Another bad boy story

Partie 34

1 semaine plus-tard

Je regarde une dernière fois ma tenue dans le miroir. Je ne fais jamais cela normalement, mais là je suis nerveuse. C'est la première fois que je retourne au lycée depuis l'intrusion. Je n'ai pas été blessée, pas physiquement du moins. L'assaillant a été abattu par la police, qui s'était infiltrée par les sous-sols. Le lycée a fermé ses portes depuis l'évènement, mais les cours reprennent officiellement aujourd'hui. 

Je descends les escaliers d'un pas lourd et décide d'attendre Cécile devant la porte d'entrée. Elle arrive au bout de 10 minutes. 

- Aller, Jo monte ! On est en retard, me crie-t-elle depuis sa petite voiture rose bonbon. 

- En même temps, si t'arrives en retard, ça ne facilite pas les choses ! 

- Ouais, ouais... Alors, hâte de reprendre les cours ?

- Pas vraiment...

- Tu aurais pu encore rester quelques jours chez toi, je suis sûre que le principal aurait compris. Je... Je suis désolée pour ce qui est arrivé à Mike. Il...

- On peut changer de sujet ? 

- Ok...

***

De retour au lycée. Je me tiens devant l'entrée et en dévisage la façade. Poussée par un élan de courage, je fais un pas un avant. Suivi d'un autre. Puis un autre. 

J'arrive devant mon casier et compose sa combinaison. Le cadenas se bloque alors, m'empêchant d'accéder à mes affaires. Je donne un coup dessus, dans l'espoir qu'il s'ouvre. Des fois, un peu de violence, ça ne fait pas de mal. 

- Besoin d'être secourue ? me chuchote une voix dans mon oreille. 

Je lève les yeux au ciel et soupire. 

Il s'empare du cadenas et aligne les 3 bons chiffres. Mon casier s'ouvre sans résister. 

- Comment tu connais mon code ?

- Tu veux sortir avec moi ce soir ? 

Quoi ? J'ai loupé un chapitre, là. Matt m'invite à sortir. 

- Quoi ?

- T'as très bien entendu. Alors ? Ça peut être sympa, on va bien s'amuser, tu verras. 

- Je... Je ne suis pas sûre. 

- C'est à cause de Mike, c'est ça ? Tu n'arrives pas à l'oublier ? 

- Nan, c'est pas ça, c'est juste que...

- Ne t'inquiète pas, il ne peut plus rien me faire, maintenant.

C'est vrai.