JOUR 365 EN ENFER

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Voilà, un an passé dans mon enfer. J'avais dit que n'écrirais plus dans ce journal, mais aujourd'hui eut été une journée spéciale. Je suis sorti aujourd'hui de l'hôpital psychiatrique. 
Un an et un jour après la mort de Louna.
Elle me manque terriblement. 
Je n'avais jamais ressenti ce sentiment avant de la perdre, le manque c'est un nouveau sentiment pour moi.
J'ai retrouvé ce carnet en déballant mes cartons, et une envie folle d'écrire ma journée m'est venue. Je m'explique : Durant cette année, mes parents avaient divorcé et ma mère avait décider de déménager pour m'éviter de retourner dans cette ville de pourris. Pourtant quand elle était venue me chercher à ma sortie, avec mes deux sœurs, je ne voulais pas partir immédiatement pour aller découvrir notre nouvel maison. Je voulais faire quelque chose avant. 
J'avais demandé à ma mère de m'emmener sur la tombe de Louna, ce qu'elle avait fait. Elle m'avait déposé devant le cimetière et j'avais été seul jusqu'à la tombe de ma meilleure amie.
Quand je m'étais retrouver devant, je m'étais senti comme un con. J'avais fini par tomber à genou, en pleurs, la tête posée sur le marbre froid de la pierre tombale sur laquelle était inscrit : 

Ci-gît : 
Louna Rodrigues 
2001-2019

Silencieux, j'étais rester silencieux, incapable de savoir quoi faire. Puis, j'avais regardé autour de moi, il n'y avait personne alors je m'étais lancer dans un monologue : 
« Louna, ma Louna. Tu ne sais pas à quel point tu me manque c'est terrible. Ça fait un an que tu es partit, c'est déjà beaucoup trop long. J'ai toujours eu l'habitude d'avoir ta présence rassurante à mes côtés dans toutes les épreuves de ma vie. J'ai beaucoup de chose à te dire et c'est pour ça que je suis ici aujourd'hui. Je dois t'avouer des choses. Tu sais que j'avais toujours eu l'habitude de prendre une fille pour la jeter ensuite, tout le monde pensait que je n'allais jamais trouver la femme de ma vie, sans savoir que je l'avais déjà trouvé. Pourquoi la femme de ma vie, aurait dû être unes de mes petites copines ? La femme de ma vie je l'avais déjà. C'était toi Louna. Tu étais ma meilleure amie, ma sœur, mon âme sœur, la femme de ma vie. Je dis ça parce que tu as été la femme qui à le plus marquer ma minable vie, mon ancienne vie. Quand tu es partie, quand tu t'es enlevé la vie, tu as pris la mienne par la même occasion. Je suis conscient que si ton petit frère est mort, c'est à cause de moi et que c'est aussi à cause de moi que tu t'es suicidée par overdose, tu voulais rejoindre ton frère, l'homme de ta vie. Je m'en voudrais toute le reste de ma vie pour ça. Je te demande pardon, de là où tu es, pour toutes les erreurs que j'ai commises. Tu te souviens il n'y a pas longtemps quand je t'avais dit que j'étais parti en colonie de vacance, c'était faux, je m'étais fait interner en cure de désintoxication. Ça n'avait pas fonctionner, car pour te faire plaisir je
t'avais accompagné en soirée pour ton dix-septième anniversaire et certains de tes potes m'avaient proposé un joint. Je l'avais accepté par ce que j'étais bourré et les deux semaines que j'avais passé en cure n'avaient servie à rien. Après que tu m'es dit de dégager de t'as vie, après la mort de ton frère, je n'étais pas parti de la ville, plus ou moins, j'avais demandé à ma mère de m'interner de nouveau en cure. J'étais rester trois semaines, en sortant j'étais décider à ne plus retomber dans la drogue. Pourtant en trois semaines tu étais devenue une toxicomane, le soir de notre rencontre dans le bus j'avais voulu appeler tes parents pour qu'ils t'empêchent de faire une connerie. Je ne l'ai pas fait, et tu t'es suicidée à cette soirée. J'en veux à toutes les personnes qui étaient présentent et qui n'ont rien fait pour t'aider, mais j'en veux surtout à moi-même, car si je n'étais pas devenu accro à cette merde qu'est la drogue, ton frère non plus ne serait pas devenu accro et il n'en serait pas mort et toi non plus. Je veux que tu saches à quel point je m'en veux. Je suis désolé ma Louna de te dire ça, mais je vais partir avec ma mère, dans une autre ville, je te promets de me faire de nouveau amis, des vrais cette fois, de bons amis, qui feront attention à moi et se préoccuperont de ma santé. Je te promets Louna de ne plus jamais retoucher à la moindre drogue. Je te promets Louna de vivre une meilleure vie, de trouver une copine, que je chérirais et que j'aimerais autant que je t'aimais toi, si c'est possible. Je te promets Louna, de te prouver que je vais devenir un homme bon. Je sais que de là où tu es, tu veilleras sur moi. Je reviendrais te voire, à chaque vacances, à chaque fois que le manque de ta présence deviendra insupportable, à chaque fois que j'en ressentirais le besoin. Je viendrais. Je viendrais te dire combien j'ai changé, je viendrais te raconter ma vie, une vie qu'on aurait pu passer côtes à côtes, j'aurais aimé qu'un jour mes enfants te connaissent, juste pour pouvoir les entendre dire « ouais ! on va aller chez tata Louna ! ». C'est ironique à présent, puisque tu n'es plus là, par ma faute, c'était mon vœux le plus cher, d'entendre mes enfants dirent ça un jour, à présent c'est impossible, parce que j'ai gâché t'as vie. Mais Louna, de là où tu es, regardes moi et entends moi : je te jure devant dieu que je rattraperais toutes mes conneries ! J'ai beaucoup appris sur moi-même pendant les un an que j'ai passer en hôpital psychiatrique, j'ai compris toute les bêtises que j'avais faites. Je te promets de me rattraper, je ferais mieux, pour te prouver qu'au moins un de nous deux pourras avoir une belle vie. Je dois te laisser à présent ma Louna. Ma mère m'attend, mais je te promets de te revenir bientôt. Tu resteras à jamais ma meilleure amie, mon âme sœur et surtout la femme de ma vie, je t'aime ma Louna. »

Highway to HellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant