1 ~ Face à Face

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PDV Externe :

Ce soir-là, le futur PDG se presse de sortir du métro. Sa sacoche en main et un petit carton de l'autre, il esquive la foule et s'avance d'un pas rapide vers de grandes tours en résidence. Il se pince les lèvres. Il ne la voit pas souvent, et tente de contenir son excitation. Ce contenté d'une soirée une semaine sur deux, c'est plutôt frustrant. Mais leur emploi du temps sous tous deux chargés, il n'y a pas d'autres choix que de s'adapter. Ses doigts fourmillent et son cœur s'agite dans sa poitrine. La joie qui l'emporte à chaque pas qui le rapproche de chez elle est de plus en plus forte. Rien ni personne ne lui fera opérer un demi-tour.

Et si notre cher jeune homme aux cheveux rose se précipite, ce n'est pas uniquement pour la voir, mais pour la simple et bonne raison de lui déposer ce carton, un colis, qu'elle lui avait gentiment demander de récupérer. En raison d'un entretien, elle ne pouvait pas s'absenter pour aller le récupérer. Notre cher Lucy rêve d'obtenir un bon diplôme et se donne corps et âme à la tâche. Les places valent cher. Elle ne peut pas se permettre de rater une opportunité pour rentrer dans l'une des plus grandes agences de design.

Cependant, le jeune homme n'avait pas que l'intention de lui rendre son colis. Sa journée avait été longue et fastidieuse et il ne se voyait faire qu'une seule chose : plonger entre les bras réconfortant de sa belle qui l'attendait. Rien qu'eux deux. Et rien de plus. Du moins, s'il décidait que les choses s'arrêtent là avant d'aller davantage dans la dentelle. Eh bien... Il se pourrait que ses plans changent du tout au tout. D'autres projets qui trottent dans sa tête et dont il avait hâte de conclure le dessein.

À présent, il fait nuit lorsqu'il monte les marches devant l'immeuble de son amie de cœur. Après avoir pris l'ascenseur jusqu'au 5e étage, il frappe à sa porte. Son bras n'est pas encore descendu que la porte s'ouvre. C'est alors qu'un sublime petit bout de jeune femme se penche dans l'encadrement.

Un ange... Pense-t-il au plus profond de lui-même.

Ses yeux de nature gourmands s'attardent sur son ensemble de toilette et son torse se gonfle en retenant son souffle. Son regard coulant court sur ses longues jambes, ses cuisses moelleuses qu'il est le seul à savourer, son mini short bleu clair, pour finir sa trajectoire sur un top rose pastels à bretelles. Ses cheveux miel sont remontés en chignon tenu par un crayon de bois et elle seule connaît la technique pour les faire tenir. Seules quelques mèches rebelles encadrent son doux visage. Un battement de cœur et il respire enfin.

À croquer... Il se mord la joue.

Le temps semble se suspendre, sauf pour la bretelle en dentelle de son haut qui semble fatiguée et qui glisse sur son épaule dénudée. Une douce chaleur remonte dans le ventre du rose qui déglutit péniblement à la vue de sa peau laiteuse. Cette femme callipyge va avoir sa peau et il esquisse un petit rictus. Il sait qu'elle en est parfaitement consciente.

Lui, n'avait pas pris le temps de se changer chez lui et était encore dans son uniforme de fac, portant une simple chemise blanche entrouverte et un pantalon noir. Sans oublier sa fameuse ceinture en cuir brun à la boucle gravée de flamme qu'elle lui avait offert.

Alors que le temps ne semble pas reprendre tout de suite, il se résout à détourner son regard sur le colis. Il est encore trop tôt pour s'attarder à l'irrésistible envie de lui descendre son mini short, de la plaquer contre le mur en prenant sa gorge dans un baiser langoureux et de briser la fermeture éclair de son pantalon.

- Oh, c'est toi. Viens, entre. L'invite-t-elle avec un sourire, le chassant de ses pensées pour le faire revenir à la réalité.

Ah... Si seulement il pouvait.

Aucun mot ne veut sortir de sa bouche, et il se contente de hocher la tête en lui tendant son colis. Elle le réceptionne et le simple contact avec ses doigts lui procure une décharge. Un frisson qui descend jusqu'à ses reins et il se pince les lèvres. Bon sang. Il vient à peine d'arriver. Un peu de tenue.

50 nuance de NatsuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant