Chapitre 4: Famille

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Cela fait maintenant trois jours que je suis dans le bataillon. J'ai eu le temps d'observer les gens qui m'entoure. Au début c'était compliqué dans les douches communs car j'aurais apparemment des cicatrices dans le dos qui effraient certaines. Je prends donc mes douches seul, juste avant le couvre feu. Le soir je prends toujours le médicament que m'a donné le caporal chef, aka Livaï, avant de dormir. Sans elles, je pense que je ferais des nuits blanche. J'assiste aussi aux cours de théorie, faute de pouvoir faire les entraînements. Mais aujourd'hui, je vais enfin pouvoir les commencer. Hanji m'en a donné la permission. Je ne suis donc plus en convalescence.

Je vien de me réveiller et il est 5h. L'entraînement commence à 8h, j'ai donc 3h à tuer.

Je me fais un brin de toilette puis traîne dans les couloirs à la recherche d'une quelconque distraction. À mon plus grand malheur, la bibliothèque n'est pas ouverte à cette heure ci. Je passe devant une fenêtre et m'arrête pour regarder le lever de soleil. J'arrive à distinguer une silhouette se trouvant à l'autre bout du couloir regardant par une autre fenêtre, mais je ne m'y attarde pas trop. Et puis, celle-ci étant à contre jour, je ne pourrais reconnaître de qui il s'agit. Une fois se spéctacle fini, je regarde ma montre. Cette montre que je ne sais plus ni d'où elle vient, ni de qui je la tien. Seulement, elle m'est beaucoup trop précieuse. Je vois sur celle-ci qu'il est presque 7h et que je peux dés à présent regoindre la cafétéria.

J'y arrive et vois que comme d'habitude, je ne suis pas la première. Il y a toujours avant moi le caporal chef. Je prends un peut à manger et m'installe à une table, seul. En même temps que je mange, il y a petit à petit d'autre personne qui rentre dans la salle. Une fois que j'ai fini, je pose mon plateau et m'apprête à partir quand une voix me retient, c'est celle du caporal chef.

Livaï: Et Yukiji, reste ici.
Sachie: *d'un ton sec et froid sans être impolie* Excusez-moi mais pourquoi ?
Livaïl: Tch, il va y avoir une annonce alors reste.
Sachie: Bien.

Je part dans un coin de la salle et attend cette fameuse annonce qui ne taredera sûrement pas à tomber.

..........

La salle est à présent au complet et pleine à craquer. Erwin se lève et nous dit d'une voix neutre.

Erwin: J'ai une annonce à vous faire. Le mois prochain, nous allons lancer une nouvelle expédition. Je vous demande donc de prendre les mesures nécessaires pour votre famille lors de vos jours de repos. C'est tout ce que j'aivais à vous dire.

Je vois autour de moi que tout le monde a perdu l'appétit. Moi aussi je suis troublée, troublée mais pas pour les mêmes raison qu'eux. Moi c'est un mot qui a résonné dans ma tête, juste un... "famille"... Ce mot à eu l'effet d'une balle dans mon crane. Fesant resurgir une douleur insupportable.

Je me dirige vers le terrain d'entraînement est essaye de me calmer sur celui-ci en attendant les autres. Les questions sur ma famille ne font que fuser dans ma tête.
Qui sont-ils ?
Pourquoi ne m'en a t'on pas parlé ?
Pourquoi ne sont-ils pas venus me voir ?
Pourquoi n'ai-je jamais pensé à eux ?
Pourquoi ai-je si mal en entendant ce mot ?

Mais avant de réussir à mettre de l'ordre dans toutes ces pensées, les autres arrivent. Je me range avec eux, en ligne et vois le caporal arriver pile à l'heure.

Nous commençons par l'échauffement, il est constitué de dix tours de terrain enchaînant avec des étirements pour reprendre notre souffle et pour finir du gainage. Je suis le rythme malgré tout très intense, contrairement à Eren. D'ailleurs, je remarque qu'il est en tout point de vue le contraire de Livaï. Enfin bref, nous enchaînons donc maintenant sur des combats au corps à corps. Le principe est très simple, nous sommes par deux, l'un doit jouer l'agresseur et battre son adversaire pendant que l'autre se défend et doit désarmer son opposant. Nous faisons cette exercice en tournois et chaque rôle est tiré au sort.

Regard sans âme (Fini)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant