Chapitre 14

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Comme vous l'avez peut-être comprit, j'aime beaucoup retarder le "moment fatidique". Mais il y a forcément un moment où l'on ne peut plus reculer l'inévitable, et au vu de la situation c'est soit je leur fais avoir un accident de voiture, soit enfin ils se sautent dessus...

Et bien que j'aime être un peu sadique sur les bords, je ne vais quand même pas les tuer avant d'avoir fini de m'amuser avec eux. Donc j'imagine que vous avez compris, mais ce chapitre ne sera pas pour les enfants, et ce, pour le plaisir des plus grands.

Je profite également de vous parler pour tous vous remercier de votre lecture, ça me fait vraiment trop trop plaisir!

Bref! Ça y est, je me tais et je vous laisse avec le chapitre.

Bonne lecture!

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Dans la voiture personne ne parlait. Izuku qui était d'habitude si bavard, appréhendait trop ce qui allait se passer pour dire quoique ce soit. Mais cette appréhension était aussi mélangée à l'excitation qui s'emparait de lui et devenait de plus en plus forte et de plus en plus prenante. Il ne savait pas si c'était simplement une coïncidence, mais au vu de toutes les échauffantes promesses du blond, il était heureux que son jour de congé tombe demain. Et même s'il serait beaucoup trop gêné de l'admettre à voix haute; c'était la première fois qu'il allait coucher avec quelqu'un d'aussi sexy et séduisant, et il espérait vraiment ne pas être déçu.

Le regard toujours rivé sur la route, le chirurgien posa sa main puissante sur la cuisse du plus petit, le faisant frémir sous ce geste. Ouais... Si rien qu'en le touchant comme ça Kacchan arrivait à lui faire ressentir de telles sensations, il allait certainement l'achever avant qu'ils aient fini.

Et ça allait se finir encore plus tôt, s'il n'arrêtait pas immédiatement cette main qui remontait lentement le long de la jambe du vert. Ce dernier ne bougea pas lorsque Katsuki gagna à son rythme de plus de centimètres. Il était comme paralysé, ce geste l'obligeait à anticiper ce qui allait se passer. Et ce qu'il anticipait l'excitait énormément.

Il s'arrêta lorsqu'il fut presque au plus haut, le bord de sa main frôlant l'entrejambe. Il le taquinait et Deku n'en pouvait déjà plus, il avait accumulé au cours de tout leurs échanges tant de frustration, que maintenant assouvir les pulsions qui s'accaparaient de lui était devenu un besoin, une nécessité. Il avait envie de le supplier pour qu'il le touche, qu'il continu son geste pour arriver à cette érection naissante, qu'il tienne enfin toutes ses promesses...

-Tu viens? On est arrivé.

Izuku sorta subitement de ses pensées et constata que Kacchan semblait l'attendre dehors, lui ouvrant la porte. Il sorti de la voiture, pour se retrouver devant une maison un peu éloignée de la ville. Elle était assez grande et moderne, on voit tout de suite que le chirurgien gagne bien sa vie. Lorsqu'ils entrèrent, le vert n'eut pas le temps de pouvoir détailler l'intérieur, qu'il se fit plaquer presque violemment contre le mur. Immédiatement, le blond s'empara de ses lèvres, leurs bouches s'entrouvrèrent instinctivement pour permettre à leur langue de se retrouver. Un sentiment d'urgence se dégageait de ses sauvages baisers. Pour l'un comme pour l'autre, ils en avaient maintenant plus que besoin. Des mains s'introduisirent sous le t-shirt d'Izuku, ces dernières remontèrent dangereusement tout le long de son torse pour venir s'arrêter au niveau de sa poitrine. Des doigts glissèrent jusqu'à ses tétons érigés par l'excitation qui l'envahissait, ils se firent caresser, stimuler, pincer... Cette lancinante torture attisa le feu qui brûlait dans le bas ventre du vert, qui ne savait déjà plus où donner de la tête.

Par manque de souffle ils s'éloignèrent et le plus jeune qui n'en pouvait déjà plus, pensait pouvoir enfin reprendre ses esprits. Mais c'était sans compter sur Kacchan, qui cala sa tête dans le creux de son cou pour venir grignoter sa clavicule. Il l'embrassait, le mordillait, mais surtout, il se mit à suçoter sa peau fine de plus en plus fort. Demain Izuku aura à coup sûr une belle marque violacée. Mais à cet instant précis, ses pensées étaient trop embrumées pour qu'il ne puisse se concentrer sur quoique ce soit d'autre que l'ivresse qu'il ressentait.

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