Chapitre 10 - Laissez-moi aimer

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PDV Shoto

J'ai continué à observer son visage pendant des heures durant, espérant que le levé de soleil ne sonne pas encore la fin de mon admiration.
Il n'a pas bougé de mes bras, sa tête maintenant dans mon cou. Sa respiration tranquille me chatouille avec douceur la peau, lorsqu'elle s'accélère soudainement.

Izuku-*Haah*... Mmh...*haah*... -souffle-t-il, le visage tordu de peur et sa mains tremblant sur ma poitrine.

Un cauchemars?
...
Je caresse ses cheveux pour lui donner une plus rassurante chaleur, ma joue posée contre sa tête.

Shoto-... À quoi ressemble tes rêves, Izuku...?

À peine mes mots prononcés que ses membres sont prit de légers spasmes.

!

Izuku- Gh...!*haah*

Je dois le réveiller, ou cela ne fera qu'empirer.

Shoto- Izuku... -appelé-je doucement en caressant sa joue.

Il fronce les sourcils de peine, mais pas pour mon contact. Sa mâchoire se crispe et une goutte de sueur roule sur sa tempe.

Izuku- Maman...

...

Je me redresse et l'installe sur mes genoux, serré contre moi, puis caresse son dos. Mon inquiétude face à son corps transit me tenaille la gorge...

Shoto- N'est plus peur... Je suis là. -sussuré-je.

Izuku- Shoto...?

Je le regarde, surpris par son soudain réveil.

Izuku- Ça va pas...? -demande-t-il à demi-voix, les yeux fatigués et humides.

Comment peut-il à s'inquiéter pour moi malgré son état passé...?

Shoto- Tout va bien, rendors-toi... -assuré-je dans un tendre sourire.

Il me regarde un moment, sans un mot, puis se reblottie contre mon torse.
Tant de confiance dans son geste...

Je relève la tête vers le ciel encore sombre tout en caressant ses cheveux, pensif.
...
J'éclair ma paume d'une douce lumière bleutée, puis pose le revers de pouce contre son front.
Izuku, je suis désolé, mais... j'ai besoin de comprendre.

Mon esprit s'évapore peu-à-peu. Je ferme les yeux...



... puis me réveille sous la chaleur du soleil.
Je me tiens debout, seul sous de larges et rayonnants feuillages. J'observe ce nouveau décor.
Une forêt printanière à perte de vue, le chant des oiseaux accompagnant une douce brise.

Une forêt printanière à perte de vue, le chant des oiseaux accompagnant une douce brise

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Quel endroit magnifique pour un sommeil si agité...
À quoi correspond toute cette belle nature, Izuku?

Je m'enfonce dans ce bois, des rayons de soleil me montrant le chemin à suivre. Les rêves en disent plus que la conscience elle-même. Je dois prêter attention à chaque détailles, ne manquer aucun signe susceptible de répondre à mes inquiétudes.

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