entra dans le sien, il eut l'impression que tout le monde se tut d'un seul coup. Une simple impression n'est ce pas?
Mais ces regards et ces chuchotements que tout le monde lui lançaient était ce aussi qu'une impression?
Izuku avait été harcelé dans son enfance et cette situation... Cette situation ressemblait comme deux gouttes d'eau à ce qu'il se passait à l'époque. Des garçons plus grands le battaient et l'humiliaient, et au lieu de l'aider les gens faisaient ça. Ils chuchotaient sur lui et le regardaient de travers, ils l'excluaient, lui fermant toute porte pour s'en sortir. Ne serai-ce qu'un instant il eut l'impression de revenir de revenir à cette période. Son coeur se mit à battre la chamade, il eut du mal à reprendre son souffle, il avait l'impression de ne plus pouvoir bouger et avait envie de pleurer. Respire Izuku, respire.
Enfin il vit Hitoshi arriver. Il eut l'impression qu'une bouffée d'oxygène s'emparait de lui pour venir le soulager. Merci...
-Ça va Midoriya? T'es blanc comme un linge.
-Euh oui... Oui ça va merci.
-Qu'est ce qui te veulent tous à te regarder?
-Je... je sais pas.
Izuku baissa la tête. Il avait raison, ce n'était pas qu'une impression, c'était bien réelle. Il sentit ses joues devenir humides. Ça y est, il pleurait.
-Eh! Non non non. Sèche moi ces larmes. On en a rien à faire de ce que ces idiots te veulent, ok? On les emmerde, d'accord?
Le plus petit hocha la tête. Il n'était pas très convaincu mais était heureux que Hitoshi soit là pour lui.
Enfin il vit Ochako arriver à son tour. Elle entra toute heureuse bien loin des tracas qui tourmentaient actuellement le vert. Dès qu'elle l'aperçut son sourire s'élargit, mais il s'estompa bien vite laquelle vit la mine triste qu'il arborait.

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Le Nouvel Interne
RandomKatsuki est un grand chirurgien travaillant dans un prestigieux hôpital, jusque là tout va bien. Le seul problème est que cet hôpital est universitaire, ce qui veut dire qu'il se tape tout les jours des internes, ces jeunes médecins en formation qui...