P R E M I E R

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Le soleil venait de se lever, les oiseaux commençaient à chanter, tous les animaux ainsi que l'écosystème de la forêt émergeaient d'une nuit aux apparences comme les autres calme, reposante alors que c'était tout autre. Tout était entrain de changer, le destin faisait enfin son travail, les chemins étaient tracés il ne manquait plus qu'ils se rejoignent.

Zayn avait roulé toute la nuit, ne se doutant pas une seule second qu'il n'était plus sur le bon territoire. Il savait où il allait, son grand-père l'avait déjà emmené là-bas pour des séances de maîtrise plus approfondi. Celui-ci ne lui avait jamais révélé l'emplacement exact du petit chalet, tout ce que Zayn savait, c'était le chemin à prendre pour s'y rendre. Il n'avait pas réfléchis beaucoup avant de se décider sur le lieu de son isolement. C'était un simple, il lui fallait un endroit qu'il connaissait, loin de tout, où il savait qu'il n'allait pas être dérangé par l'arrivée de ses parents pour le ramener à la maison. Ces géniteurs ne connaissant pas cet endroit isolé dans les ex-Alpes Suisse.

Il s'agissait d'un petit chalet de bois sombre, perdu au milieu des bois de basse altitude.

Quelque chose de simple, chaleureux et de très jolie. C'était comme sa deuxième maison.

Il n'avait pas dormi de la nuit, préférant mettre de l'ordre dans cette vieille bâtisse. C'était donc tout naturellement qu'il avait allumé les bougies et les quelques lumières électrique connecté à une grosse batterie. Elle était chauffée grâce à la cheminée qui ne fonctionnait que très rarement en été. Il avait donc pu faire quelque peu le ménage, remettre des choses en ordre, regarder les réserves de nourriture. Ce n'est qu'au petit matin, qu'il s'installa sur a chaise à bascule sur la petite terrasse près de l'entrée, un café à la main, une cigarette à la bouche ainsi que ses lunettes de soleil sur le bout du nez.

Il regardait la nature s'éveiller, les fleurs s'ouvrir dès qu'un rayon de soleil les frôlaient, les premiers animaux sortirent de leur « demeure ». C'était beau, Zayn aimait voir ça comme si il n'était pas là, qu'il regardait simplement un film mais là, à cet instant il ressentait les rayons du soleil sur sa peau, le vent matinal relevait les poils de ses bras provoquant une légère chair de poule. Il souriait, content d'avoir eu le courage de faire ce qu'il devait faire depuis longtemps, avalant la dernière gorgée de son café il se leva pour la déposer dans levier attrapant un cahier posé sur le meuble d'entrée. Il ne l'avait encore jamais vu. Pourtant, il avait tout vu dans cette cabane, de la cave au grenier. Il connaissait chaque chose se trouvant dans ces placards. Mais ce cahier-là, il ne l'avait jamais vu, il s'en serait souvenu. Une couverte en vieux cuire brun, un lacet tombant au niveau des reliures se finissant sur deux petit rectangle de cuivre avec les lettres A et K gravé à la feuille d'or. Surement des initiales.

C'était comme un recueil d'idée, de pensée, de malheur, de sentiments... quelque chose de très sentimental. Il avait alors hésité à la lire, mais l'envie était tellement grande qu'il se laissait finalement le droit de le faire. Les trois quart du cahier étaient marqués d'une écriture fine, fluide, légèrement penché sur la droite impliquant de la souplesse quelque chose de beau. La fin néanmoins était écrite d'une main moins appliqué, totalement différente, droite, ronde, impliquant une certaine rigueur, droiture comme scolaire oui c'est cela un écolier rebelle, c'était une écriture d'un écolier rebelle.

Le jeune homme n'arriva malheureusement pas à la fin, s'endormant sur sa chaise à bascule sous le souffle du vent et les rayons du soleil, bercé par le chant des oiseaux.

