Chapitre 4: Touché...

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'' Je me dirigeais vers la demeure de Maria... Je ne veux pas lui avouer que je suis shinigami ou encore que je viens de retrouver ma femme...
Non... Je veux juste du réconfort...

En arrivant devant chez elle, j'ai entendu un cris.
Je me précipitais vers les fenêtre pour repérer d'où il venait.
J'ai vite trouvé.
Un homme était face à Maria un sourire malicieux aux lèvres.
Je fis apparaître ma faux et je suis entré, menaçant l'homme de mon arme.
Maria cria une seconde fois les mains sur sa bouche, les larmes aux yeux, pétrifiée de terreur.
Je la regardais l'air étonné.

Je me suis vite rendu compte qu'ils se connaissaient... Ils avaient la même bague et.... une photo de mariage de 2 personnes ressemblant étrangement à eux, était positionnée sur un meuble...
-Je m'étais promis de ne jamais lui montrer mon arme.-
Je retirais ma faux en essayant de rester calme.

'' Non mais ça va pas ! Vous êtes qui ?! je vais appeler la police ! Maria va chercher le téléphone ! ''

Maria ne bougeait pas de peur que je tue son mari.

'' Tu ne m'as jamais dit que tu étais mariée Maria... Y a-t-il une explication ?
- T...Tu me l'as jamais d... Demandé ! - dit-elle en criant toujours terrifiée.- ''

Je gardais toujours la faux en mains, la tête basse... Je me sentais trahis mais elle n'avait pas tord...

'' Cet homme est ton mari... Mais pourquoi affichait-il un sourire sournois ?
- Ah je vois... tu es le pav'type que Maria a embobiné pour avoir de l'argent ?- il affichait à nouveau un sourire puis en ricanant- tu veux savoir pourquoi j'affichais ce sourire ? Hein, tu veux savoir ? Je me moquais de ta situation pauv'gars ! Te faire avoir aussi facilement pfff...- fit l'homme. Puis il repris assez rapidement- T'as vraiment cru que t'allais partir habiter avec elle ? Ha ha ! Mais elle veut juste l'argent de la soit-disant '' maison de vos rêves '', minable après elle serait revenu ici et tu l'aurais jamais revue.
- Mensonge -elle reprit ses esprits et souria tout en s'approchant de lui- je l'aurai revu pour autre chose chéri. ''

Les deux me regardaient et souriaient.
Je me sentais trahis et humilié.
Je baissais la tête tout en remettant mes idées en place.
Puis je me mis à rire alors qu'il n'y avait pas lui de se plier en deux.
La faux toujours dans la main, je mis mes bras sur mon ventre et je riais comme jamais je n'avais rit.
Les deux échangèrent un regard interrogatif.

'' Faut qu'il se soigne ce gars. Vas au téléphone Maria et appelle la po...
- Si tu veux pas crever humain, je te conseille de plus dire un mot. Hé hé...''

Je reprenais doucement mes esprits mais j'affichais toujours mon sourire et dans ma voix le rire s'entendait encore.
J'essayais de contrôler mon rire mais j'étais tellement en colère, que les nerfs étaient plus puissant que le control.

'' Alors comme ça ma chère amie, il n'y a vraiment que l'argent qui t'intéresse ? Balivernes n'est-ce-pas ? Le lit était plutôt confortable, comparé à celui de ma chambre.
- Ça suffit, il m'agace pourquoi j'en ai pas choisis un autre sérieusement, il est fou. Je vais au téléphone et j'appelle la police. ''

Maria commença à quitter la pièce d'un pas plutôt rapide, pour rejoindre, comme convenu, le téléphone.

'' Inutile Maria - mon rire s'estompait mais mon sourire persistait mais cette fois il reflétait la déception, l'ennui et la tristesse, quand bien même il restait qu'un sourire- je vais partir. Tu me reverra seulement à ta mort, très certainement comme ton crétin de mari. On aurait pu vivre heureux, je t'aurais traité comme une reine... Mais bon à en voir les causes de notre rencontre, je préfère ne plus jamais te revoir malgré le fait que tu es une très belle femme et que mon amour pour toi était véritable et sincère, pas comme pour lui. Tu m'as beaucoup déçu ce soir: j'étais près à renoncer à beaucoup de chose pour vivre avec toi et à me mettre en grand danger. Inutile d'en dire plus. Appelle donc la police si ça te va mieux mais sache que ni toi, ni cet homme vous me verrais avant l'heure de votre mort: je m'en chargerai personnellement. Sur ce, je vous laisse. ''

Sans dire un autre mots, je sortis de la maison et me mis sur le toit d'une maison là plus proche de la demeure de Maria et de son mari.
Je vis Maria fermer la porte en colère et rentrer.

Une nouvelle fois, j'eu le cœur brisé de chagrin, de tristesse et de colère.
Pourtant je continuais à sourire et me promis de ne plus jamais tomber sous le charme d'une humaine et de toujours garder un petit sourire amusé, peu importe ce qu'il arriverait.

En repensant à Claudia, qui elle ne me trahit jamais, quelques larmes se remirent à couler.
J'essuyais mes yeux avant de quitter le toit et de retourner à l'office.

Undertaker -livre 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant