Revanges | z.m

S I X I E M E

Depuis maintenant une semaine, une personne les espionnait, regardant leurs évolutions, l'avancement de leur relation. Elle les avait vus pour la première fois le jour de la fusion, le rayon lumineux avait attiré son attention. Il s'était alors retrouvé, là, caché derrière les buissons les regardant faire quelque chose de très bizarre.
En rentrant chez elle, la personne avait tout raconté à ses amis. Le pourquoi du comment elle atterrit là-bas. A quoi ces personnes ressemblaient. Leurs caractéristiques, tout ce qu'elle avait vu, entendu, ressentit... absolument tout.
Ses compagnons avaient donc tout naturellement accepté de prendre des jours pour voir ce qu'il se passait, faisant un bilan chaque soir en rentrant.
Tous avaient eu la même réaction en voyant les deux jeunes s'entraîner, étant de choqué de voir les mutations qu'avaient les deux accolîtes, leur totale symbiose. Ils avaient été surpris, très surpris même que des êtres comme eux existent, mais après tout, la race humaine n'arrêtait d'évoluer.
C'est à la fin de cette semaine, le soir juste avant que Zayn aille acheter des croissants qu'ils se réunirent pour parler de cette histoire et du plan à appliquer.
Ces quatre personnes, tête de liste d'une organisation secrète agissant sur l'ensemble des nations du feu, de la nature et des normaux, devaient trouver un plan pour pouvoir agir au plus vite.
C'est donc tout naturellement qu'ils firent un feu de camps, accompagné de quelques bières et parts de pizza.

Parlons du dossier des inconnus E-Z. Parlait l'un deux, le plus grand de taille en s'asseyant sur un rondin de bois positionné autour du feu.
Je pense que le garçon sera plus facile à avoir, la fille semble plus réservée envers les autres comme si elle n'avait jamais rencontré personne. Elle court autour de lac tous les jours et dès qu'elle voit une voiture elle prend peur. Je ne sais pas, je pense qu'on devrait aborder Z.

Le plus petit des quatre parlait, soupirant à la fin car il ne savait pas si les autres allaient être d'accord. C'était celui avec les moins de confiance en soi. Blagueur du groupe, il avait, pour la plus part du temps, l'étiquette du gamin collé sur le front, très peu de gens le prenait au sérieux.

Je suis d'accord avec lui, attrapons Z. Il s'occupera lui-même d'E.

Un homme avec une légère barbe parlait, expliquant que le plus petit avait raison, que la seule façon de tout cela fonctionne était de convaincre Z pour avoir E. Celui-ci, debout une bouteille à la main était le plus sage de tous, celui que tout le monde écoutaient, dont tout le monde demandaient des conseils.

Faisons comme ça, j'irais lui parler demain. Reprit le premier, closant la conversation avec cette simple et unique phrase.

C'était le leader, celui que tout le monde respectaient, non pas par peur, mais juste par pure respect. Dès le début, il avait été élu chef et tout le monde s'y étaient accommodé. Les anciens avaient voté pour lui, et les nouveaux ne connaissaient aucun de ceux qu'il y avait avant. Personne n'en connaissait d'autres, les quatre personnes autour du feu étaient les fondateurs de l'organisation.
Le plus vieux, en âge, ne parlait pas ce soir, préférant se taire. Tout ce qu'il y avait à dire avait été dit alors pourquoi ouvrir la bouche. Il ne prenait rien au sérieux mais quand il fallait être mature et conscrit, il savait le faire, comme cette nuit-là.
Les fondateurs continuèrent de discuter, parlant de choses et d'autres, plus ou moins importante ou personnel.

Le lendemain matin, le leader c'était levé relativement tôt, prévoyant d'attendre le moment parfait pour mettre leur plan à exécution. Il était arrivé au moment où Z partait sur sa moto, ses disant qu'il attendrait son retour pour agir, il s'était allongé dans l'herbe derrière son éternel buisson, s'assoupissant.
Il fut réveillé par le bruit d'un moteur qu'on coupe, se relevant en quatrième vitesse, il eut le temps de voir le pakistanais entrer dans la cabane pour en ressortir dix minutes plutôt changé. Ni une ni deux, le métis courait dans la direction opposé au jeune homme qui dû se résoudre à lui courir après.
Il le rattrapa une vingtaine de mètres plus loin en lisière de forêt. Lui attrapant le poignet pour qu'il s'arrêt, provoquant le retournement plus que brutal et inattendu de la part de Z.