IV. Le Poudlard Express

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Coucou les amis! Voici comme promis, les trois nouveaux chapitres. J'espère qu'ils vous plairont 😁 N'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire ce que vous en pensez, et peut-être même me laisser une petite étoile si le chapitre vous plaît 😊 bonne lecture 😘

Ce passage fut rapide, mais elle put sentir le froid du mur, cette sensation de frisson qui vint lui traverser le corps. Il est vrai qu'elle en avait peur et hésitait à passer, mais si elle avait su ce qu'il l'attendait derrière celui-ci, jamais elle n'aurait attendu une seconde de plus.

Elle en avait jamais vu de pareil à celui là. Il avait l'air encore plus grand que les trains normaux. A moitié rouge et noir, il était muni d'énormes fenêtres où plusieurs personnes s'y penchaient, installées dans une cabine, à discuter avec leurs parents, aînés ou autres personnes.
*Bon bah maintenant, il ne reste plus qu'à me trouver une cabine libre ou juste un petit coin assez sympa.*

Aria se dirigea vers le bagagiste pour lui donner toutes ses valises et monta ensuite dans un wagon. Celui-ci avait une odeur de nouveau comme sa mère le lui avait décrit, avec un mélange de confiseries, tout ce qu'elle aimait bien sûr.
Elle s'avança vers un compartiment pour s'y installer, mais une bande de garçons la bousculèrent, passèrent devant elle, et lui referma la porte au nez.
*Bon ce n'est pas grave, garde ton calme, après tout tu ne vas pas te disputer pour une place.*
Elle continua à avancer dans le wagon et trouva un autre compartiment vide. Elle se précipita à l'intérieur et referma la porte immédiatement. *Alors là, impossible de passer devant, et le premier qui essaie de me mettre dehors, je lui fais comprendre que ça ne marche pas comme ça, garçon ou non.*
Elle s'installa à son aise et regarda sa montre qui indiquait 8h01. *Eh bien, on peut dire que c'est comme dans notre monde pour ça, jamais à l'heu...* et le train commença à avancer à pas d'homme pour accélérer petit à petit. *Bon je retire ce que j'ai dit.*
Le train n'était en route que depuis 40 minutes qu'Aria s'était déjà assoupie.

« Psst, houhou jeune fille ! Tu crois qu'elle est morte? »
« Oh ne dis pas de bêtise Clém ! Elle dort. »
Aria entendit au loin, une conversation de fille, comme dans un rêve. Mais lorsqu'elle se rendit compte que c'était la réalité, elle se releva en sursaut.
« Salut. J'espère qu'on ne t'a pas réveillée. »
Aria examina de la tête au pied ses deux jeunes filles qui se trouvaient assises sur la banquette en face d'elle. Elle avait l'impression toujours de rêver, ou plutôt de voir double. Deux jeunes filles identiques, aux cheveux châtains, et aux yeux verts se trouvaient là en face d'elle, à lui sourire. Elles étaient toutes les deux vêtues de la même tenue: un pull en laine de couleur kaki, un jeans bleu et des baskets blanches.
« Je m'appelle Clémentine, et elle c'est Mandarine. »
Aria continua à les regarder.
« Et toi tu t'appelles comment? »
« Oh pardon, moi c'est Aria. »
« Je vois que tu as l'air perturbée par notre apparence. Oui on est sœur jumelle. Il est pas toujours évident de nous distinguer. Alors petit conseil, regarde toujours notre nez. »
La jeune sorcière examina à nouveau le nez des deux jeunes filles, sans comprendre ce qui les différenciait.
« Tu vois, Mandarine a un nez un peu plus petit que le mien. C'est quand même ironique quand on sait qu'une clémentine est censée être plus petite qu'une mandarine hein. »
Aria put remarquer dès le début, que Clémentine parlait souvent pour elle et sa sœur, tandis que Mandarine avait l'air un peu plus timide.
Elle remarqua aussi qu'une avalanche de bonbons avaient atterri à côté d'elle.
« Oh oui, désolé, avec Mandarine, nous avons acheté beaucoup de bonbons et comme nous avions plus de place à côté de nous, et que tu dormais, nous nous sommes dites que nous pourrions les mettre à côté de toi. D'ailleurs un garçon voulait venir s'assoir, mais il était évident qu'il n'y avait plus de place pour lui ici. »
Aria vu que Mandarine était un peu mal à l'aise.
« Mais d'ailleurs si tu veux des bonbons, vas y, sers toi sans hésiter. On en prend toujours plus. »
Elle lui sourit et les trois jeunes filles continuèrent de parler ensemble sans même voir le temps passer.

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