Une jeune femme sortait de chez elle vers dix heures, vêtu d'un short et d'un haut de maillot de bain, les températures en cette saison étant relativement chaude à partir de onze heures. Elle se munissait néanmoins d'un gilet, qu'elle glissait sur ses épaules. Comme tous les matins depuis cinq ans maintenant elle s'entraînait. Maîtriser les trois pouvoirs en faisant attention que si jamais elle se faisait contrôler elle puisse les garder à l'intérieur caché de tous. Elle avait bien essayé de changer de partie du monde mais elle ne pouvait toucher personne sans que la personne face à elle ne tombe dans le coma. Elle avait alors décidé de s'isolé.

Etant une personne plutôt solitaire, cela ne la dérangeait pas. Il lui arrivait de faire des overdoses de personnes. A force d'être entouré de plein de personne elle surchauffait au sens propre.

Elle marchait jusqu'au chalet d'un vieux grand-père mort depuis peu. C'était lui qui l'avait pris sous son aile au départ. Pas toute l'année mais pendant quelques temps ils se retrouvaient pour qu'il puisse l'aider. Gérer autant de pouvoir celle était une chose impossible à faire mais maintenant elle devait le faire.

Alors comme tous les matins depuis maintenant trois mois, elle marchait dans la forêt passant par le lac où elle piquait une tête attrapant des poissons au passage qu'elle cuisinait une fois arrivée au chalet.

Ce midi-là, elle arrivait avec deux truites. Ses cheveux encore mouillé tombaient dans son dos, capturant tous les rayons de soleil qu'ils pouvaient absorber pour sécher. Elle pouvait utiliser ses pouvoirs pour le faire mais elle aimait la sensation des gouttes d'eau fraîche glissée le long de son dos.

Elle s'arrêtait face à la porte, venant à peine de remarquer le garçon assis sur la chaise, endormi. Un cahier sur ses genoux, son cahier. Elle arrêtait de respirer regardant le spécimen qui se trouvait là, face à elle. Il était grand, musclé, la peau basané, une légère barbe, elle ne voyait pas se yeux à cause de ses lunettes et de ses paupières closent. Il était beau, oh ça oui.

Elle s'arrêta dans sa contemplation quand elle remarqua qu'il bougeait, laissant tomber une des truites elle partit se cacher derrière les arbres face à maison. Son cœur martelant très fort dans sa cage, ses doigts commençant à chauffer, ses cheveux se glaçant immédiatement sous la transformation de son corps en glace. Il ne fallait pas qu'elle bouge, sinon, les plantes bougeraient pour qu'elle puisse passer il fallait qu'elle trouve un moyen de calmer. Le poisson tomba alors de sa main.

Zayn ouvra les yeux, s'étirant doucement après cette matinée de sieste plus ou moins mérité. Il replaça ses lunettes alors qu'il se tenait sur ses jambes. Ses yeux s'arrêtèrent sur la truite devant la porte. Immédiatement, ses sens se mirent en alerte regardant autour de lui s'il n'y avait pas quelqu'un. Il vit de la fumée derrière un des arbres ainsi que quelque chose qui brillait. Sans vraiment réfléchir, il alla voir ce qu'il se cachait derrière cet arbre.

La jeune fille maintenant assise le dos contre l'arbre essayait tant bien que mal de reprendre une respiration normal, ramenant son corps à la normal mais le processus étaient quelque chose de long et elle espérait que le jeune homme ne l'avait pas repéré.

C'est sur la pointe des pieds, faisant attention à ne pas faire de bruit qu'il avançait, intrigué. Enfin arrivé, devant l'arbre il s'encourageait mentalement pour regarder derrière celui-ci. Il lui suffit d'un pas pour voir un corps très chaud fumant, ainsi qu'une jambe en glace, celle-ci disparaissant progressivement laissant place au corps chaud. Une fille nue enfin c'est qu'il crut car au battement de cils suivant, son était recouvert de feuillage, recouvrant ses seins et son sexe.

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Bonjour, qu'en pensez vous ?

xx.

Revanges | z.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant