'' Elle était partie et pourtant je restais encore planté à ma place. Elle ne m'avait pas demandé mon prénom depuis maintenant ces trois mois qu'on se connaissait et pourtant, elle n'avait pas hésitée à m'avouer qu'elle m'aimait.
Si elle savait qui j'étais vraiment, prendrait-elle la fuite ?
Ma journée était à présent terminée.
Après avoir repris mes esprits, je me suis mis en route pour rentrer à l'office et encore une fois, je n'ai pas réussi à m'endormir.
Que devrais-je faire: dire ''oui'' et en parler à l'office ? - Quoi que... Mieux vaux rien dire et partir- ou bien lui dire que notre relation est impossible du fait que je suis théoriquement mort et donc lui avouer la cause du '' non'' ?Ma réflexion n'aboutissait pas et le lendemain je revins au lieu de rendez vous.
La première chose qu' elle fit aujourd'hui, c'était de me demander mon prénom mais si je répondais c'était comme accepter cette relation normalement interdite.
Je mis un moment avant de répondre, puis je finis par lui répondre honnêtement.'' Adrian... Mon prénom est Adrian. '' lui fis-je.
Comparé au sien qui était peut être plus fréquent mais joli a prononcé, je me sentais un peu nul et honteux.
Elle ne dit rien dans les premiers temps.
J'ai pensé que peut être elle se moquait de mon nom interieurement...
Elle le répéta.'' Adrian...- dit-elle une première fois la tête basse. Puis la relevant elle fit- Adrian, c'est un nom qui sort de la norme, j'aime bien. '' Puis elle sourit en commençant à faire demi-tour pour aller se baladait.
Je la suivis.On se baladait par-ci, par-là.
Puis on rejoignait un parc pour s'assoir dans l'herbe et regarder la rivière qui y passait.
Je ne parlait pas beaucoup, je préférais l'écouter me parler ou parler dans le vide, la regarder s'extasier devant un canard ou un écureuil.
Quand elle me posait une question, je lui répondait brièvement pour qu'elle continue de parler.
Je ne sortait de l'office que pour profitait de la fin de la journée avec elle.Mais tout à une fin et elle me raccompagna dans notre ruelle de lieux de rendez-vous.
J'attendez qu'elle parte pour m'en aller à mon tour, mais ce soir là, elle restait devant moi.'' Adrian, voudrais-tu venir à la maison ce soir ?
- mh ?
- Tu m'as dit que tu habitais loin mais comme on se rejoind tout les jours, si tu veux tu peux venir de temps en temps à la maison, et je te propose de venir ce soir: le voudrais-tu ? ''J'hésitais à répondre.
Le choix m'était difficile.
Si j'acceptais mais qu'on s'appercevait de mon absence à l'office, je risquais d'avoir des soucis.'' Ça serait avec grand plaisir Maria, mais avant j'ai une ou deux choses à faire. Je sais où tu habites, je te rejoinds très vite.
- Très bien, je t'attend à la maison, tarde pas trop ou je risquerais de m'endormir. - fit-elle en souriant, presque en ricanant -Elle se mit sur la pointe des pieds pour m'embrasser, et de mon côté, je me penchais au dessus d'elle pour que nos lèvres se touchent.
Elle remit ses pieds à plat mais sa mains resta sur ma joue.
Je la tenais sans la serrer.
-Si douce, si délicate- pensais-je.
J'allais revenir, je le savais mais je ne voulais pas la laisser partir.Elle laissa glisser sa main sur ma joue jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus m'atteindre.
Maintenant, mon bras se tendit petit à petit pour accompagner sa main qui venait de quitter ma joue.
Elles restèrent en contacte jusqu'à ce que nos doigts soient trop éloigner pour continuer à se toucher.
Elle me tourna le dos et comme à mon habitude j'attendais que sa voiture s'en aille pour partir à mon tour.
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Undertaker -livre 2-
MaceraAdrian est, dans ce second volume, consacré à un nouveau problème et qui peut lui valoir une interdiction formelle de sortir de l'office: Adrian à une fille avec une humaine. Que doit-il faire: Abandonné sa fille ou son poste ? Ce problème va-t-il...