CHAOS √ FINI

CHAPITRE 14

PDV MOLLY

- La chose que je regrette le plus ? Je fais semblant de réfléchir. Vous vous rappelez le truc qu'on s'était dit de ne jamais faire ? Bah je l'ai fait.
Je finis dans une grimace.

- Non !
S'étonne Charlie avec un sourire moqueur.

Je hoche de la tête solennellement.

- C'est quoi ce truc ?
Veut savoir Jules.

- Boire son urine.
Réponds Will à ma place.

Tout le monde empreinte une expression dégoûtée, moi y compris.

- Je veux le contexte ! Je me doute que c'était pas par plaisir !
Lance Jade.

Elle est presque rétablie. Ses poumons ont soufferts alors elle reste dans la chambre dédiée aux soins. On est tous assis autour d'elle, lui tenant compagnie et rattrapant le temps perdu.

Cela fait maintenant quatre jours que nous sommes coincés ici, je n'ai plus mes bandages, une bonne nouvelle.

- J'étais dans une planque depuis un jour, je commence lentement, gênée de raconter cette histoire, quand des ninjas ont élus domicile dans la maison d'à côté. Ils n'étaient pas bien nombreux mais je suis restée la plus discrète possible.

- Angoissant.
Chuchote Barb'.

- Oui, et le pire qui pouvait arriver... Est arrivé ! Je n'avais plus d'eau, plus rien à manger à part un paquet de gâteau périmé. J'ai tenu trois jours, mais le quatrième... J'ai craqué. Ils sont partis une heure après en plus !
Je me plains.

- À une heure près tu ne buvais pas ta pisse !
S'esclaffe Mike.

Je rougis de honte en baissant la tête pour cacher mon visage.

- Respect.
Souffle le plus jeune avec admiration.

- À vous !
Je dis pour changer de sujet.

- J'ai rasé la tête de Will pour un pari.
Lance la jumelle fière d'elle.

Je ne retient pas un rire. Ça a du être quelque chose !

- Mouais, elle devait juste les couper courts mais cette folle dingue m'a fait des trous partout !
Ronchonne le brun.

J'éclate de rire. Je l'imagine parfaitement ronchonner en voyant des cheveux plus courts à certains endroits !

La porte s'ouvre sur Owen, un air taquin sur le visage.

- Salut les jeunes ! Molly, c'est l'heure.

Je souris, confiante.

- Je vous laisse, c'est l'heure de mon entrainement.

- Fais pas la maligne toi ! Je vais t'écraser.
Me prévient-t-il.

- Tu peux toujours rêver...
Je murmure à moi-même, mais apparemment les autres ont entendu car ils pouffent discrètement.

***

Je coupe son bâton d'entraînement jusqu'à arriver à sa main.

- T'as faillis me couper le pouce !
S'affole le vieux.

- Je suis ici pour me battre alors arêtes de pleurnicher !
Je lance goguenarde.

- Alors toi.