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Pdv Hermione

Les rayons du soleil qui me caressaient la joue au réveil étaient plus brillants que ceux auquel j'etais habituée. Sûrement simplement mon imagination étant donné que ce jour avait une particularité qui me rendait heureuse. Le commencement d'une nouvelle année à Poudlard. Cela faisait presque un mois que le Château m'offrait une compagnie à lui seul car après avoir passé le début des vacances d'été chez les Weasley je n'avais pu m'empêcher de penser qu'il me fallait m'éloigner de ce sentiment douloureux que représentait la famille d'Arthur et Molly. Ils sont des parents formidables Comme notre propre fille avaient-ils dit ce qui me fit esquisser un sourir; hélas je cherchais un moyen de sortir les Granger de ma tête, lesquels m'avaient complément oubliée contre leur volonté. À un certain moment, j'aurais aimé subir le même sort pour ne plus souffir de leur absence mais aujourd'hui je savais que les souvenirs de mes meilleurs moments en leur compagnie m'aidaient à avancer au quotidien, ayant fait de moi la personne que je suis devenue, les garder au fond de ma mémoire était la meilleure façon de les honnorer.

L'école demeurait cependant terriblement vide et je passais le plus clair de mon temps à étudier à la bibibliothèque, dans la réserve ou à la salle sur demande, l'endroit rêvé pour améliorer ma pratique qui laissait quelque peu à désirer contrairement à ma connaissance littéraire sur le monde magique.

Ce soleil, couché à présent m'envahissait d'une joie et d'une énergie soudaine. J'allais retrouver mes amis incessamment sous peu, découvrir mon nouvel emploi du temps et pouvoir réviser sur du concret pour mes ASPIC.

Je sautais du lit et m'emparais de mon unifome soigneusement préparé la veille. Habillée en moins de temps que je ne l'imaginais, je revêtais par dessus le tout ma nouvelle cape de sorcier. Je me l'étais récemment offerte et elle avait un aspect légèrement different. Un majestueux lion magnifiquement doré survolé en lettres majuscules de couleur rouge H.GRANGER le tout pas plus gros qu'un point fermé trônait fièrement au niveau de mon coeur. Celui-ci représentant le symbole de Gryffondor avec le nom de famille de mes patents était la pour rapeller à quel point être née-Moldu n'avait plus rien de méprisant. Et de toutes les manières je n'en avais jamais eu honte.

Cette année sera parfaite ! Pensais-je. Pas l'ombre d'un Voldemort. Elle sera comme nous ne l'avons jamais connue, normale quoi... Riais-je. Après avoir jeté un sort à mes cheveux pour que ceux-ci restent bouclés impeccablement, je sortais de la chambre rouge et or non sans jeter un dernier coup d'oeil au lit voisin resté vide trop longtemps, lesquel ce soir aurait retrouvé son idole, ma meilleure amie. Je descendais les marches qui menaient aux couloirs d'un pas rapide et enjoué, arrivant bientôt devant la grande porte. Je m'arrêtais un moment, prenant le temps d'apprécier l'épais brouhaha euphorique qui se dégageait de l'interieur et me réchauffait le coeur.

*     *     *     *     *

Pdv Scorpius

Arrête de taper si fort ! Ordonnais-je à mon organe vital qui n'avait cessé de marteler ma poitrine et de résonner à mon oreille depuis que j'avais franchi l'entrée du Château. Tout était tellement différent, tout était beau, lumineux, respirant paix et harmonie. Je profitais de chaque seconde pour m'imprégner de la vie qui emanait de ce lieu magique. Je reconnaissais quelques élèves supposés grâce à leurs uniformes, ils marchaient devant moi et de temps en temps m'envoyaient des sourires intrigués certes, mais aussi les plus chaleureux que jamais je n'avais contemplé sur les visages de parfaits inconnus.

Je me souvienais de ce jour où, l'adolescent rebelle que je commençais à devenir avait décidé de s'offrir une escapade nocturne sans le consentement de ma tante et de mon oncle qui m'interdisaient formellement de me rendre au delà des frontières du monde Moldu. Décidé à en savoir plus sur ce qui les terrifiait tant de l'autre côté et sachant que grâce à leurs entraînements il s'avérait que j'étais devenu un puissant sorcier, je partais prêt à découvrir ce qu'ils redoutaient. J'atterissais en moins d'une minute sur ce qui semblait être le Chemin de Traverse dont ma tante m'avait parlé et à peine avais-je posé le pied à terre qu'une bryante alarme retentissait. La sévérité de celle-ci m'avait instantanément fait reculer et me cloitrer derrière un petit muret de pierres partiellement détruit. La nuit était très noire cependant je distinguais déjà deux silhouettes d'hommes encapuchonés vêtus de grandes capes sombres à l'endroit où j'arrivais quelques secondes plus tôt.

-C'etait ici ! J'en suis certain. Disait le premier, affolé.

-Personne n'est assez fou pour transplaner après l'heure du couvre feu. Le second paraissait beaucoup plus calme.

-Le maître prendra celà comme un affront ! Si nous n'en retrouvons pas l'auteur nous le payerons de nos vies !

-Séparons nous, il ne doit pas être bien loin. Si tu le trouves en premier amène le moi vivant.

Dès qu'ils quittèrent mon champ de vision, je disparaissais à mon tour, un nouveau transplanage avait dû les rendre fous. Je m'étais couché ce soir là, avec un sentiment désagréable. De la peine, de la peur ainsi qu'une impression dont je ne connaissais pas le pouquoi, d'être la cause directe de tout le malheur qu'il pouvait y avoir dans le monde sorcier en ce moment même. À cette epoque, je ne le savais pas encore mais c'était cette soirée qui m'avait indirectement mené jusqu'ici, à Poudlard, dix-huit ans plus tôt.

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