Chapitre 18 - La douce main de fer

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"Simplement comprendre notre mère nous rendait aussi fou qu'elle. Tout ces gens... me donnent encore la nausée.

Izuku..."

[ 2 ans plus tôt ]

{ Izuku, 16 ans - Hitoshi, 22 ans }


PDV Hitoshi

La pauvreté, la douleur, la peur... Tout cela fait émerger la cruauté et le crime.
Je vie de cette cruauté, et éponge mes actes pour ceux que je daigne encore aimer.

Un gang dit de veiller les uns sur les autres, et pourtant, aucun de nous ne souhaite crever aussi minable qu'à notre naissance. Et cette "famille" n'en est plus une sous l'ombre d'une main avide d'espoir.
Nous descendons d'une branche mafieuse et servont sans limites des merdes puissantes pour survivre, rien de brave ou glorieux, simplement humain.

Trouver son propre chemin, des rêves, un avenir... plus personne ne peut croire en ces conneries.
Nous nageons tous dans la même fiante de notre société, certain s'y noit ou la survole, moi... je piétine les cadavres qui veulent me couler avec eux.

"Le réflexe de celui qui est cloué au sol et de tuer celui qui a appris à voler."

...

Izuku a toujours su trouver les mots justes dans ses poèmes.

J'inspire une longue taffe, puis regarde le ciel en appréciant les brûlures à ma gorge et poumons.

"La ville promet la liberté, pendant qu'elle dévore le ciel entier."

"

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...

Je baisse la tête, une douce et familière odeur fleuris couvrant celle de ma cigarette.
Je remarque un fleuriste sur mon chemin, chargé en bouquets de toutes sortes présentés dans des charrettes de bois fragiles et taillé.
Je m'arrête, admiratif, mes lunettes de soleil et ma nostalgie n'arrivant pas à assombrir les fraîches plantes chatoyantes.

Toutes ses couleurs... ne me vont pas.
...
M'man aimerait peut-être des roses, aujourd'hui?

Je poursuis ma recherche, apaisé par les senteurs envoûtantes et le brouhaha matinale de la ville, puis me trouve devant un immense panier de fleurs et bourgeons, emballés d'un plastique transparent.

Un petit sourire me vient.

Les hortensias bleues ont toujours été ses préférées.

"Izuku- Maman adore les fleurs bleues! Des nortensias, ça s'appelle! -annonce-t-il en coloriant joyeusement son dessin, nos feutres étalés sur la table basse du salon.

Hitoshi- Ah oui? C'est elle qui te l'a dit? -demandé-je, le visage posé dans ma paume, amusé par son trop plein d'excitation.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 20, 2020 ⏰

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