Give him back to me, or so help me God

Chapitre 6 : The Raft

Chapitre 6 : The Raft

Le Raft

Ils ne trouvèrent pas Peter ce jour-là. Ni le jour suivant. Ni le jour d'après.

Ni les quatre jours qui suivirent.

- Comment ça, tu n'arrives pas le trouver ?! rugit Tony à son ordinateur alors qu'il visionnait plusieurs images satellites assez vite pour faire brûler d'épuisement son cerveau déjà douloureux. C'est une putain de boite de conserve géante au milieu de l'Atlantique ! Comment tu peux perdre ça ?!

- Le Raft a disparu des images satellites à 16h12, ce jour-là, et n'a pas refait surface depuis, selon les données transmises par les satellites qui survolent cette zone, résonna la voix de F.R.I.D.A.Y. à travers le labo.

- Il aurait dû, fulmina Tony en claquant ses mains contre le bureau en métal devant lui, assez fort pour réveiller Sam, qui dormait plus ou moins depuis une heure.

L'homme regarda autour de lui depuis le sofa sur lequel il était couché, et lança un regard à Steve – qui se tenait debout, complètement rigide, au centre du laboratoire, comme c'était le cas depuis ces quatre derniers jours, à mesure que leurs espoirs s'amenuisaient, ce qui rendait Tony de plus en plus désespéré – et Steve secoua brièvement la tête.

Non.

Non, ils ne l'avaient pas encore trouvé.

Tony était prêt à casser quelque chose – plusieurs choses, en fait. Les os de Ross, de préférence. Son visage, et puis sa nuque.

- Ils ont dû le faire monter à bord d'une quelconque manière, continua à s'énerver Tony, alors qu'il s'écartait du bureau pour se mettre devant un autre ordinateur qui devait lui donner accès à une station spatiale chinoise. C'est le seul endroit où ils peuvent le garder enfermé – les cellules sont construites spécialement pour les personnes optimisées, et il n'y a que des hommes de Ross, dont aucun n'a de compassion et qui n'ont aucun problème avec le fait de prendre d'assaut une école et de kidnapper un gamin de quinze ans –

- Est-ce qu'on a eu des retours de l'école ?

La voix de Rhodey résonna dans le laboratoire. Il était assis près de Tony, à quelques pas de Steve, la tête basse, le menton reposant contre sa poitrine. Comme Steve, il était resté au même endroit depuis deux jours, maintenant. Si ça avait été quelqu'un d'autre, Tony les aurait fait dégager vite fait bien fait depuis longtemps, mais avoir Rhodey au-dessus de son épaule était plus réconfortant que ce qu'il était prêt à admettre. Ça avait toujours été le cas. Depuis le lycée, jusqu'à cette nuit, au bord du lac, avec Peter –

Non. Non. Il n'irait pas dans cette direction-là. Il ne pouvait pas se permettre de paniquer.

Peter n'avait pas le temps que Tony panique.

Les assassins n'étaient pas revenus au Complexe depuis le jour où Peter avait été kidnappé. Tous les deux avaient disparu des radars aussitôt qu'ils avaient compris que Peter avait disparu de l'école depuis un moment, cherchant dans des endroits où Tony et les autres ne pouvaient pas se rendre. Steve avait même pris contact avec Scott, qui s'était mis en tête de trouver quelque chose dans les heures qui avaient suivi l'attaque de l'école. N'ayant rien d'autre à faire, les autres étaient retournés au Complexe à moitié détruit pour continuer à chercher, mais maintenant, des jours plus tard, même Tony devait admettre qu'ils n'avaient pas beaucoup avancé.

Leur frustration partagée avait envoyé Bruce à l'étage du dessous pour méditer, quelques heures plus tôt.

Steve hocha la tête en direction de Rhodey.