Revanges | z.m

C I N Q U I E M E

Les deux corps inertes d'End et de Zayn étaient étendus, là, par terre. Si quelqu'un apparaissait maintenant, il penserait surement que les deux jeunes adultes étaient morts. Mais non, ils étaient juste là, inconscient essayant de se remettre doucement mais assurément du choc de la fusion.
End avait réussi, oui, elle ne l'avait pas tué. La seule chose dont elle n'était pas sûr, c'était les répercutions qu'une fusion pouvait avoir. Il n'ait pas dit, dans le cahier, les effets secondaires. L'auteur n'ayant surement jamais dut essayer.
Tout ce dont elle se souvenait de la dernière fois, était la déchirure que son cœur avait fait quand celui de Javaad c'était arrêté pendant la fusion du cœur. Celle-ci étant la partie la plus douloureuse de la fusion, ces deux organes étant tellement complexe et unique en fonction des personnes que le partager avec quelqu'un d'autre était quelque chose d'impensable, de douloureux. C'était pour cela qu'End n'avait pas prévenu Zayn, pour ne pas qu'il cache où encore qu'il essaye d'effacer des parties de ses sentiments où de son passé pendant la fusion.
Rien de tout cela ne s'était produit, End avait tout vu, tout vécu. Les moments avec la famille Malik, avec ses sœurs, la mort de Doniya, l'école, Javaad, tout ce qu'il avait ressenti avec toutes les filles avec lesquelles il avait couché. Tout absolument toute sa vie, elle l'avait vu, et elle avait tout ressentit.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Zayn aussi avait tout vu, tout ressentit. Il savait maintenant comment son grand-père était mort, la déchirure qu'elle avait ressenti, le moment où sa différence c'était manifesté, quand elle est partie de chez elle. Il pensait qu'il savait qui elle était mais ça, c'était faux il ne le savait pas.
En colère, oui il l'était après tout, c'était elle qui avait tué son grand-père, mais il ne pouvait pas lui en vouloir. Javaad l'avait repoussé.
Zayn ouvrait doucement les yeux, essayant de s'adapter à la faible luminosité. Le soleil se couchait et le vent de la nuit de se levait, provoquant quelques frissons tout le long de corps, nu. Allongé par terre, dans l'herbe. Heureusement pour lui, End n'était pas dans les environs et il était face contre terre.
Ce qu'il ne savait pas, c'était que la brune était déjà réveillée, fulminant seule dans sa cuisine. Elle avait bien vu que Zayn était quelques mètres plus loin, qu'il risquerait d'avoir froid, mais le faite qu'il est essayé de la repousser à la fin la mise dans une rogne pas possible. Elle lui avait dit de refouler la douleur, d'accepter ce qu'il allait se passer mais le métis n'avait rien écouté et au moment de la fin, il avait émis une légère résistance. C'était ça, la lumière blanche, l'explosion, et le faite que lui aussi soit nu comme un vers. La déflagration la lui avait brûlé.
Néanmoins, End avait déposé un caleçon de rechange près de lui, ne voulant pas qu'il débarque nu comme un vers chez elle. Déjà que de le voir torse nu l'émoustillait alors si en plus elle le voyait sans aucun vêtement... Elle avait un peu profité de la vue, s'attardant quelque peu à ses fesses, aux muscles seyant de son dos, de ses bras.

Celui -ci se levait, regardant les alentours au cas où il y aurait des personnes avant de voir le caleçon près de lui, qu'il s'empressait d'enfiler. Il ne la vit nul pars, mais compris très vite qu'elle était rentrée dans sa cabane. La lumière sortant d'une des fenêtres. Il s'y aventurait, remontant les marches du perron avant de s'arrêter face à la porte, réfléchissant au faite de toquer ou d'entrée directement.
En enfant bien élevé qu'il était, Zayn toquait à la porte attendant qu'End vienne lui ouvrir, ce qu'elle fit quelques secondes plus tard. Les sourcils froncés, ses yeux verts aussi sombres que la nuit. Elle ne dit mots, se décalant du passage pour qu'il puisse entrée, lui faisant un signe de la tête pour qu'il la suive.
Se dirigeant vers la cuisine, elle sortait une tasse afin d'y faire couler du café. Tasse qu'elle posait face au pakistanais qui s'assit en la prenant.
Il l'a fixait dans les yeux, recherchant la moindre réaction mais rien. Il ne voyait qu'une immense colère. Quand il redéposait son café, elle ouvrit la bouche.

Non mais tu es un imbécile ou quoi ! Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans : « Surtout, malgré la douleur, ne rejette pas ce qu'il va se passer. » Hein ? Tu aurais pu nous tuer espèce d'idiot ! Elle criait à s'en arraché les poumons, faisant de aller-retour face au garçon, levant les bras en l'aire alors qu'elle était entrain de déballer son monologue.

Déjà avant il l'a trouvait belle, avec ses yeux profonds, ses petites pommettes roses, ses long cheveux bruns, ses lèvres pulpeuses et son magnifique corps, mais là, il l'a trouvait encore plus belle. Il n'avait qu'une seule chose en tête l'embrasser et la prendre sur la table. Malgré toutes ses pulsions, il ne fit rien. Elle n'avait jamais eu de copain, n'avait jamais eu de rapports sexuels et n'avait jamais embrassé personne. Il l'avait vu, il avait tout vu sur son enfance, son adolescence ainsi que du début de sa vie d'adulte.
Au lieu de lui sauter dessus, il décidait de prendre la parole, voulant parler d'une chose qui lui tenait vraiment à cœur.

Arrêt, je suis désolé. Mais tu voulais que je réagisse comment quand j'ai découvert que mon grand-père était mort dans tes bras, que c'était à cause de ce que nous étions entrain de faire qu'il était mort ! Hurlait-il, ne se sentant pas assez fort pour pouvoir aborder le sujet dans un ton calme et posé.

End restait choqué face à ce qu'il venait de lui dire, il avait donc pu tout voir comme elle avait pu le faire. Elle en était profondément navrée, ne voulant pas qu'il l'apprenne comme ça.

Tu... tu as vu en moi ? Bégayait-elle.
Oui, comme toi tu l'as fait pour moi je suppose. Nous nous connaissons mieux que quiconque maintenant. Je connais tout sur toi et tu connais tout sur moi. Mais au final, je ne sais toujours pas ce que je suis.
Tu... Elle soufflait, ce qu'elle allait lui dire n'était pas très facile à dire mais elle le devait, pour le bien de Zayn, le bien de l'humanité, pour son propre bien mais aussi et surtout pour leur avenir. Tu es un adaptateur.
Un adaptateur ? C'est quoi ça ? Demandait-il, choqué de ce qu'elle venait de dire.
En gros, tu as les capacités requise pour être une différence, sauf que pour le devenir, tu dois apprendre les mutations dont tu n'es pas source.

Il ne dit rien, réfléchissant aux informations que la brune venait de lui donner. Son grand-père lui avait un jour qu'il avait quelque chose de spécial, mais il ne pensait pas qu'il était un adaptateur.

Maintenant, tu as deux solutions Zayn. Il avait sursauté au contact de la main d'End sur son avant-bras. Apportant son regard aux orbes vertes claires de la jeune femme, lui donnant le signale de continuer. Soit tu repars chez toi et tu essaie de tout oublié, soit tu restes avec moi pour apprendre afin d'accomplir de grandes choses.
Je reste, je n'ai rien de plus à perdre de toute façon. Je suis sûr que Javaad l'aurait voulu. Et puis, de toute façon, j'ai laissé tomber mes parents pour le moment comme tu as surement pu le voir. Je peux rester en contact avec mes sœurs ?
Bien sûr. Elle lui sourit, heureuse qu'il reste avec elle. Elle n'était plus seule maintenant, il lui rendit son sourire aimant la voire avec un semblable aux siens collé sur son visage.

Une semaine qu'End apprenait tous ce qu'elle savait à Zayn. Il maîtrisait parfaitement nature et normal mais avait beaucoup de mal avec le feu. Il passait ses journées soit en caleçon sur le ponton pour essayer de se charger ou alors il passait ses nuits dans un feu de camps qu'il mettait en place vers 18 heures, espérant qu'il arrive à chauffer. Malheureusement, il en ressortait le lendemain matin à 9 heures, à 37°C, soit une température normale.
La relation entre les deux jeunes s'étaient amélioré, plus de dispute sinon on oubliait le faite qu'End lui rabâchait sans arrêt qu'il fallait qu'il arrêt de se dorer la pilule comme il le faisait, que ce soit de jour ou de nuit. Ils avaient même décidé que Zayn resterais chez End, pour faciliter la communication et les entraînements.
Ce matin, Zayn voulait faire une surprise à la brune. Après tout, elle prenait soin de lui alors il s'était décidé qu'il fallait qu'il achète des croissants. Il avait enjambé sa moto en direction de la ville la plus proche.
10 km plus tard, il était dans la boulangerie commandant de tas de choses. Du pain, des gâteaux, des pizzas... La brune les faisait elle-même mais il voulait que pour une fois, elle n'ait pas besoin de cuisiner. Il reparti 10 minutes plus tard pour rentrer. Déposant sa moto vers le porche, il déposait ses achats qu'il rangeait soigneusement avant d'enfiler ses basket, un jogging et un tee-shirt ample afin d'aller courir. Il ne s'attendait surement pas que sa vie changent encore durant son footing et pourtant.

Mot de l'Auteur :

Bonjour, je vous présente le cinquième chapitre de Revanges. Quand pensez-vous ?
Si vous voulez donner votre avis c'est avec grand plaisir que je les lirais et que j'y répondrais mais je ne vous y oblige pas.
Pour pouvoir être prévenu de la sortie des chapitres il vous suffit simplement d'aimer le chapitre, en sachant qu'il en sortira un toutes les deux semaines le dimanche. Néanmoins, je vous conseille d'aimer pour être prévenu et de commenter afin de bénéficier de quelques avantages tels que la lecture d'extraits des chapitres à venir.